Databac

LA RÉSISTANCE

Publié le 16/05/2020

Extrait du document

Ci-dessous un extrait traitant le sujet : LA RÉSISTANCE Ce document contient 853 mots soit 2 pages. Pour le télécharger en entier, envoyez-nous un de vos documents grâce à notre système gratuit d’échange de ressources numériques. Cette aide totalement rédigée en format pdf sera utile aux lycéens ou étudiants ayant un devoir à réaliser ou une leçon à approfondir en Histoire-géographie.

« LA RÉSISTANCE Introduction : Parallèlement à la guerre des armées, une guerre souterraine a été menée, dans les territoires dominés par l'Allemagne,par les patriotes des pays envahis et par les adversaires politiques du nazisme et du fascisme : c'est la Résistance. I.

Causes et caractères de la Résistance. A.

Causes.— Révolte du patriotisme humilié— Répulsion idéologique des chrétiens, des démocrates, des libéraux, des marxistes à l'égard des doctrines nazies, défi aux droits del'homme et aux principes chrétiens ; solidarité morale ou politique avec les ennemis de l'Axe.— Réquisition par les Allemands de travailleurs.

qui vont grossir les maquis pour s'y soustraire.— Représailles sanglantes des occupants, qui, faisant des martyrs, engendrent plus de haine que de peur. B.

Caractères.Elle s'est développée• sous forme d'associations clandestines dont les membres appliquent des mots d'ordre secrets dans leur activité professionnelle(sabotages des cheminots) et paralysent des services indispensables à l'armée allemande ;• sous forme de maquis militairement organisés, ravitaillés par les paysans, regroupant dans les régions forestières ou accidentées lesréfractaires au S.T.O.

et les individus traqués.Elle est soutenue de Londres• moralement : par les émissions de la B.B.C.,• matériellement : par des parachutages d'armes, qui permettent d'organiser des coups de main contre la Wehrmacht.Elle a élaboré un programme de reconstruction imprégné d'esprit social et anticapitaliste (nationalisations,participation des travailleurs à la gestion des entreprises).Elle s'est partagée entre deux tendances : communistes, qui attendent des Russes la libération ; modérés, des socialistes à la droitenationaliste, qui l'attendent des Américains. II.

Les aspects nationaux de la résistance. A.

La résistance nationale dans les pays occupés.• Europe du Nord-Ouest elle est conduite par les classes supérieures heurtées dans leur libéralisme foncier (église catholique, étudiants enBelgique ; église luthérienne, magistrature en Norvège).• France : le prestige du maréchal Pétain en retarda la formation jusqu'en 1941 et maintint ensuite la plus grande partie des classesaisées dans l'attentisme; elle s'est recrutée surtout dans les classes populaires, bien que l'armée, l'université, la haute administration luiaient fourni des cadres ; divisés en F.T.P.

(Francs-Tireurs Partisans) communistes, et F.F.I.

(Forces françaises de l'Intérieur) gaullistes, lesmaquis, nombreux à partir de 1943, obéissent au Conseil national de la Résistance.• Europe de l'Est et du Sud : elle commença très tôt et prit des proportions plus importantes.

Exemple de la Yougoslavie : deuxrésistances, celle des débris de l'armée yougoslave regroupés autour du général royaliste Mihailoviez, celle des communistes autour deJoseph Broz (Tito); la seconde anéantit la première, qui avait accepté de collaborer contre elle avec les Allemands, et nettoya le paysavant l'intervention de l'étranger. B.

La résistance italienne et allemande.• Italienne : à l'extérieur, « fuorisciti » (Saragat, Nenni, Nitti), qui fondent à Toulouse un Comité de concentration antifasciste (1941) ; àl'intérieur, reconstitution de partis clandestins lorsque le régime est ébranlé par les défaites et les privations ; grèves au printemps de1943 ; l'esprit de fronde atteint l'état-major fasciste et la cour : Mussolini contraint de se démettre par le Grand Conseil fasciste, le 25juillet 1943; arrêté sur ordre du roi ; dans la république sociale de Salo (Italie du Nord) instituée par Mussolini après sa libération par desparachutistes allemands, en septembre 1943, grèves, sabotages contre les troupes allemandes ; constitution de comités de libérationnationale.• Allemande : dans les camps de concentration ; dans l'église luthérienne (pasteur Niemöller) et catholique (évêque de Fribourg) ; dans lehaut commandement et la haute administration, lorsque la guerre commence à tourner mal (tentative d'assassinat de Hitler par le colonelvon Stauffenberg, 20 juillet 1944, avec complicité de Rommel, von Stulpnagel, etc.). III.

La répression et la collaboration. A.

La répression.Organisée par des polices spéciales, Gestapo, Abwehr (militaire), aidées par des milices recrutées en pays occupé (Darnand en France).Arrestations ; usage de la torture (réglementé par ordonnance de Himmler, 12 janvier 1942) ; déportation dans lescamps de concentration (sous-alimentation, travail forcé,châtiments corporels, expérimentation de médicamentsnouveaux après inoculation de virus, exécution des inaptes au travail par injections intracardiaques ou asphyxie dans la chambre à gaz,incinération au four crématoire).Exécutions d'otages (en Pologne, le gouverneur généralFrank : 100 otages pour un soldat allemand assassiné) ; expéditions punitives sur des localités : massacres de Mazaboto, Ascq, Oradour. B.

La collaboration.Contre les Résistants, les Allemands ont trouvé partout des collaborateurs, peu nombreux, mais actifs :— chefs de gouvernement de pays occupés, qui ont cru éviter au plus grand nombre des représailles en acceptantde participer à la chasse aux Résistants (Norvège : Quisling ; Roumanie Antonesco ; France : Laval);— bourgeois conservateurs, effrayés par le communisme ;— industriels, que les commandes allemandes enrichissent;— idéologues, qui communient dans le fanatisme avec les hitlériens : Ph.

Henriot, Drieu La Rochelle ;— opportunistes, qui ont cru jusqu'au bout à la victoire allemande (hypothèse fondée sur l'invention de la bombeatomique dont les laboratoires allemands n'étaient pas très éloignés).Triomphante au lendemain de la Libération, la Résistance a vengé sur eux le sang de ses martyrs, sans trop se soucier de nuancer leschâtiments selon la gravité des fautes. Conclusion : Fournissant aux États libérés une génération nouvelle d'hommes politiques, la Résistance a contribué à la rénovation des régimes et des structures qui caractérise les vingt dernières années.. »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles