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La seule manière de défendre la langue française, c’est de l’attaquer

Publié le 18/05/2020

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« La seule manière de défendre la langue française, c’est de l’attaquer C’est ainsi que Proust, en 1908, écrit une lettre à Mme Strauss, dans sa Correspondance.

Dans cette lettre, il explique que « la seule manière de défendre la langue française, c’est de l’attaquer.

» Ces deux attitudes semblent à premières vues paradoxales, la défense étant le strict opposé de l’attaque.

Mais nous allons étudier ici comment l’attaque peut constituer un outil de défense de la langue, comme semble le penser Proust.

Il s’agit de savoir comment l’attitude d’attaque prônée par l’auteur peut être un élément efficace de défense de la langue.

Il s’agira dans un premier temps de définir la notion de défense de la langue, et pourquoi cela semble-t -il nécessaire à de nombreux intellectuels français, puis de montrer comment cette attitude d’attaque, qui semble à première vue opposée à la défense, peut en fait apporter à la langue française.

Enfin, nous verrons comment d’autres stratégies peuvent être utilisées afin de défendre le français. I.

Pour quoi devoir défendre la langue française ? • Que doit -on défendre, qu’il y a-t -il à protéger, en d’autres termes, qu’est -ce que cette langue française qu’il faudrait préserver ? 1635, cardinal Richelieu fonde académie française : « nettoyer la langue des ordures qu’elle avait contractées, ou dans la bouche du peuple, ou dans la foule du palais et dans les impuretés de la chicane ou par le mauvais usage des courtisans.

» Clairement attitude de défense, relever la langue, la sortir des modifications apportées par bassesse du peuple.

A sa suite, apogée idée de défense, XVII opère sorte de mise en ordre, renforcer la langue, en faire un outil administratif.

Epuration des néologismes, archaïsmes, provincialismes.

Langue de l’unité, renforcer cette unité en la structurant. Idée toujours valable à présent, langue française rattache à appartenance, culture, prestige -> faut la préserver. Egalement la protéger face à la puissance des autres langues, le latin au XVI, ou l’expansion de l’anglais aujourd’hui. Dans sa correspondance, Proust exprime le fait qu’il n’y ait aucune certitude de la langue française, pas même grammaticale.

Rejette idée d’une langue qui existerait en dehors des écrivains qu’il faudrait protéger.

« Cette idée qu'il y a une langue française, existant en dehors des écrivains et qu'on protège, est inouïe ».

Ce sont les écrivains qui font la langue, eux qui l’inventent et la réinventent. Autre exemple, écrivains de la littérature monde, protéger une certaine forme de littérature française (à chercher) • Charge morale, obligé par quelqu’un faire ça ? Pour Proust ici semble être une tâche, une obligation.

Mais qui nous confère cette tache, d’où vient cette obligation ? Peut-être une tache intrinsèque, véritable désir de protéger cette langue, de la sauvegarder.

Idée de grandeur de la France va de pair avec grandeur de la langue, lors affirmation langue au XVI sorte de mission de la préserver.

Peut également être imposée, au XVII le renforcement de la monarchie va de paire avec renforcement de la langue, c’est le pouvoir d’Etat qui oblige à cette défense.. »

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