L'acidification des océans

« Synthèse SVT : Atelier n°4 : Des impacts au niveau des mers et des océans Aujourd’hui, les émissions de gaz à effet de serre (GES) sont en constante augmentation, ce qui engendre une augmentation des températures, le réchauffement climatique (une plus grande partie des rayonnements infrarouge est renvoyée vers la Terre).

Etant donné que l’émission des GES augmente, une plus grande partie de ces gaz se retrouve piégée dans les mers et océans , dont le CO 2.

Cette concentration de CO 2 a pour effet d’ac idifier les mers et les océans de la Terre , par le biais de réactions chimiques entre l’eau et le CO 2.

On peut observer l’acidité d’un liquide grâce au pH, plus il est élevé, moins c’est acide, plus il est faible, plus la solution est acide, or depuis ces dernières décennies le pH de nos mers et océans n’a fait que baisser. Certaines conséquences de cette acidification sont visibles à court terme, d’autres au contraire ne seront visibles que dans 20, 30, 100 ans ou plus.

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Conséquences à court terme Une des premières conséquences de cette acidification et qui est déjà observable, c’est le fait que plus l’eau est acide, plus elle est capable de dissoudre le calcium.

Or de nombreuses coquilles de crustacés sont composées de calcium, il en est de même pour les coraux et pour les oursins, ils sont donc ‘’attaqués‘’ par le milieu dans lequel ils vivent.

Ensuite, certains effets sont visibles sur des larves, quand elles évoluent dans un milieu acide, leur masse osseuse est plus élevée et au contraire, leur masse cartilagineuse est plus faible, ce qui a pour conséquences, un déplacement plus difficile et une plus petite taille de plus leur comportement change, elles ne restent plus en groupe, elles se dispersent. L’acidification de nos mers et océans constitue don c un danger pour tout l’écosystème marin et voire plus à long terme 2.

Conséquences à long terme Plusieurs scénarios ont été envisagés par les experts du GIEC.

Le RPC 2.6 serait le cas où nous arriverions à limiter le réchauffement climatique, dans ce cas l’acidification de l’eau serait elle aussi limitée et donc la disparition d’êtres serait limitée .

Mais les experts ont aussi imaginé le pire, dans le cas où l’êtres vivants n’agirait pas, c’est le RPC 8.5, ici le pH de nos mers et océans ne ferait que baisser, et outre représenter un immense danger pour l’écosystème maritime, cela représenterait un d anger pour tous les habitants de la Terre.

Si une espèce venait à complètement disparaître, la chaîne serait brisée et cela représenterait un danger non seulement pour l’humanité mais aussi pour tous les êtres vivants sur la Terre. Il faut donc agir au plu s vite pour limiter le réchauffement climatique, pour pouvoir nous sauver nous -mêmes et pour pouvoir sauver tous les habitants de notre planète !. »