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La politique d'occupation d'Adolf Hitler en Europe de l'Est

Publié le 29/08/2020

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« La politique d'occupation d'Adolf Hitler en Europe de l'Est Hitler donne à la France, «décadente» et «peuplée de nègres», un rôle subalterne.

Avec l'Angleterre, il aspire à une paix de compensation.

Les conquêtes en Europe de l'est délimitent en revanche le nouvel espace vital de la «race aryenne des seigneurs»: les peuples slaves sont réduits en «esclaves du travail» et les juifs n'ont plus d'avenir. En attaquant l'Union soviétique le 22 juin 1941, Hitler mène enfin sa guerre absolument personnelle: la guerre de l'espace vital et des races.

Dans une "guerre éclair mondiale", selon l'historien Hans-Ulrich Thamer, il espère conquérir la Russie d'Europe et ainsi forcer l'Angleterre à se raviser avant que les États-Unis n'aient déployé leur potentiel militaire.

Une guerre d'extermination sans pitié commence: "Nous devons nous écarter du point de vue de la camaraderie militaire.

Le communiste n'est ni a priori ni a posteriori un camarade.

Il s'agit d'un combat d'extermination.

(...) Le combat se distinguera clairement de celui mené à l'ouest.

À l'est, la dureté est douce pour l'avenir", déclare Hitler en 1941 en expliquant ses buts devant deux cents officiers supérieurs.

Le prologue à cette guerre commence en 1939 en Pologne. La Pologne comme champ d'expérimentation. Après une victoire rapide sur la Pologne et le partage du pays entre le Reich et l'Union soviétique, l'occasion se présente à Hitler de mettre en oeuvre dans les faits sa théorie raciale, afin de préparer la future politique d'occupation en Russie: "liquidation" des dirigeants polonais, germanisation de "ceux qui sont de la bonne race", établissement d'Allemands et expulsion des Polonais et des juifs des régions directement annexées par le Reich, le Warthegau, Dantzig et la Prusse-Occidentale.

Cinq groupes d'intervention de la police de sûreté en uniformes militaires de SS, spécialement mis en place pour la campagne de Pologne, assassinent, à la suite des armées qui avancent, des membres de l'intelligentsia polonaise: des médecins, des professeurs, des prêtres, des propriétaires, des marchands sont abattus immédiatement ou parqués dans des camps avant d'être tués.

En même temps commence l'assassinat massif des juifs. Les procédés innommables des groupes d'intervention contre les civils sans défense déclenchent un choc chez les nazis eux-mêmes: quelques officiers isolés protestent ouvertement, mais leurs protestations restent sans effet.

Un témoin oculaire, le colonel Helmuth Stieff, qui allait devenir un résistant, note en septembre 1939: "Cette minorité qui déshonore le nom allemand par des meurtres, des pillages et des rossées, fera le malheur de tout notre peuple si nous ne mettons pas rapidement un terme à ses activités". Dans les nouveaux cantons du Reich - l'ancienne Pologne de l'ouest - les SS installent des Allemands originaires essentiellement de la Baltique.

Les Polonais, dont "le sang n'est pas précieux", et les juifs sont repoussés dans l'ancienne Pologne centrale - le Gouvernement central - qui devient dès lors le réservoir d'esclaves et le centre de réception des déportés.

Jusqu'à l'été 1941, les SS déplacent de force plus d'un million de Polonais dans cette région, et un million quatre cent mille Allemands se sont installés dans les régions annexées - des "épurations ethniques" de dimension énorme.

Les régions à germaniser sont présentées comme "déjuivisées" dès le début de 1940.

Les SS ont parqué les juifs dans des ghettos, comme à Cracovie, Varsovie, Lemberg, Lublin et Radom.

Dans l'ensemble de la Pologne occupée par les Allemands, des chercheurs raciaux se mettent à dépister des enfants polonais blonds, selon les critères du chef des SS Heinrich Himmler: "Les parents d'enfants de bon sang seront confrontés à l'alternative suivante: ou bien remettre l'enfant - ils n'auront ensuite. »

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