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La prise d'AlgerElle devait éclipser la signature des Ordonnances.

Publié le 17/05/2020

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1830 En 1827, une querelle oppose le gouver­ nement français et le dey d'Alger à pro­ pos d'une ancienne fourniture de blé aux armées du Directoire.

Traité avec dé­ dain, le dey, exaspéré, frappe de son chasse-mouches le consul Deval qu'il soupçonne de concussion (30 avril).

La France exige des excuses: le dey refuse; la flotte française entreprend alors le blocus d'Alger.

Celui-ci se révèle inefficace et coûteux; certains suggèrent un débarquement pour liquider l'affaire; mais le roi Char­ les X et son gouvernement préfèrent maintenir le blocus dans l'espoir de né­ gocier.

Mais, le 3 août 1829, le plénipotentiaire La Bretonnière essuie le feu des ca­ nons barbaresques en sortant du port d'Alger.

Polignac, qui dirige le nouveau ministère, voudrait obtenir l'appui mili­ taire du pacha d'Egypte Méhémet-Ali qui, comme Husayn, dépend théorique­ ment du sultan de Constantinople.

A ce moment en effet, l'Empire ottoman fait mine de s'effondrer sous les coups des Russes; Méhémet-Ali pourrait fonder à sa place un grand empire arabe, ami de la France, qui limiterait l'influence anglaise en Méditerranée; c'est à quoi rêve Polignac.

Mais ses négociations avec le pacha échouent; il se tourne alors vers le sultan qui n'offre qu'une médiation.

Cependant, la situation intérieure se dé­ grade en France.

Le roi et son ministre comptent sur un succès militaire à Alger pour fortifier le reg1me et faire taire l'opposition.

On décide donc une expé­ dition qu'on présente comme une croi­ sade pour l'honneur de la France et l'éli­ mination de la piraterie barbaresque.

L'opposition mène campagne contre cette entreprise; l'Angleterre tente vaine­ ment de l'empêcher.

L'amiral Duperré reçoit le commande­ ment des 675 navires de la flotte et legé­ néral Bourmont, impopulaire pour sa trahison à Waterloo, celui des 37000 hommes de troupe .

Le 14 juin, les Fran­ çais débarquent à Sidi-Ferruch; les combats sont acharnés.

Le 19 juin, Bourmont s'empare du camp de Staoué­ li; le 4 juillet, il détruit Fort l'Empereur; Alger se rend le même jour.

La Kasbah est pillée; Husayn, dépouillé de son fabuleux trésor, est exilé.

Mais ces succès ne masquent pas, comme l'escomptait le gouvernement, la signature des Ordonnances: le 27 juillet, Paris s'insurge ... 2 / 2. »

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