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Michel VIII Paléologue1230-1282Issu d'une famille illustre depuis le XIe siècle

Publié le 23/05/2020

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« Michel VIII Paléologue 1230-1282 Issu d'une famille illustre depuis le XIe siècle (on trouve des Paléologue dans les poésies épiques arabes et occidentales), Michel VIII mena dans les cadres de l'Empire de Nicée la carrière militaire brillante (il fut successivement gouverneur des provinces d'Asie et d'Europe), qui l'a conduit en 1258 et à l'âge de vingt-huit ans sur le trône de l'Empire exilé. Les événements qui précédèrent l'avènement de la dernière dynastie byzantine (qui régna presque deux siècles), méritent d'être brièvement retracés : ils dépeignent l'homme qui fut le fondateur de cette dynastie et le restaurateur de l'Empire et donnent une image vivante, bien que souvent peu flatteuse, des préoccupations et des ambitions de la haute société byzantine, composée à ce moment de familles qui, un demi-siècle auparavant, avaient fondé, après la chute de Constantinople en 1204, un nouvel Empire sur le sol de l'Asie Mineure grecque. La mort de Théodore II Lascaris, en 1258, porta sur le trône de Nicée un enfant de huit ans, Jean IV, fils de l'empereur défunt, dont la tutelle fut confiée, selon le testament de Théodore II, au patriarche Arsénios et à Théodore Mouzalôn, ami fidèle de la famille impériale bien que d'origine modeste.

Les deux tuteurs devenaient régents de l'Empire.

La réaction brutale de l'aristocratie nicéenne quelques jours après la mort de Théodore II Lascaris — les frères Mouzalôn furent sauvagement massacrés dans le couvent impérial de Sôsandra — ne peut être expliquée que par les rancunes longuement accumulées contre Théodore II, du fait de sa politique anti-aristocratique.

Michel Paléologue, alors grand connétable et commandant à ce titre du contingent latin de l'armée impériale, fut choisi pour assumer le gouvernement de l'empire : il prêta serment au jeune empereur Jean IV et fut appelé despote.

Le pas le plus important vers le trône avait été franchi : les monnaies frappées à cette époque représentent, de chaque côté de la croix, l'empereur et le despote, qui ne tardera pas à devenir co-empereur.

Puis l'empereur légitime fut emprisonné et aveuglé, le patriarche Arsénios, tuteur du jeune empereur, destitué ; sur le trône et sur les monnaies de l'empire il n'y aura plus qu'un seul homme, Michel VIII Paléologue.

Rien ne laissait prévoir que cet avènement honteux serait le prélude d'un des règnes les plus glorieux de Byzance.

Michel VIII se défendra d'être un usurpateur et, soucieux de légitimer son accession au trône, ne manquera pas d'évoquer les alliances impériales de sa famille et portera dans sa titulature, outre le nom de Paléologue, ceux de Doukas, Comnène et Ange, à savoir l'ensemble des familles qui avaient régné sur le trône de Constantinople, du milieu du XIe siècle jusqu'en 1204. “ Je suis par toi, Seigneur, élevé à l'empire de ton peuple, c'est Ta droite qui m'a élevé, et je me trouve le chef de tous, persuadé par eux, contraint par eux et ne contraignant personne.

” Voilà comment Michel VIII présente dans son autobiographie son accession au trône : l'idéologie impériale voulait que l'empereur régnant soit l'élu de Dieu, Michel VIII ne pouvait pas être une exception.

Toutefois, la carrière de l'homme et surtout son comportement vis-à-vis du jeune empereur légitime et de ses s œ urs laissent peu de place à cette interprétation : faut-il en effet rappeler que déjà sous Théodore II Lascaris, Michel Paléologue fut soupçonné de convoiter le trône et que sous cette accusation il fut obligé de fuir chez les Turcs d'Iconion d'où il ne revint qu'après avoir assuré Théodore II Lascaris, sous la foi du serment, de sa fidélité à la famille régnante ! On comprend pourquoi le. »

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