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La révoltedes croquantsPlusieurs révoltes de paysans se produisirent à la fin du XVIe siècle et au début duXVIIe siècle, surtout dans le Périgord, leLimousin et le Quercy.

Publié le 18/05/2020

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« 1 / 2 La révolte des croquants Plusieurs révoltes de paysans se produi­ sirent à la fin du XVIe siècle et au début du XVIIe siècle, surtout dans le Périgord, le Limousin et le Quercy.

Elles n'étaient pas dirigées contre les seigneurs, mais contre l'administration sociale et l'augmentation des charges fiscales.

Les premières révoltes En 1594, quelques milliers de paysans du Périgord et du Limousin, victimes de la misère, prirent les armes.

Ils se plaignaient de l'augmentation des charges fiscales, en particulier de la taille, qui avait cessé d'être une redevance au seigneur pour devenir au XVe siècle un impôt royal direct et perma­ nent, dont la perception entraînait de grandes injustices.

Les révoltés furent appe­ lés "tard-avisés" (les guerres civiles s'étant alors apaisées) ou "croquants" (peut -être du village de Crocq ou du cri de ralliement des paysans désignant ceux qui les "dévo­ raient").

Ils attaquèrent les receveurs d'im­ pôts, investirent des châteaux et des villes.

Leur mouvement s'étendit à l'Agenais, au Quercy, à la Saintonge.

En 1595, les pay­ sans demandèrent que les États du Périgord fussent chargés de la levée des impôts, mais la noblesse locale s'y opposa.

Les croquants furent vaincus par Chambaret.

La diminu­ tion de la taille et l'abandon des arriérés cal­ mèrent l'insurrection.

Les révoltes du XVIIe siècle En 1624, le système des "élections" fut insti­ tué en Quercy pour la répartition de la taille, jusqu'alors confiée aux Etats de la province, ce qui entraîna une nouvelle révolte.

Les insurgés ne purent prendre Cahors et furent fin du XVIe siècle­ début du XVIIe siècle écrasés par le maréchal de Thémines, gou­ verneur du Quercy.

Les principaux chefs, Douat et Sarrau, furent exécutés.

D'autres révoltes se déclenchèrent, en 1625 à Lyon et Montpellier, en 1628 à Amiens et Laval.

En 1637, un nouveau mouvement parti de l'Angoumois s'étendit de la Loire à la Garonne et gagna le Languedoc.

En Périgord, les révoltés, avec à leur tête un gentilhomme, La Motte La Forêt, prirent Bergerac, mais se dispersèrent à l'arrivée des troupes royales.

Les principaux responsables ne bénéficièrent pas de l'amnistie générale.

Il y eut encore d'autres soulèvements au XVIIe siècle, mais le renforcement de l'État dans la seconde moitié du siècle mit fin aux révoltes paysannes.

Ces mouvements ne furent pas des luttes sociales et n'étaient pas dirigés contre l'autorité des seigneurs et du roi.

Elles réclamaient le maintien des privi­ lèges provinciaux face à la centralisation croissante de l'administration.

Repères chronologiques 1571 : grève des imprimeurs à Paris et à Lyon -1572 : la Saint-Barthélémy - 1593 : couronnement d'Henri IV - 1598 : publication de l'Édit de Nantes - 1610 : assassinat d'Henri IV par Ravaillac ; Louis XII roi -1624 Richelieu chef du conseil du roi. 2 / 2. »

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