Databac

La révolte des canuts: Les damnés de la terre.

Publié le 17/05/2020

Extrait du document

Ci-dessous un extrait traitant le sujet : La révolte des canuts Les damnés de la terre. Ce document contient 401 mots soit 1 pages. Pour le télécharger en entier, envoyez-nous un de vos documents grâce à notre système gratuit d’échange de ressources numériques. Cette aide totalement rédigée en format pdf sera utile aux lycéens ou étudiants ayant un devoir à réaliser ou une leçon à approfondir en Histoire-géographie.


Insurrection des ouvriers de l'industrie de la soie à Lyon, en 1831. Sa cause principale fut la baisse constante des salaires, provoquée par la concurrence étrangère croissante : un canut, qui gagnait de 4 à 6 francs par jour sous l'Empire, recevait entre 18 et 25 sous en 1831 pour 15 heures de travail. Réunie par le préfet, une commission de patrons et d'ouvriers fixa un salaire minimal, que certains patrons refusèrent d'appliquer. Les canuts se rassemblèrent alors à la Croix-Rousse, le 21 nov. 1831, et leur insurrection armée les rendit maîtres de la ville (22 nov.). Le gouvernement Casimir Perier les traita en rebelles et désavoua l'initiative du préfet. L'ordre fut rétabli le 5 déc. par le maréchal Soult, et Lyon fut occupée sans combat par 20 000 hommes. Les canuts n'obtinrent aucune satisfaction de leurs revendications.

CANUTS (Révolte des). Nom donné à l'insurrection des ouvriers de la soie à Lyon en 1831. Elle fut le premier mouvement ouvrier de masse en France et eut pour origine la baisse constante des salaires due à la concurrence étrangère, notamment anglaise. Afin de trouver une solution et sur la médiation du préfet, un tarif minimum des salaires fut négocié entre patrons et ouvriers. Ce fut le refus de certains fabricants de soie d'appliquer cette décision qui provoqua l'insurrection. Les canuts soulevèrent tous les quartiers ouvriers de Lyon, obligeant les troupes de la ville à se retirer dans la nuit du 22 au 23 novembre. Le gouvernement de Casimir Perier déclara les canuts rebelles et confia à Soult et au duc d'Orléans le rétablissement de l'ordre. Le mouvement fut écrasé en décembre 1831.

« 1 / 2 La révolte des canuts Les damnés de la terre «Vivre en travaillant ou mourir en com­ battant», proclamaient les drapeaux noirs des canuts insurgés.

Ce nom dési­ gnait les artisans de la soie lyonnais tra­ vaiUant à façon pour les négociants.

Ces derniers fournissaient la matière premiè­ re, vendaient les tissus, payaient aux pièces et tenaient les canuts sous leur loi.

Dans les vieux quartiers de la ville ou les communes voisines de la Croix­ Rousse et de la Guillotière, les artisans s'activaient autour de hauts métiers.

Seize à dix-huit heures de travail par jour étaient souvent nécessaires -pour VIVre.

L'industrie de la soie, après un remar­ quable essor dl).

à la vulgarisation des métiers Jacquard, fut atteinte par la crise de 1830 touchant sévèrement tou­ tes les industries de luxe.

La concurren­ ce étrangère croissante imposait la bais­ se du prix de revient et donc des salai­ res.

Le prix des façons ne cessait de chuter, celui du pain montait.

Les canuts gagnaient, en 1831 , trois ou quatre fois moins que sous l'Empire.

Groupés dans la Société des mutuellis­ tes, ils décidèrent de se défendre.

Leur comité établit un prix minimal des façons.

Ils demandèreqt l'intervention du préfet.

Leur donnant rai~on, celui- ci s'entremit pour faire accepter leur pro­ position, mais la majorité des mar­ chands ne voulut rien entendre.

Alors, le 2! novembre 1831, les can11ts se ras­ semblèrent pour manifester .

L'autorité militaire fit occuper les principaux points de la ville par la troupe et par la garde nationale.

Cette dernière tira et ce 1831 fut l'insurrection.

La troupe, surprise dans les rues étroites reliées à travers les maisons par les. »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles