La Terreur

« MOREAU Manon PH2 Histoire : La politique de la Terreur Au pouvoir depuis 1774, Louis XVI dirige la France à travers une monarchie absolue de droit divin.

A la fin des années 1780, le royaume est en pleine crise.

La France est en proie à des bouleversements politiques majeurs.

Le mécontentement de la population entraine alors l’un des plus grands bouleversements de la société française : la Révolution.

Le roi, gardien de la monarchie absolue, devient peu à peu le symbole d’une société mourante.

En aout 1792, les sans-culottes marchent sur le palais des tuileries et font prisonnier Louis XVI.

Suite à l’exécution de celui-ci le 23 janvier 1793, des mesures particulièrement sévères sont adoptées .

La Terreur est officiellement déclarée par la Convention en 1793.

La Terreur est le terme péjoratif donnée à la période entre 1793 et 1794 durant la Révolution.

C'est un véritable bain de sang dans toute la France, qui prit fin en juillet 1794 avec la chute de Robespierre et de son clan.

On se demande alors, pourquoi la République mène-t-elle une politique de la « Terreur » entre 1793 et 1794 ? Dans une première partie, nous démontrerons que le gouvernement des Montagnards souhaite répondre aux crises multiples de la République par des mesures d’exception.

Ensuite, nous verrons dans un second temps, quelles sont les nouvelles ambitions démocratiques de cette République.

Et enfin, nous nous concentrerons sur le bilan de la « Terreur » et la chute des Montagnards. En avril 1792, l’Assemblée nationale législative décide de rentrer en guerre contre l’Autriche.

Les députés veulent répandre les idées révolutionnaires en Europe et veulent lutter contre les monarques hostiles à la révolution Française.

Le roi se montre favorable à la guerre, espérant secrètement une défaite de la France et le retour de la monarchie absolue.

Louis XVI est donc soupçonné d’avoir une correspondance avec son beau-frère, empereur d’Autriche, lui ayant donné des informations secrètes afin de voir perdre la France.

Le roi est alors assimilé à un traitre.

Le 10 aout 1792, les sans-culottes parisiens envahissent le palais des Tuileries où réside le roi.

La constitution vote la fin de la monarchie, c’est le début de la première République.

Durant le mois de juin, les Girondins sont déclarés « ennemis de la Révolution ».

Ils sont accusés d’être trop inactifs face aux menaces qui pèsent sur la France et seront donc arrêtés et, pour certains, guillotinés.

Ces arrestations entrainent la révolte des régions françaises fidèles aux Girondins (insurrection fédéraliste), qui se feront massacrer par les régiments de la convention (massacres à Nantes, Lyon).

Dès lors, les Montagnards prennent le pouvoir en juin 1793.

Le pays est alors ravagé par la guerre civile, surtout en Vendée, qui se révolte contre la République.

Néanmoins, le pays est aussi menacé de l’extérieur.

En effet, la condamnation de Louis XVI, provoque une coalition des monarchies européennes 1. »