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LA VALEUR ÉDUCATIVE DE L'ENSEIGNEMENT DES LETTRES

Publié le 02/07/2020

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« L'épreuve comprend deux parties 1. Vous ferez d'abord de ce texte, à votre gré, un résumé (en suivant le fil du texte) ou une analyse (en reconstituant la structure logique de la pensée, c'est-à-dire en mettant en relief l'idée principale et les rapports qu'entretiennent avec elle les idées secondaires). Vous indiquerez nettement votre choix au début de la copie. 2. Dans une seconde partie, que vous intitulerez discussion, vous dégagerez du texte un problème qui offre une réelle consistance et qui vous aura intéressé. Vous en préciserez les éléments et vous exposerez vos vues personnelles sous la forme d'une argumentation ordonnée, étayée sur des faits et menant à une conclusion. Savoir parler procure un plaisir, ce que je pourrais appeler le bonheur de l'expression. Ce bonheur est fait pour l'essentiel d'un sentiment d'aisance, c'est-à-dire de liberté. Affranchi des limitations que sont les difficultés d'expression, on est plus soi-même, on s'affirme mieux, on vit plus pleinement et sans doute on pense plus nettement. Mais la science du langage nous donne une autre liberté encore, que je crois aujourd'hui précieuse. Elle nous libère de la fascination qu'exercent, sur ceux qui connaissent mal les pouvoirs des mots, les moyens massifs d'expression que sont les affiches, la télévision, les magazines. Un déferlement d'images et de mots nous assaille à chaque instant de notre journée, et jusque chez nous, sans possibilité pour nous de répondre. Enseigner ce que parler veut dire, c'est armer contre le prestige et les pièges du langage, contre ses maîtres-mots, ses clichés et ses slogans; c'est affranchir de leur état d'infériorité ceux qui n'ont pas eux-mêmes un langage exercé. Le «littéraire» doit être celui qui ne se paye pas de mots, mais aussi qu'on ne paye pas de mots. Pour déjouer les pièges, pour préserver la liberté, le maniement d'un français de base ne suffit évidemment pas. Pour garder à l'égard d'un langage et de ses séductions le recul nécessaire à un libre jugement, il faut savoir en pratiquer plusieurs, d'aujourd'hui, et d'hier; être en quelque sorte polyglotte en sa propre langue. On voit combien il importe de reconnaître la diversité des registres de langage, et d'en apprécier l'usage; non pour établir une hiérarchie qui va du vulgaire au distingué, de la roture à la noblesse; mais pour apprendre à jouer de ces différents registres et, en les mettant à la disposition de tous, les arracher peut-être à leurs particularismes sociaux. On voit aussi, dans cette même perspective, de quel secours peuvent être l'enseignement, et l'exercice, même modeste, des langues anciennes pour enrichir la science de notre propre langue. Quand d'une part le langage - et l'esprit - risquent d'être conditionnés par les mass-media (dont les intentions peuvent être moins désintéressées que les nôtres); quand d'autre part le langage le plus parlé est celui des « bulles» de la bande dessinée, celui des clichés et des onomatopées, quand toute l'éloquence du doute et de la révolte se réduit à des « bof» et -des « ralbols», quand la«littérature» se limite pour beaucoup au texte des chansons à la mode, des «tubes»; devant l'indéniable pauvreté d'un langage qui n'a souvent de relief que celui de la violence; alors les études littéraires, à tous les niveaux, doivent remonter le courant de la paresse verbale, enseigner la justesse et la nuance. ...»

« 1 / 2 L'épreuve comprend deux parties 1.

Vous ferez d'abord de ce texte, à votre gré, un résumé (en suivant le fil du texte) ou une analyse (en reconstituant la structure logique de la pen­ sée, c'est-à-dire en mettant en relief l'idée principale et les rapports qu'entretiennent avec elle les idées second aires).

Vous indiquerez nette­ ment votre choix au début de la copie.

2.

Dans une seconde partie, que vous intitulerez discussion, vous déga­ ge rez du texte un problème qui offre une réelle consistance et qui vous aura intéressé.

Vous en préciserez les éléments et vous exposerez vos vues personnelles sous la forme d'une argume ntation ordonnée, étayée sur des faits et menant à une conclusion. 2 / 2. »

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