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La rafle du Vél d'HivLe «jeudi noir».

Publié le 17/05/2020

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« 1 / 2 La rafle du Vél d'Hiv Le «jeudi noir» Les 16 et 17 juillet 1942, 12 884 Juifs étrangers sont arrêtés et regroupés au Vélodrome d'Hiver, à Paris.

Que restera-t-il de ces gens des deux sexes, de tout âge, parfois infirmes, à la libéra­ tion du camp d'Auschwitz, en 1945? Un peu de cendres.

Seules quelques dizaines de personnes, une centaine peut-être, auront survécu.

Le nazisme officialise l'antisémitisme: ainsi se succèdent les premières persécu­ tions et le premier exode (1933), les lois racistes de Nuremberg- (1935), la «nuit de cristal» (9 novembre 1938), enfin la «solution finale du problème juif», c'est­ à-dire le génocide de 6 millions d'hom­ mes (dès 1942).

A partir de juillet 1940, un mois après le début de l'occupation, la Gestapo et les autorités militaires allemandes multi­ plient les mesures contre les Juifs: pillage de leurs biens, encouragement aux com­ mandos du Parti populaire français, etc.

Certains organismes sont fondés par le gouvernement de Vichy lui-même: le commissariat général aux questions jui­ ves, la police aux questions juives (PQJ).

Theo Dannecker, chef de la sec­ tion juive de la Gestapo, prend encore deux autres mesures importantes: le regroupement des organisations juives (afin de faciliter la déportation future) et le recensement des Juifs, organisé par la police française.

Le fichier du Gross­ Paris rassemblera 27 388 rioms.

Le gou­ vernement Pétain élargit la définition allemande du «juif» et Pierre Laval déci­ de d'inclure les enfants parmi les dépor­ tés.

Les autorités d'occupation créent des camps d'internement (Drancy, 16-17 juillet 1942 Beaune-la-Rolande, Pithiviers), gérés par la gendarmerie française.

Peu à peu, les persécutions prennent de l'ampleur: rafles diverses à partir de mai 1941 , res­ trictions de la liberté de déplacement, couvre-feu spécial, port obligatoire de l'étoile jaune, interdiction d'entrer dans les lieux publics ...

Au début de juillet 1942, les SS Dan­ necker et Rothke rassemblent plusieurs hauts fonctionnaires parisiens pour dis­ cuter des détails de l'opération «Vent printanier».

Le 15, certains Français au courant des préparatifs (militants com­ munistes et inspecteurs) avisent les futu­ res victimes, ce qui explique en partie le nombre de personnes épargnées.

Le 16, le «jeudi noir», à 3 heures du matin, commence l'opération.

Des auto­ bus transportent gendarmes, gardes mobiles , agents, inspecteurs et membres du PPF.

Ils vont arrêter les Juifs à leur domicile, les conduisent au Vél d'Hiv où, dans des conditions sanitaires atro­ ces, ils attendent, entassés, misérables et hagards, sous un soleil torride, la dépor­ tation vers Drancy ou Beaune-la­ Rolande, puis vers Auschwitz.

D'autres convois suivent.

Le dernier part huit jours avant la libération de Paris, le 17 août 1944.

«Auschwitz, c'était l'enfer! Mais peut­ on se représenter l'enfer lorsqu'on n'y a pas été?» (André Montague). 2 / 2. »

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