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La Syrie

Publié le 15/05/2020

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« 18 janvier 1967 Série C-12 Fiche N• 1567 Syrie 1.

La région désignée sous le nom de Syrie, continuellement habitée depuis l'âge paléolithique, carrefour de civilisations, berceau de religions, théâtre d'innombrables luttes, comprenait le vaste territoire limité par l'Euphrate à l'est, le Taurus au nord, la Méditerranée à l'ouest et l'Arabie au sud.

Après la première guerre mondiale, les rivalités franco-britanniques qui présidèrent au démembrement de la Turquie ont divisé cette Grande Syrie en quatre pays (Palestine, Transjordanie, Liban et Syrie).

2.

La République de Syrie, dont l'indépendance a été proclamée en avril 1946, s'étend sur 184 480 km 2 ; mais une partie de son territoire est désertique, et l'un des grands problèmes du développement économique de ce pays est celui de l'irrigation.

La Syrie possède 5 500 000 hectares de terres cultivables.

Le projet de barrage sur l'Euphrate fera passer de 600 000 à 1 200 000 hectares l'étendue des terres irriguées.

3.

Pays agricole au sol riche, la Syrie a toujours été grand producteur de blé (6 500 000 quintaux en 1965) et d'orge.

Elle cultive également du tabac et du coton et pratique l'élevage (6 millions de moutons et 2 millions de chèvres).

L'industrie (coton­ nades, sucre, ciment, cuir, etc.) ne compte que pour 16% dans le revenu national.

Ses ressources pétrolières, estimées à un milliard de tonnes, ne sont pas encore exploi­ tées.

Une loi de janvier 1965 interdit " l'octroi des concessions pour l'exploitation des richesses minérales ou pétrolières ...

Mais deux oléoducs de l'Irak Petroleum Company aboutissent au port syrien de Banias.

4.

La population de la Syrie (5 250 000 habitants) est formée en majorité de musul­ mans sunnites; mais on compte 500 000 musulmans chiites (les Alaouites), 200 000 Druzes (musulmans ismaéliens), des Kurdes et des chrétiens de rites variés.

Cepen­ dant, malgré ces différences, un très vif sentiment de solidarité arabe unit cette population qui, depuis la guerre de Palestine a connu une extraordinaire instabilité politique: neuf coups d'Etat depuis 1949.

Unie à I'Egypte entre février 1958 et sep­ tembre 1961, la Syrie a fait sécession sous la pression de sa bourgeoisie que les lois sociales de Nasser gênaient.

5.

Depuis le 8 mars 1963, soutenu par l'armée (dont le rôle politique est constant depuis 1949), le Parti Baath (parti de la résurrection arabe), détient le pouvoir.

Cependant une lutte interne divisait le parti, opposant le commandement régional (direction du parti pour la " région » syrienne) au commandement national ou inter­ arabe.

L'organisation des «régionalistes» avait été dissoute le 22 décembre 1965, mais elle l'a emporté sur ses adversaires nationaux (dont les " chefs historiques » du Baath, Michel Aflak et Salah Sitar) qui freinaient l'évolution socialiste du régime, par le coup d'Etat du 23 février 1966.

6.

Le jeune gouvernement (le chef de l'Etat, Nourredine Atassi, est né en 1930), dominé par les militaires, plein d'allant révolutionnaire, veille au maintien des natio­ nalisations (80 Ofo de l'industrie, 40% du commerce extérieur) ainsi qu'à celui d'une réfor~ne agraire très poussée.

Il mène une dure négociation avec l'Irak Petroleum Cy.

Il s'est rapproché de la RAU (accord de défense du 8 novembre 1966), mais tient Nasser pour trop tiède, et, comme ses prédécesseurs, exalte la volonté du peuple syrien d'en finir avec Israël.. »

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