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L'abbaye de ClunyPiété et splendeur.

Publié le 17/05/2020

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« 1 / 2 L'abbaye de Cluny Piété et splendeur En 909, Guillaume, duc d'Aquitaine, fonde une abbaye à Cluny, dans le com­ té de Mâcon.

A la différence des autres monastères, celui-là ne relève que de Rome, il est «exempt de l'ordinaire», c'est-à-dire qu'il n'est pas soumis à l'évêque du lieu.

Ce privilège est très important à une époque où l'Eglise sécu­ lière est aux mains des laïques.

Cluny est donc un îlot de sainteté au milieu d'un monde brutal et corrompu.

Aussi les vocations et les donations affiuent-elles.

Dans toute la chrétienté, Cluny essaime sous forme de prieurés, mais reçoit aussi l'affùiation d'autres monastères souvent plus anciens.

Au début du xn· siècle, l'ordre, relative­ ment centralisé sous la seule autorité de l'abbé de Cluny, compte 10000 moines répartis en 1450 maisons; certaines sont prestigieuses, comme Saint-Martial de Limoges, Lérins, Paray-le-Monial, Moissac, Vézelay ou Saint-Benoît.csur­ Loire.

Cluny suit la règle de saint Benoît, mais insiste sur l'office divin qui occupe presque toute la journée du religieux.

Cette primauté accordée à la liturgie entraîne des conséquences importantes: jeûnes et privations ne paraissent pas essentiels; de même, le travail intellec­ tuel ne s'étend guère au-delà des besoins de l'office.

Surtout, le travail manuel est réduit; les moines acceptent donc d'être entretenus matériellement par d'autres; aussi leurs domaines sont-ils organisés comme les seigneuries laïques.

D'ail­ leurs, pour mieux célébrer le culte divin, l'ordre de Cluny accepte d'être riche.

xe siècle Comme rien n'est trop beau pour rendre gloire à Dieu, il accumule les richesses pour élever et entretenir des sanctuaires magnifiques.

Cluny voit naître successi­ vement trois abbatiales de plus en plus vastes; la troisième, consacrée en 1096 par le pape Urbain Il, chef-d'œuvre d'art roman, est la plus grande église de la chrétienté; elle a été stupidement abattue au début du XIX• siècle et il n'en subsiste qu'un clocheton.

Enfin, Cluny ne vit pas en dehors du monde: ses sanctuaires sont des lieux de pèlerinage, ses abbés contribuent à ré­ former l'Eglise mais aussi à améliorer la société féodale, notamment en diffusant la «paix de Dieu» et la «trêve de Dieu».

A partir du xn• siècle, Cluny connaît des difficultés croissantes dues à des abbés médiocres; mais on lui reproche surtout sa trop grande richesse.

La créa­ tion et le succès de Cîteaux sont dus à ·cette réaction anticlunisienne.

L'HISTOIRE VIVANTE Voir, à Cluny, ce qui reste de l'abbaye ou, à Paray-le-Monial, l'église qui est une réplique, à une moindre échelle, de l'abbatiale de Cluny. 2 / 2. »

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