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La tapisserie de BayeuxLa première «bande dessinée».

Publié le 17/05/2020

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« 1 / 2 La tapisserie de Bayeux La première «bande dessinée» La tapisserie de Bayeux est actuellement conservée au musée de cette ville.

On l'a parfois aussi appelée la «tapisserie de la reine Mathilde>>, du nom de l'épouse de Guillaume le Conquérant, mais cela sans aucune justification historique.

Le terme de «tapisserie» est d'ailleurs éga­ lement impropre puisqu'il s'agit en fait d'une broderie exécutée au «point de tige», à l'aide de fils de laine de huit tein­ tes différentes, sur huit bandes de toile de lin beige très fines, qui sont en tout longues de 69,55 rn et larges de 48 à 51 cm.

L'ensemble est remarquablement bien conservé; il est seulement possible qu'il manque quelques scènes à la fin.

L'illustration est divisée en trois regis­ tres.

Le quart inférieur et le quart supé­ rieur comportent des figurations sans rapport les unes avec les autres, sépa­ rées par des traits inclinés: animaux fan­ tastiques, épisodes empruntés aux fables antiques ou scènes de la vie quotidienne; sur les deux dernières bandes toutefois, ces deux registres sont annexés à l'action principale.

Celle-ci se déroule tout au long du registre central qui, à lui seul, occupe en largeur la moitié de la bande.

Une meilleure compréhension des épisodes figurés est assurée par une légende écrite en latin et en grandes capitales, qui court tout au long, juste en dessous du registre supérieur.

Les scènes les plus spectaculaires, les plus dramatiques et les plus célèbres sont celles qui se rapportent à la con­ quête de l'Angleterre en 1066; mais l'ouvrage ne visait pas particulièrement à célébrer ce haut fait; son thème princi- xie siècle pal est plutôt celui du parjure d'Harold, qui s'était engagé par serment à ne pas revendiquer le trône d'Angleterre et qui s'en empara néanmoins au mépris des droits de Guillaume, duc de Normandie; ce dernier dut alors franchir la Manche pour vaincre et tuer son rival à la batail­ le d'Hastings, le 14 octobre 1066.

Ce thème moral et même religieux explique le rôle liturgique de la broderie qui était exposée dans la cathédrale de Bayeux lors de la fête des reliques sur lesquelles Harold s'était parjuré.

L'ouvrage, qui paraît bien avoir été réa­ lisé en Angleterre vers la fin du XI• siè­ cle, réunit 626 personnages, 202 che­ vaux, 41 navires ...

qui ont été visible­ ment tous dessinés par le même artiste.

A cette unité de composition s'ajoute une grande vigueur dans la réalisation où voisinent un réalisme stylisé et expressif, très net dans le registre cen­ tral, et un goût pour les monstres empruntés à l'art nordique, qui figurent aux registres secondaires.

L'artiste a su ménager aussi une progression drama­ tique qui, après des scènes de la vie sei­ gneuriale ou princière, conduit au heurt sanglant des armées normande et anglaise, pour culminer avec la mort d'Harold. 2 / 2. »

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