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LE THÉÂTRE AU 20e SIÈCLE

Publié le 09/12/2021

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Rôle fondamental désormais assigné au metteur en scène, souci de trouver un large public au moment où le cinéma va s'imposer comme nouvelle forme d'expression, caractérisent le théâtre du 20e siècle qui attendra les années 50 pour explorer des voies véritablement nouvelles malgré la contribution, dès les années 30, d'écrivains prestigieux à l'enrichissement du répertoire. I. L'AVÈNEMENT DU METTEUR EN SCÈNE. Dès la fin du 19' s. apparaît à côté de l'auteur et de l'acteur, jusque là prédominants, le metteur en scène qui participe comme créateur à part entière à la représentation théâtrale par la recherche d'une interprétation et d'éléments scéniques originaux propres à traduire sa vision personnelle d'une oeuvre dramatique. André Antoine, au nom du naturalisme, s'attache à une reconstitution exacte de la réalité sociale sur la scène ; J. Copeau, G. Pitoëff, Ch. Dullin, L. Jouvet et G. Baty, cherchent avec des tendances diverses à servir les grands textes par le jeu des comédiens et la scénographie. Animateurs soucieux d'action culturelle, ils essaient d'engager avec des spectateurs réguliers, un dialogue sur les grandes pièces qu'ils font découvrir. Déjà F. Gémier avait jeté les fondements d'un théâtre populaire.

« LE THÉÂTRE AU 20e SIÈCLE Rôle fondamental désormais assigné au metteur en scène, souci de trouver un large public au moment où le cinémava s'imposer comme nouvelle forme d'expression, caractérisent le théâtre du 20e siècle qui attendra les années 50pour explorer des voies véritablement nouvelles malgré la contribution, dès les années 30, d'écrivains prestigieux àl'enrichissement du répertoire. I.

L'AVÈNEMENT DU METTEUR EN SCÈNE. Dès la fin du 19' s.

apparaît à côté de l'auteur et de l'acteur, jusque là prédominants, le metteur en scène quiparticipe comme créateur à part entière à la représentation théâtrale par la recherche d'une interprétation etd'éléments scéniques originaux propres à traduire sa vision personnelle d'une oeuvre dramatique.André Antoine, au nom du naturalisme, s'attache à une reconstitution exacte de la réalité sociale sur la scène ; J.Copeau, G.

Pitoëff, Ch.

Dullin, L.

Jouvet et G.

Baty, cherchent avec des tendances diverses à servir les grandstextes par le jeu des comédiens et la scénographie.

Animateurs soucieux d'action culturelle, ils essaient d'engageravec des spectateurs réguliers, un dialogue sur les grandes pièces qu'ils font découvrir.

Déjà F.

Gémier avait jeté lesfondements d'un théâtre populaire. II.

LES VOIES TRADITIONNELLES 1.

Permanence du boulevardSi le vaudeville, le plus connu fait toujours recette, on peut cependant distinguer : le très populaire Sacha Guitry quirelève des intrigues minces par la vivacité d'un dialogue superficiel mais étincelant d'impertinence et de drôlerie(Désiré 1927) ; Marcel Achard qui séduit par un mélange de farce, de rêve et de fantaisie (Jean de la Lune, 1929 ;Patate 1957) ; et plus tard André Roussin, auteur prolifique à succès.L'inspiration satirique donne plus d'intérêt aux oeuvres d'Edouard Bourdet (Vient de paraître, 1927, satire des milieuxlittéraires), Jules Romains (Knock, 1923, satire d'un médecin charlatan), Marcel Pagnol (Les Marchands de gloire,1925 ; Topaze, 1928, critique des abus d'influences ; trilogie marseillaise César, Fanny, Marius, comique etpopuliste).Armand Salacrou, « vaudevilliste métaphysique », joint au sens de la farce, une réflexion sur la société et ladestinée humaine et milite pour la justice sociale, débordant le cadre du boulevard (L'Archipel Lenoir, 1947 ;Boulevard Durand, 1960). 2.

Renaissance du théâtre littéraireSans bouleverser les formes de la dramaturgie en vigueur, des écrivains brillants, par ailleurs poètes ou romanciers,renouvellent le répertoire par l'introduction d'un style et d'une inspiration très personnels ; ils utilisent souvent lesmythes antiques pour exprimer des préoccupations modernes et la Seconde guerre mondiale leur inspire des dramesfondés sur le tragique de l'homme et de l'histoire.Paul Claudel (1868-1955).

D'inspiration chrétienne, remarquable par sa puissance lyrique et sa densité dramatique,son oeuvre théâtrale est restée à peu près ignorée du grand public à l'exception de L'Annonce faite à Marie (1910)avant d'être montée par J.L.

Barrault après la guerre.

Remaniés par l'auteur « qui pensait totalement les problèmesde la scène » dans les perspectives les plus modernes, Le Soulier de Satin (monté en 1943), Partage de Midi,L'Échange et Tête d'or ont eu un grand retentissement.Jean Cocteau (1889-1963) redécouvre la Grèce, ses mythes et la tragédie, avec Orphée (1926) et La Machineinfernale (1934 ; actualisation du mythe d'OEdipe).Jean Giraudoux (1882-1944) imprime à ses pièces (sujets empruntés à la Bible, aux mythologies antiques etgermaniques ou à une réalité de fantaisie) la grâce du rêve et de l'imagination, l'humour et la poésie d'un langagespirituel brillant et précieux.

Créateur optimiste de personnages en quête de bonheur terrestre (Amphitryon 38, 1929; Intermezzo, 1933), il introduit aux approches de la guerre un ton tragique dans Electre (1937) et La guerre deTroie n'aura pas lieu (1935).Henry de Montherlant (1896-1972), à travers 15 pièces, de La Reine Morte (1942) à La Guerre civile (1965),présente, dans un style classique, vigoureux, des héros orgueilleux et narcissiques, tendus vers un idéal austèremais souvent victimes de leur aveuglement sur eux-mêmes, dans la quête de leur être véritable.Jean Anouilh (né en 1910).

Son oeuvre abondante se caractérise par une incomparable virtuosité de dramaturge, unréel sens comique et une langue poétique qui ne reculent toutefois pas devant les effets faciles.

Roses, Noires,Brillantes, Grinçantes ou Costumées, ses pièces montrent des héros hantés par la nostalgie de l'adolescence,refusant de sacrifier la pureté de leurs ambitions et de leurs rêves aux compromissions de la vie (Antigone, 1944).De fantaisiste et grinçante, la satire sociale est devenue au cours de son oeuvre de plus en plus impitoyable etféroce.Jean-Paul Sartre (1905-1980), a vu dans le théâtre la forme la plus efficace pour communiquer au public sesconceptions sur la liberté et l'histoire.

D'une double inspiration politique et philosophique, le drame sartrien évoque «des caractères en train de se faire, le moment du choix, de la libre décision qui engage une morale et toute une vie», et l'histoire devenue le lieu de la tragédie et de la catastrophe (Les Mouches, Morts sans sépulture, Les Mainssales, Le Diable et le Bon Dieu).

L'originalité de ce théâtre d'idées tient moins à la forme, parfois pesammentdidactique, qu'à la permanence d'un même projet (cf.

Existentialisme, p.

111).Albert Camus (1913-1960), passionné de théâtre, illustre dans Caligula et Le Malentendu ses idées sur l'absurde,dans L'État de siège, fable allégorique, les thèses de son roman La Peste, et dans Les justes, drame politique, le. »

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