La reconstruction de Sainte Sophie de Constantinople
Publié le 11/10/2023
Extrait du document
«
Consacrée par Constance II en 325, l’église Sainte-Sophie a toujours eu une
histoire mouvementée, dont nous verrons une partie ici.
Le document est un
extrait du recueil Constructions de Justinien 1er écrit par Procope de Césarée.
Dans cet ouvrage, Procope va détailler toutes les constructions ou
reconstructions faites par l’Empereur Justinien 1er, dit Justinien le Grand, durant
son règne, qui s’étend de 527 à 565.
Procope de Césarée, né vers 500 à Césarée
en actuelle Palestine et meurt vers 565 à Constantinople.
C’était un rhéteur
(c’est-à-dire un avocat) et un historien qui a consacré tous ses travaux au règne
de Justinien 1er dont il était contemporain.
La date de publication de l’ouvrage
Constructions de Justinien 1er est incertaine : certains l’estiment à 559-560
tandis que Stein date l’ouvrage entre 553 et 555 et l’historienne Britannique
Cameron à 554.
Ce livre sort donc dans la dernière partie du règne de Justinien
1er ce qui va permettre à Procope de détailler la majorité des constructions et
des reconstructions effectuées par l’Empereur.
Dans ce texte, Procope nous
informe pourquoi et comment la basilique Sainte-Sophie a été reconstruite en
532 et le résultat de cette reconstruction.
Dans les lignes 1 à 8, Procope parle
de la destruction qu’a subie l’église, dans les lignes 8 à 16, Procope nous
informe des qualités des architectes du projet de reconstruction, dans les lignes
16 à 27, il nous décrit le rendu de la reconstruction vu de l’extérieur et enfin
dans les lignes 27 à 45 il détaille l’aspect intérieur de la Basilique Sainte-Sophie.
Nous pouvons donc nous demander : En quoi la Basilique Sainte-Sophie de
Constantinople occupait une place importante au sein de l’Empire byzantin ?
Pour cela, nous verrons dans une première partie que la Basilique est un
Symbole de la relation fusionnelle entre l’Empereur et Dieu.
Puis nous verrons
dans un deuxième temps que l’église est un symbole du rayonnement de la
ville.
Enfin, nous détaillerons dans un troisième temps que la Basilique est un
bijou architectural qui place Constantinople comme pionnière.
I.
Un symbole de la relation fusionnelle entre l’Empereur et Dieu.
Dans cette partie, nous verrons que la Basilique est le témoignage de
l’importance de la foi dans le règne de Justinien et dans l’empire en général.
VOIR FEUILLE MANUSCRITE.
Dans cette partie, nous avons donc vu que la reconstruction de la Basilique est
primordiale pour l’empereur car elle est le symbole de la relation entre ce
dernier et Dieu.
Etant son représentant sur Terre, il se doit de faire une
reconstruction à l’image de sa foi, c’est-à-dire grande.
La destruction de la
basilique par le peuple montre aussi que le bâtiment est un symbole de la
relation entre Dieu et l’Empereur parce qu’en s’attaquant à cette dernière, ils
ont trouvé le moyen de toucher directement à Justinien.
Dans la seconde partie
nous verrons que l’église est un aussi un symbole important de la ville et de son
rayonnement.
II.
Un symbole de la beauté et de la richesse de la ville
Dans les lignes 16 à 27, Procope utilise le champ lexical de la beauté pour
décrire l’aspect de la Basilique lorsqu’on la voit depuis l’extérieur : « beauté
achevée » et « spectacle extraordinaire » l.17.
« Son propre éclat » l.21.
« Indicible beauté » l.23 et « Son élégance » l.23-24.
« Plus majestueuse » l.
25
et d’autres citations viennent appuyer la magnificence de la basilique une fois
sa reconstruction achevée.
Ligne 19 « Elles est aussi haute que le ciel », hyperbole qui vient montrer que
l’église se rapproche du ciel et donc de Dieu
Lignes 17-18 « Mais qui, évoqué oralement, laisse totalement incrédule »,
renvoie à l’idée « qu’il faut le voir pour le croire » tellement le bâtiment est
beau.
Il ne peut pas être décrit avec des mots tant il est magnifique.
Lignes 19-20 « elle salue de haut le reste de la cité qu’elle surplombe : elle lui
sert de parure » Montre encore que l’église est située en hauteur et qu’elle est
l’élément clé de la ville puisqu’elle est comparée à une parure, un bijou porté
au cou (idée de hauteur car cou est en haut du corps).
(MONTRER
POWERPOINT)
Lignes 42-43, « suspendue au ciel par la Chaîne d’Or » (MONTRER SUR
POWERPOINT), peut parler du fil qui lie le haut de la coupole au sol, le terme
« or », étant un matériau précieux, renvoie évidemment à la richesse de
l’Empire.
Lignes 44-45 « et que l’on appelle l’autel, est recouverte de 40 000 livres
d’argent » a l’époque Romaine, on estime une livre comme étant égale à peu
près à 327g, ce qui signifie que l’autel est composé de 40 000 x 327 = 13 080
000 g et 13 080kg donc 13 tonnes d’argent, un chiffre exorbitant qui nous
détaille bien la....
»
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