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La réalité existentielle de l'homme

Publié le 01/07/2020

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« En fait, n'est-ce pas déjà mourir que de refuser d'assumer la vie dans son exigence la plus forte de création et de dépassement du donné ? « Chacun décide du sens de sa condition » (Sartre). Ne pas se contenter de « recevoir » la vie, de la laisser s'écouler en nous mais sans nous : un tel vœu signale l'importance du « projet » grâce auquel mon existence, a priori « contingente », va s'engager dans telle ou telle direction, et réaliser ainsi telle ou telle image de l'homme. Je ne peux réellement m'approprier mon existence, la faire « mienne », que si je réfléchis sur les finalités que j'entends poursuivre, le type d'accomplissement que je souhaite. La philosophie, dont la raison d'être coïncide avec une interrogation existentielle fondamentale, rappelle la nécessité et l'enjeu d'une telle réflexion. ...»

« 1 La réalité existentielle de l'homme ■ LA MORT, L'EXISTENCE. REPÈRES L'INTERROGATION PHILOSOPHIQUE SUR LE FONDEMENT DE L'EXISTENCE ET LA MORT.

• Philosophie et réflexion sur la mort.

Les traditions philosophiques les plus diverses se sont intéressées à la mort.

Les différents courants éthiques de la philosophie grecque (notamment Platon.

Épicure.

et les Stoïciens) situent d'une certaine manière le problème de la mort au cœur de leurs réflexions.

La philo­ sophie, conçue à la fois comme conquête de la connaissance et préparation à un art de vivre (double signification de la sagesse grec­ que) statue d'un même mouvement sur la signification cosmique ou ontologique de la mort et sur l'attitude à adopter face à elle (cf.

notamment les Sto{ciens : Manuel d'Épictète ainsi qu'Épicure, Let­ tre à Ménécée).

Plus près de nous, des penseurs aussi différents que Montaigne, Pascal et Spinoza ont envisagé le problème des rap­ ports entre la philosophie et la mort, soit pour reprendre en partie la tradition stoïcienne (Montaigne), soit pour souligner le caractère tra­ gique de la finitude humaine (Pascal}, soit enfin pour préciser qu'une philosophie du salut par la connaissance et de l'épanouissement du désir d'être ne laisse guère de place à l'angoisse de la mort, réduite à un symptôme morbide (Spinoza).

En fait, c'est le problème de la signification de l'existence humaine qui est en jeu.

La philosophie, comme interrogation sur les valeurs et comme élucidation critique du vécu, ne semble pas pouvoir échapper à une interrogation sur la mort.

• L'enjeu d'une approche philosophique.

Comme recherche de la sagesse pratique (chez les Grecs, « so­ phrosunè », que l'on traduit souvent par « prudence » ou « saga­ cité »), la philosophie, dès son origine, est concernée par le problème des valeurs et des finalités de l'existence.

Penser la mort comme fin ultime ou comme recommencement, ce n'est pas seulement essayer d'évaluer la portée d'un fait biologique, mais aussi s'engager dans une conception de l'existence et, partant, de l'art de vivre.

Faut-il se proposer d'oublier la mort, et quel sens peut.

avoir une telle attitude pour la succession de nos actions présentes ? Faut-il au contraire se « préparer à mourir », et reconsidérer le poids de chaque chose, de chaque événement vécu, en fonction de l'échéance finale? La pers­ pective de la mort ne relativise-t-elle pas toute chose, n'invalide-. »

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