Databac

La Sainte-ChapelleUn discret joyau.

Publié le 17/05/2020

Extrait du document

Ci-dessous un extrait traitant le sujet : La Sainte-ChapelleUn discret joyau. Ce document contient 437 mots soit 1 pages. Pour le télécharger en entier, envoyez-nous un de vos documents grâce à notre système gratuit d’échange de ressources numériques. Cette aide totalement rédigée en format pdf sera utile aux lycéens ou étudiants ayant un devoir à réaliser ou une leçon à approfondir en Histoire-géographie.

« 1 / 2 La Sainte-Chapelle Un discret joyau La Sainte-Chapelle de Paris est l'un des chefs-d'œuvre de l'art gothique.

En 1239 et en 1241, Saint Louis acquiert de l'empereur d'Orient certai­ nes reliques de la passion du Christ con­ servées à Constantinople, en particulier la couronne d'épines et un grand mor­ ceau de la croix.

Pour les abriter dignement, le roi décide d'élever dans son palais une nouvelle chapelle.

Les travaux sont confiés à Pierre de Montreuil, auquel on doit aussi la nef de Saint-Denis; ils sont rapi­ dement menés puisque la chapelle, com­ mencée en 1243, est consacrée en 1248.

Elle est longue de 36 rn, large de 17, et sa flèche s'élève à 75 rn au-dessus du sol; sa double destination, comme cha­ pelle palatine et comme reliquaire, en explique la structure et la décoration.

Comme toutes les chapelles palatines, l'édifice comporte deux étages: le second, dit «chapelle haute», est destiné au prince et à ses proches; la nef y cul­ mine à 20 ,50 rn au-dessus du sol.

Le rez-de-chaussée, dit «chapelle basse», est réservé au personnel et comporte une nef, également unique, haute de 6,60 m.

Un porche à deux étages dessert les deux niveaux.

Pour rendre les reliques bien visibles, l'architecte éclaire au maximum l'inté­ rieur de la chapelle haute; il accentue donc l'évidement et la légèreté qui caractérisent déjà les édifices religieux parisiens.

On arrive ainsi à une rayon­ nante châsse de verre où, de part et d'autre d'une nef unique, quinze longues fenêtres s'ouvrent entre les fines colon­ nes soutenant la retombée des voûtes.

1243 La maçonnerie se borne à encadrer des verrières qui constituent l'essentiel de la construction.

L'architecture vaut surtout par son équilibre, sa finesse et sa sobriété.

La sculpture, malgré sa haute qualité, se remarque peu; pourtant, les statues pla­ cées à mi-hauteur, le long des piliers dont elles sont complètement indépen­ dantes, présentent des drapés fort élé­ gants.

Voûtes et murs sont recouverts de peintures, très largement restaurées, qui accentuent le caractère précieux de l'ensemble.

Les vitraux sont particulière­ ment remarquables.

Dans un décor géo­ métrique, où la simplicité le dispute à une technique élaborée, se succèdent de multiples panneaux de petite taille, aux couleurs vives, souvent très proches des enluminures des manuscrits.

Les dimen­ sions restreintes de l'édifice imposent au verrier un style raffiné, bien différent du style monumental des cathédrales.

La plupart des scènes reprennent les épiso­ des de la Bible annonçant la vie et la passion du Christ.

La Sainte-Chapelle servira de modèle pour de nombreux édifices français et étrangers; elle contribuera ainsi à la dif­ fusion et à l'évolution de l'art gothique.

Profanée en 1791, elle a été restaurée grâce aux architectes Duban, Lassus et Viollet-le-Duc. 2 / 2. »

Liens utiles