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La vie intellectuelle au début du XIXe siècle

Publié le 09/12/2021

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La vie intellectuelle au début du XIXe siècle a été fortement marquée par l'action de deux cercles mondains, celui de Mme de Staël et celui de Mme Récamier Ces deux femmes illustres furent amies et eurent beaucoup de relations communes. Tant que vécut Mme de Staël, sa réputation littéraire et mondaine éclipsa le charme plus discret de Juliette Récamier. Le règne intellectuel de Mme Récamier ne commence vraiment qu'après la mort de Mme de Staël. Il se prolonge jusqu'aux derniers temps de la monarchie de Juillet.

« La vie intellectuelle au début du XIXe siècle La vie intellectuelle au début du XIXe siècle a été fortement marquée par l'action de deux cercles mondains,celui de Mme de Staël et celui de Mme Récamier Ces deux femmes illustres furent amies et eurent beaucoup derelations communes.

Tant que vécut Mme de Staël, sa réputation littéraire et mondaine éclipsa le charme plusdiscret de Juliette Récamier.

Le règne intellectuel de Mme Récamier ne commence vraiment qu'après la mort deMme de Staël.

Il se prolonge jusqu'aux derniers temps de la monarchie de Juillet. Dans le salon de Mme de Staël, les préoccupations politiques dominent.

Déjà entre 1789 et 17.92, Mme de Staëlavait tenté vainement d'infléchir la révolution dans le sens de la monarchie constitutionnelle.

Sous le Directoire et leConsulat, elle forme le rêve de devenir la conseillère de Bonaparte.

Elle ne tarde pas à y 'renoncer.

Alors secristallise autour d'elle l'opposition au despotisme naissant.

A partir de 1803, exilée par le Premier Consul, elleorganise pour la vie mondaine son château de Coppet.

Elle y reçoit une société cosmopolite : des Français(Benjamin Constant, Barante, Mathieu de Montmorency, Mme Récamier), des Allemands (Schlegel, ZachariasWerner, le prince Auguste de Prusse), des Suisses (Bonstetten, Simonde de Sismondi).

Dans ce cercle, Schlegeljoue un rôle de premier plan.

Collaborateur dévoué de Mme de Staël, il sert toutes ses volontés.

Cet Allemand quin'apprécie pas Racine, qui déteste Napoléon, incarne assez bien l'atmosphère de Coppet.

La petite cour de Mme deStaël est un asile de liberté, un centre de résistance à l'Empire, un foyer de fermentation littéraire.

On y discute dephilosophie et même de religion.

Beaucoup d'idées y sont remuées, qui fournissent la matière des ouvrages de Mmede Staël et qui, plus tard, alimenteront la pensée romantique. MME RÉCAMIER était l'épouse d'un riche banquier, qui lui avait fait une situation mondaine brillante.

Liée avec Mmede Staël et, comme elle, de tendance libérale, elle refusa de servir le régime impérial.

Ses visites à Coppet où Mmede Staël ne cessait de la réclamer, finirent par la rendre tout à fait suspecte.

Elle dut, pour un temps, s'éloigner deParis.

Le prince Auguste de Prusse, J.-J.

Ampère, Ballanche, Benjamin Constant l'aimèrent passionnément, sansobtenir rien de plus que son amitié En 1819, après des revers de fortune, elle s'installa dans un appartementdépendant d'un couvent de la rue de Sèvres, l'Abbaye-aux-Bois.

« Elle ne tint jamais plus de place dans le mondeque quand elle fut dans cet humble asile » (Sainte-Beuve).

Chateaubriand réussit à fixer les sentiments de cettefemme, qui s'était jusque là dérobée à l'amour.

Elle se montra empressée à soutenir sa gloire.

C'est à l'Abbaye-aux-Bois, que furent révélées devant un public choisi certaines oeuvres du grand homme : Le Dernier Abencerage, d'impOrtants fragments des Mémoires d'outre-tombe.. »

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