LA VERITE MEDICALE (9)Claude Bernard, Louis Pasteur, Sigmund Freud: légendes et réalités de notre médecineLouise L.

« LA VERITE MEDICALE (9) Claude Bernard, Louis Pasteur, Sigmund Freud: lŽgendes et rŽalitŽs de notre mŽdecine Louise L.

Lambrichs Deuxime grande partie ÒClaude Bernard, Louis Pasteur et Sigmund Freud: MŽthodes et rŽalitŽs mŽdicalesÓ Huitime partie du livre ÒMŽthode expŽrimentale et mŽdecineÓ JusquՈ prŽsent, on a vu que la pensŽe scientifique sÕest adaptŽe au domaine du vivant.

Mais sommes-nous dans le domaine de la mŽdecine ? sÕinterroge lÕauteur.

NÕest-on pas plut™t dans la biologie ? PensŽe immŽdiate et mŽdecine: quÕest-ce que la mŽdecine ?AujourdÕhui, la vulgarisation immŽdiate met en avant les thŽories au dŽtriment de la pratique.

On expose la thŽorie avant les faits, et ainsi on oublie dՎclairer la mŽdecine sur ses portŽes et ses limites. Il est vrai que Claude Bernard lui-mme montra lÕexemple de cette dŽrive.

Dans son Introduction, il expose dans deux longues parties les principes de la mŽthode expŽrimentale avant de montrer, dans la troisime, ses applications.

Les expŽriences ne prennent quÕune place dÕexemples.

Bernard a Çune stratŽgie de communicationÈ (p.340), il met en valeur les thŽories et, sÕil avait mis en avant Çses errances expŽrimentalesÈ, cela aurait Çmasquer la fŽconditŽ des conclusions.È (p.340) La pensŽe immŽdiate fonctionne de manire identique è voir schŽma dÕEinstein page 341 è ThŽories gŽnŽrales è Propositions dŽduites de ces thŽories è ExpŽrimentation clinique Ç(..)lÕexpŽrimentation est toujours susceptible dՎclairer autrement la nature de ces sympt™mes et dÕentra”ner une rŽvision de la thŽorie.È (p.342) ÇMais, prŽcise Lambrichs, la pensŽe mŽdicale nÕest pas toute la mŽdecine.È La pensŽe mŽdicale est le support thŽorique rationnel qui soutient et lŽgitime lÕaction mŽdicale, Çle champ de la mŽdecine expŽrimentale est beaucoup plus restreint que celui des faits (É) jamais la mŽdecine scientifique ne couvrira totalement le champ dÕapplication de la pratique mŽdicale.È (p.342) La pensŽe mŽdicale doit normalement tre corrŽlŽe avec une pensŽe Žthique.

Organique et spirituel doivent tre liŽs, ce qui nÕet pas toujours le cas ˆ lՎpoque de Bernard et de Pasteur. Deux positions cohabitent: - Pour Claude Bernard: il a un doute mŽtaphysique mais ne pense pas que le discours scientifique et les valeurs chrŽtiennes peuvent entrer en conflit. - Pour Pasteur: il Çne voit aucune contradiction entre son activitŽ scientifique effrŽnŽe qui chercher par tous les moyens ˆ dominer la nature, et sa foi inŽbranlable en un Dieu bon, crŽateur de lÕunivers.È (p.343) è Position encore chez certains scientifiques actuels, scission entre lՉme Ð qui appartient ˆ Dieu Ð et lÕorganique Ð qui appartient au savant. Et Freud ? Il a une approche plus matŽrialiste: Çen voyant dans la conception du monde et les religions des systmes par lesquels lÕhomme extŽriorise sa propre organisation psychique tout en cherchant ˆ sÕapproprier et ˆ dominer le monde, elle fait de lÕhomme dans sa totalitŽ - organique et psychique - lÕobjet de lÕinvestigation scientifique.È (p.344)1/5www.mediprepa.com. »