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Trois Glorieuses (27-28-29 juillet 1830)La signature de quatre ordonnances par le roi Charles X, dont l'une remet en cause la liberté de la presse, met le feu aux poudres.

Publié le 22/05/2020

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Journées révolutionnaires parisiennes qui provoquèrent la chute de Charles X. Après l'Adresse des 221 du 18 mars 1830, rappelant le roi au respect de la Charte de 1814, Charles X avait dissous la Chambre des députés, mais l'opposition sortit renforcée des nouvelles élections. À la faveur de la prise d'Alger (5 juill.), Charles X pensa rétablir son autorité en promulguant, le 25 juill., cinq ordonnances qui suspendaient la liberté de la presse, dissolvaient de nouveau la Chambre des députés, modifiaient la loi électorale, convoquaient les électeurs pour le mois de sept., et nommaient de bons royalistes à de hautes fonctions. Les journalistes de l'opposition, inspirés par Thiers, protestèrent vivement (26 juill.). Dès le lendemain, l'agitation commença à Paris ; on dressa des barricades, sur lesquelles fut planté le drapeau tricolore. Les troupes, commandées par l'impopulaire maréchal Marmont, répugnèrent à se battre. Malgré les conseils pressants de son entourage, Charles X ne retira les ordonnances que le 29 juill. ; l'insurrection était déjà maîtresse de Paris, où la garde nationale venait d'être rétablie sous le commandement de La Fayette. Mais les députés de l'opposition, Laffitte, Casimir Perier, Thiers, se hâtèrent de confisquer les résultats de la révolution populaire au profit de la bourgeoisie. Dans la nuit du 29 au 30 juill., ils firent afficher sur les murs de Paris un placard affirmant : « La République nous exposerait à d'affreuses divisions : elle nous brouillerait avec l'Europe », et qui appelait au trône le duc d'Orléans, Louis-Philippe, « roi citoyen ». Le 31 juill., Louis-Philippe accepta le titre de lieutenant général du royaume. Charles X le confirma (1er août), puis abdiqua en faveur de son petit-fils, le duc de Bordeaux (futur comte de Chambord), et partit pour Cherbourg, d'où il gagna l'Angleterre. Louis-Philippe ne tint aucun compte des termes de l'abdication de Charles X. Le 7 août, la Chambre des députés déclara le trône vacant et y appela Louis-Philippe, qui prit le titre de roi des Français.

« Trois Glorieuses (27-28-29 juillet 1830) La signature de quatre ordonnances par le roi Charles X, dont l'une remet en cause la liberté de la presse, met le feu aux poudres.

Le 26 juillet 1830, sans autorisation, Le National ,Le Temps et Le Globe publient ce manifeste : “ Le régime légal est interrompu, celui de la force a commencé.

L'obéissance cesse d'être un devoir.

” Paris se soulève en dépit de la certitude du maréchal de Marmont qui a assuré au roi que Paris n'oserait pas bouger.

Le 27 juillet est la première des trois journées, les Trois Glorieuses, qui chassent les Bourbons du trône de France.. »

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