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La Princesse de Clèves, Madame de Lafayette (1678)

Publié le 23/05/2020

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« La Princesse de Clèves , Madame de Lafayette (1678) Introduction Marie-Madeleine de La Vergne naît à Paris le 18 mars 1634 dans une famille de petite noblesse, riche et cultivée.

Entrée au service de la reine Anne d’Autriche, elle devient l’amie de Mme de Sévigné et de La Rochefoucauld.

Ayant épousé à 21 ans le comte de La Fayette, elle fréquente les salons précieux et écrit des nouvelles et des romans qui ne sont pas publiés sous son nom, car le statut d’auteure ne convient pas à une dame de son rang. - Des nouvelles, dont La Princesse de Montpensier (1662) - Des romans, dont Zaïde (1669 et 1671) - Les Mémoires de la Cour de France pour 1688 et 1689 Parmi ses romans, La Princesse de Clèves constitue l’oeuvre majeure de Mme de Lafayette.

Sa brièveté et la rigueur de sa composition sont conformes à l’esthétique classique, tandis que la finesse de l’analyse psychologique et la place accordée à l’introspection ouvrent la voie au roman d’analyse. Mme de Clèves s’inscrit dans un cadre marqué par la mondanité ostentatoire mais aussi l’ambition, qui révèlent souvent l’échec d’un sujet confronté à un environnement dont le pouvoir provient de l’apparence.

La jeune princesse découvre tout au long de ce parcours combien il est difficile d’être fidèle à soi quand on se confronte à des normes morales et sociales exigeantes. Mme de Lafayette décrit les mœurs de la cour et les tourments des âmes soumises aux passions.

La Princesse de Clèves est souvent considéré par la critique comme le premier roman d’analyse psychologique.

Pour ce faire, elle expérimente une nouvelle façon de penser le genre romanesque, oscillant entre la tradition du roman précieux et la nouvelle galante ou la nouvelle historique, genres dont la brièveté relative permet de resserrer et de contextualiser une histoire jusqu’à lui donner une valeur exemplaire. Le roman d’analyse psychologique est une œuvre de fiction, qui met l’accent sur l’intériorisation des personnages, la description de leurs états d’âme et leurs passions. La Princesse de Clèves se déroule à la cour du roi Henri II, mais on y voit des échos de la cour de Louis XIV, que Mme de Lafayette a fréquentée.

Dans ce cadre, l’expression de l’amour est soumise à la bienséance : l’homme ne doit pas déclarer sa flamme à une femme mariée, et cette dernière, par humilité, doit ignorer tous les hommes, à l’exception de son mari. Le parcours « Individu, morale et société » invite à analyser l’opposition entre essence et apparence, à travers l’observation de personnages évoluant dans un univers mondain. Ainsi, le roman de Pierre Choderlos de Laclos, Les Liaisons dangereuses (1782), met en scène des personnages obéissant soit à leur désir soit à une morale traditionnelle.

Il interroge les effets du libertinage sur une morale bienséante. La structure du roman La narration suit l’ordre des événements de l’intrigue, sa progression est donc linéaire.

Le récit est cependant interrompu par des histoires enchâssées (évoquant des faits passés et présents) qui lui servent d’illustration et d’enseignement moral.

Voir fiche explicative : les principaux lieux de l’action, les récits enchâssés + fiche : Parcs, jardins et forêts + fiche explicative : les épisodes secondaires.. »

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