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La poésie

Publié le 28/02/2024

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« Poésie XVIe Siècle : Age d’or de la poésie, avec : Le blason (signifie conversation, discours, description) : poème descriptif ou épidictique qui fait l’éloge d’une partie du corps féminin (laudatif).

A la mode dès le XV et se développe au XVI.

Celui du « haut du corps » est + noble, spirituel, moins érotique (ex : les blasons de Pétrarque partent d’un amour charnel pour aller vers un amour divin) Celui du bas du corps est plus érotique.

On peut se demander si c’est une véritable célébration du corps féminin.

Louise Labé (école de Lyon), s’agace de ces blasons féminins et anatomiques ; elle se demande ce qu’elle pourrait bien décrire chez les Hommes et en conclut que pas grand-chose.

Elle s’oppose à la marchandisation des corps, et Shakespeare aussi « Je ne ferais pas d’éloge car mon objet n’est pas à vendre » Le « contre-blason » est la critique odieuse/le blâme du corps féminin (ex : Le laid tétin de Marot) Clément Marot, XV, précurseur de La Pléiade (1496-1544) - Rentre à la Cour de François 1er - Héritier des Grands Rhétoriqueurs du XVe Appelé « la Harpe », on dit de lui que « il est la première époque vraiment remarquable dans l’histoire de notre poésie.

Ce talent est infiniment supérieur à tout ce qui l’a précédé, et même à tout ce qui l’a suivi.

» « Badinage Marotique » - Œuvres : (« Petit Épître au Roi » in) L'Adolescence clémentine (1re édition en 1532) Développement de l’École Lyonnaise (capitale de l’imprimerie) regroupant Louise Labé, Maurice de Scève qui pratique le sonnet (souvent d’amour) ancré dans le pétrarquisme. Groupe de la Pléiade qui est une des écoles de l’Humanisme (7 poètes dont les + fameux sont Ronsard et du Bellay) d’influence italienne, thématiques variées : amour, registre lyrique, élégiaque, satire sociale…. La poésie de la Pléiade se veut très élitiste, admire l’Antiquité mais aussi Pétrarque.

La pléiade voit le poète comme ayant un don de Dieu (Hugo dira au XIX que le poète est un prophète). Qui retenir ? Du Bellay écrit Défense et illustration de la langue française et créer des néologismes/nouveaux mots (ajourner, asséner) Fin du siècle : engagement d’Agrippa d’Aubigné prenant la défense des protestants dans Les Tragiques, recueil du baroque (prise de conscience de la mobilité du monde ou tout n’est que vanité) Pierre de Ronsard, XVIe S (La pléiade) Figure majeure de la littérature poétique de la Renaissance (1524-1585), surnommé « prince des poètes », fonde dès 1549 La Pléiade avec ses amis Du Bellay et Baïf. -Aventure avec Marie Dupin dans Amour de Marie Auteurs d’œuvres vastes : simplicité de ses odes et sonnets, de la poésie engagée dans le contexte des guerres de religion avec Les hymnes et les Discours, puis l’épopée et la poésie lyrique avec Les Odes, des Amours Jehan Grisel, XVIe S (baroque) Auteur plutôt méconnu (1567-1622), trouve sa place dans Éros baroque, anthologie de la poésie baroque fait par Gisèle Mathieu Castellani Publie à Rouen en 1599 ses Premières œuvres poétiques, gagne de nombreux prix à Rouen Écrit un blason sur les sourcils féminins Du Bellay, XVIe S (La pléiade) (1522-1560) -Aspire à Platon mais surtout à la perfection de Pétrarque (Le pétrarquisme : amours malheureux sont une souffrance pour s’élever, style très recherché, inspiré de la philosophie de Platon : s’élever vers le monde des idées, de l’intelligible.

Pour une créature terrestre, l’amour permet cette élévation) + idée que le poète est « l’élu des Dieux » -Sa rencontre avec Pierre de Ronsard fut à l'origine de la formation de la Pléiade, groupe de poètes pour lequel du Bellay rédigea un manifeste, la Défense et illustration de la langue française. -Œuvre la plus célèbre : Les Regrets, (Recueil de sonnets dont l’Olive, sonnet 1, poème hermétique) Le XVIIe est moins inventif mais la poésie reste pratiquée. Le baroque : véritable explosion avec l’instabilité, le mouvement, le gout pour ce qui change, ce qui n’a pas de règle : le chaos, avec Théophile de Viau, Tristan l’Hermite, Saint-Amant : images somptueuses et surprenantes et une véritable angoisse devant l’existence. Mais aussi le classicisme, ou l’écrivain est moraliste, respecte les règles et l’équilibre, énonce des vérités universelles, avec des auteurs classiques : François Malherbe, Boileau, La Fontaine imposent un style épuré, de bon gout, de raison (dans le théâtre : Molière, Racine) XVIIIe S : poésie = parent pauvre car Siècle des Lumières : ce sont plutôt des essais, car règne de la raison, des philosophes, des penseurs. Voltaire produit quelques textes en vers mais didactiques/philosophiques Le + célèbre : « Poème sur le désastre de Lisbonne » (1756) Voltaire exprime sa colère face au tremblement de terre -> engage débat philosophique avec Rousseau, Leibnitz qui pensent que l’homme est bon (optimistes), ce qui l’inspirera à dénoncer l’optimisme dans Candide Moment de la révolution : lyrisme émouvant d’André Chénier (1762-1794) Vigny raconte l’épisode de sa décapitation dans Stello XIXe S : Le Romantisme (1789-1860) : Les Méditations poétiques de Lamartine marque le renouveau de la poésie.

