Databac

La sensibilité dans le théâtre du 18ième siècle.

Publié le 09/12/2021

Extrait du document

Ci-dessous un extrait traitant le sujet : La sensibilité dans le théâtre du 18ième siècle.. Ce document contient 0 mots. Pour le télécharger en entier, envoyez-nous un de vos documents grâce à notre système d’échange gratuit de ressources numériques ou achetez-le pour la modique somme d’un euro symbolique. Cette aide totalement rédigée en format pdf sera utile aux lycéens ou étudiants ayant un devoir à réaliser ou une leçon à approfondir en : Littérature
Le théâtre traditionnel fait effort pour s'adapter à la mentalité nouvelle. Voltaire soutient que l'attendrissement peut constituer le ressort de la tragédie aussi bien que la terreur et la pitié. Zaïre avec ses conflits de sentiments est le type de la tragédie attendrissante. La comédie évolue dans le même sens. Les pièces de Destouches tentent de concilier le rire et l'émotion, l'analyse psychologique et la sensibilité moralisatrice. Chez Marivaux, le comique disparaît presque complètement pour faire place à une sentimentalité délicate.

« La sensibilité dans le théâtre du 18ième siècle. Le théâtre traditionnel fait effort pour s'adapter à la mentalité nouvelle.

Voltaire soutient que l'attendrissement peutconstituer le ressort de la tragédie aussi bien que la terreur et la pitié.

Zaïre avec ses conflits de sentiments est letype de la tragédie attendrissante.

La comédie évolue dans le même sens.

Les pièces de Destouches tentent deconcilier le rire et l'émotion, l'analyse psychologique et la sensibilité moralisatrice.

Chez Marivaux, le comiquedisparaît presque complètement pour faire place à une sentimentalité délicate.Mais les anciens genres dramatiques correspondent mal à la sensibilité du siècle.

On essaie donc de trouver desformules plus modernes.

De la comédie sentimentale, telle que la concevait DESTOUCHES, sort la comédielarmoyante, ainsi appelée parce qu'elle veut arracher des larmes en offrant un spectacle attendrissant etmoralisateur.

Nivelle de la Chaussée est le créateur du genre.

Dans Le Préjugé à la mode, Mélanide, La Gouvernante,il traite des sujets romanesques, présente des personnages vertueux, développe des thèses édifiantes.

La comédielarmoyante aboutit à son tour au drame bourgeois, dont la théorie est formulée par Diderot.

Les sujets en sontempruntés à la vie familière, et l'homme y est étudié non plus comme un être abstrait, mais en fonction de sacondition sociale, motif déterminant de son destin.

La tentative était originale, mais les drames bourgeois deDiderot, aussi bien que ceux de Beaumarchais, sont des oeuvres manquées.

Autre représentant du genre, SEDAINE,qui ne fut qu'un écrivain de second ordre, avait fait une dure expérience de la vie.

Fils d'un architecte ruiné, il avaitdû travailler comme tailleur de pierres pour subsister et soutenir les siens.

Puis il avait acquis un certain renomcomme poète et auteur d'opéras-comiques.

Poussé par les conseils et P exemple de son ami Diderot, il donne en1765 Le Philosophe sans le savoir, où il s'efforce de réhabiliter la condition de marchand.

Ce drame bourgeois quiest, selon Diderot, un modèle de « vrai goût », de « vérité domestique », connut un succès durable attesté ausiècle suivant par l'enthousiasme de George Sand, qui écrivit une suite au Philosophe sans le savoir : Le Mariage deVictorine.. »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles