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PEINTURE: La tapisserie de Bayeux (XIe siècle)

Publié le 09/12/2021

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La première «bande dessinée». La tapisserie de Bayeux est actuellement conservée au musée de cette ville. On l'a parfois aussi appelée la «tapisserie de la reine Mathilde», du nom de l'épouse de Guillaume le Conquérant, mais cela sans aucune justification historique. Le terme de «tapisserie» est d'ailleurs également impropre puisqu'il s'agit en fait d'une broderie exécutée au «point de tige», à l'aide de fils de laine de huit teintes différentes, sur huit bandes de toile de lin beige très fines, qui sont en tout longues de 69,55 m et larges de 48 à 51 cm. L'ensemble est remarquablement bien conservé; il est seulement possible qu'il manque quelques scènes à la fin.

« La tapisserie de Bayeux (XIe siècle) La première «bande dessinée».

La tapisserie de Bayeux est actuellement conservée au musée de cette ville.

On l'aparfois aussi appelée la «tapisserie de la reine Mathilde», du nom de l'épouse de Guillaume le Conquérant, mais celasans aucune justification historique.

Le terme de «tapisserie» est d'ailleurs également impropre puisqu'il s'agit en faitd'une broderie exécutée au «point de tige», à l'aide de fils de laine de huit teintes différentes, sur huit bandes detoile de lin beige très fines, qui sont en tout longues de 69,55 m et larges de 48 à 51 cm.

L'ensemble estremarquablement bien conservé; il est seulement possible qu'il manque quelques scènes à la fin.

L'illustration estdivisée en trois registres.

Le quart inférieur et le quart supérieur comportent des figurations sans rapport les unesavec les autres, séparées par des traits inclinés: animaux fantastiques, épisodes empruntés aux fables antiques ouscènes de la vie quotidienne; sur les deux dernières bandes toutefois, ces deux registres sont annexés à l'actionprincipale.

Celle-ci se déroule tout au long du registre central qui, à lui seul, occupe en largeur la moitié de la bande.Une meilleure compréhension des épisodes figurés est assurée par une légende écrite en latin et en grandescapitales, qui court tout au long, juste en dessous du registre supérieur.

Les scènes les plus spectaculaires, les plusdramatiques et les plus célèbres sont celles qui se rapportent à la conquête de l'Angleterre en 1066; mais l'ouvragene visait pas particulièrement à célébrer ce haut fait; son thème principal est plutôt celui du parjure d'Harold, quis'était engagé par serment à ne pas revendiquer le trône d'Angleterre et qui s'en empara néanmoins au mépris desdroits de Guillaume, duc de Normandie; ce dernier dut alors franchir la Manche pour vaincre et tuer son rival à labataille d'Hastings, le 14 octobre 1066.

Ce thème moral et même religieux explique le rôle liturgique de la broderie quiétait exposée dans la cathédrale de Bayeux lors de la fête des reliques sur lesquelles Harold s'était parjuré.L'ouvrage, qui paraît bien avoir été réalisé en Angleterre vers la fin du XIe siècle, réunit 626 personnages, 202chevaux, 41 navires...

qui ont été visiblement tous dessinés par le même artiste.

A cette unité de compositions'ajoute une grande vigueur dans la réalisation où voisinent un réalisme stylisé et expressif, très net dans le registrecentral, et un goût pour les monstres empruntés à l'art nordique, qui figurent aux registres secondaires.

L'artiste asu ménager aussi une progression dramatique qui, après des scènes de la vie seigneuriale ou princière, conduit auheurt sanglant des armées normande et anglaise, pour culminer avec la mort d'Harold.. »

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