Génération frappée par le mal du siècle, l’admiration pour napoléon Ier, la poésie = moyen d’expression privilégié du mal-être.

Exprime la perte de repère dû aux bouleversements de la société aux lendemains de la Révolution et de l’Empire, le « je » « moi » devient objet du poème.

Le poète est un guide, à une mission : il s’engage, dénonce, proteste.

« Je n’imitais plus personne, je m’exprimais moi-même pour moi-même.

Ce n’était pas un art, c’était un soulagement de mon propre cœur qui se berçait de ses propres sanglots » écrit Lamartine Gds auteurs romantiques : Chef de file Victor Hugo (contre Napoléon III dans Les châtiments), Chateaubriand, Musset, Vigny.

Dès 1800, Mme de Staël soulignait l’importance du lyrisme : thématiques comme l’amour, la déploration face à la fuite du temps, vieillesse, mort, fantastique, exotisme, nature-refuge, complice de l’état d’âme : paysages états d’âme + ouverture à de nouveaux sujets… Hugo dit : « Tout est sujet, tout a droit de cité en poésie » Alphonse de Lamartine, XIXe S, (romantisme) (1790-1848) -Poète, romancier, dramaturge français, historien, ainsi que personnalité politique qui participa à la révolution de 1848 et proclama la Deuxième République.

Il est l'une des grandes figures du romantisme en France. -Aventure avec Julie Charles (appelé Elvire) -Œuvres : « Le lac » (où il dérégule la forme traditionnelle) in Les méditations poétiques, 1820 Victor Hugo, XIX, Chef de file du romantisme (1802-1885) « Et s’il n’en reste qu’un, je serais celui-là » -Poète, dramaturge, écrivain, romancier et dessinateur romantique mais aussi personnalité politique et intellectuel engagé (contre Napoléon III), député républicain (malgré son éducation royaliste) sous la monarchie de juillet.

Tente de s’opposer au coup d’État du 2 décembre 1851 mais est expulsé du territoire (pendant 19 ans) et ne revient malgré l’amnistie qu’en 1870.

Devient sénateur de la république de Ferry en 1881. -Époux d’Adèle Foucher avec qui il a 5 enfants (Léopold meurt à qlques mois, Léopoldine meurt adulte), aventure avec de nombreuses maitresses : Juliette Drouet, Léonie d’Aunet, Alice Ozy -Œuvre : drame romantique comme Hernani, 1830, puis Ruy Blas,1839. Poèmes lyriques comme Odes et Ballades, 1826, Les Contemplations, 1856.

Roman : Notre dame de Paris, 1831, Les misérables, 1862 Alfred de Musset, XIX, (romantisme) (1810-1857) « Les plus désespérés sont les chants les plus beaux, Et j’en sais d’immortels qui sont de purs sanglots » (in « La nuit de mai ») -Poète et dramaturge français qui souffrait de dépersonnalisation, abandonne ses études supérieures pour se consacrer à la littérature. -Époux de Georges Sand -Œuvres : drame romantique Lorenzaccio, 1834, pièce la + connue : On ne badine pas avec l’amour, recueil de poésies Les Nuits, et ouvrage La Confession d'un Enfant d'un Siècle Guillaume Apollinaire, XXe S (romantisme) -Considéré comme l’un des poètes français les + importants du XXe S (1880-1918) -Devient précepteur puis rédacteur en chef à Paris en 1903.

Imprégné de la littérature du XIXe S/ de l’esthétisme romantique, il réinvente un lyrisme nouveau et théorise donc les mouvements modernes : le cubisme, le surréalisme. -Poète novateur qui mélange tradition (dans ses thèmes : amour, fuite du temps…) et modernité (formes poétiques nouvelles : vers libres, sans ponctuation comme dans « Les colchiques » in Alcool) -Aventure avec Marie Laurencin -Recueils : Alcool, 1913 (fait référence aux expériences brulantes de la vie, la quintessence de la vie), Poème à Lou, 1914, Calligrammes, 1916 (Puis, toujours au XIXe, le réalisme qui ne concerne pas la poésie : roman omniscient, à la 3ème personne, on se documente…) Vers 1850 : le romantisme laisse place au Parnasse qui n’est pas un mouvement mais une École : c’est « l’art pour l’art » incarné par Théophile Gautier.

La seule fonction de l’Art est esthétique : poésies descriptives extrêmement recherchées (Dans « L’Art » de Gautier : « L’œuvre sort plus belle/Sculpte, lime, cisèle/Que ton rêve flottant/Se scelle/Dans le bloc résistant ! ») Le symbolisme (1886-début XXe) s’ouvre avec le génie de.... »

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