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La société sait-elle vraiment où on trouve le bonheur ?

Publié le 17/05/2020

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« Le bonheur fait vendre, le bonheur est une quête.

La société sait-elle vraiment où on trouve le bonheur aujourd'hui ? A l'heure où l'homme est plus que jamais à larecherche du bonheur est-il vraiment devenu si difficile d'assimiler le bonheur public et le bonheur personnel ? Ou alors le bonheur public est-il juste très parallèle aubonheur personnel ? Toutes questions qui demandent notre attention et une analyse sérieuse. L'image la plus rependue d'un supposé bonheur est, nous le connaissons tous, notre statut.

Tous les médias ayant envahis notre société ce dernier siècle le propagentle bonheur comme le saint graal.

Nous devons avoir une maison, un conjoint, des enfants, une voiture et un travail.

En tout cas c'est ce que nous disent les sériesaméricaines, les films et la publicité.

Toute la société se fixe un seul et unique but ; correspondre à cette image du bonheur.

Le bonheur public et bonheur personnelsemblent être devenus semblable.

Et ceci est très bien illustré dans le cours de Monsieur Harck professeur du cours de morale.

Lorsqu'il demanda à l'une de sesclasses dans qu'elles conditions elle se voyait dans 10ans.

Et tous les élèves sous la même bannière brandirent l'image enseignée par nos médias ; une maison, unconjoint, des enfants, une voiture et un travail.

Toujours dans le même cadre de cours une autre question est posée : Serez-vous heureux ? Et une fois encore lesélèves ont prouvé leurs capacités d'apprentissage de la boite à images de leur salon.

Tous allaient vivre heureux selon eux.

Visiblement nous avons devant nous devéritables futurs Barbie et Ken. Cependant, ne faisons pas de jugement trop hâtif.

En effet nous ne pouvons pas vraiment déduire que si la majorité des élèves de cette classe à une vision du bonheurpersonnel parallèle au bonheur public, ils ne savent pas les séparer.

En effet il est possible que les élèves aient un bonheur personnel qui corresponde au bonheurpublic.

Nous remarquerons cependant que les personnes telles que les populations nomades, telles que les Roms et autres gens du voyage n'ayant pas accès auxmédias comme nous, ne partagent pas la même conception du bonheur.

Leur bonheur, leur fierté ne se basent pas sur un cocon familial restreint à quelques membres,ni dans la belle voiture et certainement pas dans la belle maison.

Il est donc difficile ici de mettre une corrélation entre notre société et la difficulté d'assimiler lesbonheurs.

Mais nous remarquons cependant que certains membres de notre société sont loin du bonheur public. Toujours est-il qu'en dehors du statut que nous occupons dans nos vies, il y a d'autres origines au bonheur.

En effet, les avoir est aussi une source de bonheur.

N'est-ilpas agréable de ne pas pouvoir manger à sa fain mais de manger à sa gourmandise? N'est-il pas agréable de ne pas avoir un toit pour dormir mais vivre sous un toit?L'argent aussi régit le bonheur.

Le pouvoir qu'il nous procure nous donne une existence.

Et les médias l'ont bien compris.

Impossible d'écouter une réclame sans qu'onne vous parle de votre bonheur et de votre argent.

Les deux font la paire.

Notre bonheur est achetable à gré.

Nous ne sommes plus de simples Hommes, nous sommesdes «Hommes modernes©».

Avoir de l'argent rend heureux; il évite les suicides en fin d'année en tout cas. Cependant un adage nous dis ceci : « L'argent n'apporte pas le bonheur » et certain petits malins y ajouteront « mais il y contribue ! ».

Et c'est vrai, bien que l'argentapporte prospérité et éloigne les soucis budgétaires, il ne nous éloigne pas de la maladie, de la vieillesse, de la déception, de la déprime, de la solitude, du stress dutravail.

Et bien qu'il épargne les épaules de l'Homme il ne le sauve pas pour autant.

Pourtant le suicide est le drame d'un homme éprouvé et ce phénomène se produitdans toutes les classes sociales confondues.

D'ailleurs la cause majeure des suicides ne sont pas les préoccupations budgétaires.

Mais le stress, l'anxiété, la solitude etles situations sociales difficiles favorisent amplement ce phénomène.

Et ce n'est pas un iPhone, une belle voiture ou un compte en banque grassouillet qui fera officede vaccin.

Les avoirs et l'argent sont bien peu de chose pour le bonheur personnel.

Pourtant les petits malins avec leurs « mais il y contribue ! », brandissent encore lebonheur public que nous vend une anorexique au sourire Colgate sur notre écran plasma. Par contre une autre source au bonheur existe ; le plaisir de paraitre.

Nous connaissons la joie que l'ont ressent lorsqu'on reçoit un compliment.

Et que ferions nouspas pour en recevoir ! Nous perdons du poids avec des pilules, nous nous badigeonnons de parfum qui coûte le prix d'un resto, la gente féminine en plus de sepeinturlurer tout les matins se refait des seins par quelque coup de bistouris pendant que les hommes font une course sur qui aura la plus grosse montre et leschaussures les plus chic.

Il y a ici pas d'amalgame entre la beauté et le vestimentaire.

Mais nous pouvons considérez que les deux sont très fortement lié.

Avez-vousdéjà vus une femme le matin avant et après la salle de bain? Tous hommes vous le dirons ; Tout papillon commence par être une chrysalide.

Être beau rend vraimentheureux.

Regardez le bonheur dont les précieux font preuves avec leurs regards condescendant.

Ils savent qu'il sente bon, ils savent qu'ils sont bien habillés, ils saventqu'ils sont beaux.

Mais le plaisir de paraitre n'apporte pas que le bonheur de paradé.

Il apporte aussi une réussite sociale sans conteste.

En effet des études on prouvéque les gens dit « beaux » réussissaient mieux dans la vie.

Et ce, bien que le bonheur public s'accorde à dire qu'il ne faut pas être beaux pour être heureux. Pourtant, malgré l'atout social des belles personnes et le bien être qui en résulte tout n'est pas rose pour autant.

Tout l'artéfact que nous utilisons pour notre paraitrenous dénature.

Nous tombons dans la normalité, nous nous agenouillions devant la majorité.

Ainsi si la mode nous dit que la beauté c'est des jeans en patte d'éléphantridicule, nous aurons tous des jeans ridicules.

La mode contrairement à ce que l'on pense n'est pas une course à la créativité mais une prison pour la multi culturalité.Comment pouvons-nous réellement prétendre au bonheur si nous sommes soumis une pression sociale? Pour reprendre Rabelais la personne est différente dupersonnage par la dénaturation du besoin de paraitre.

Le bonheur public qu'est celui de paraitre n'est peut-être pas toujours le même que le bonheur personnel.

Et cecitrès bien visible par rapport à la contre culture, comme celle des Rastafari.

Qui préfèrent largement désobéir aux bonheurs publics.. »

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