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La philosophie du XVIIe siècle

Publié le 10/06/2020

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Ci-dessous un extrait traitant le sujet : La philosophie du XVIIe siècle Ce document contient 1500 mots soit 3 pages. Pour le télécharger en entier, envoyez-nous un de vos documents grâce à notre système gratuit d’échange de ressources numériques. Cette aide totalement rédigée en format pdf sera utile aux lycéens ou étudiants ayant un devoir à réaliser ou une leçon à approfondir en Philosophie. Il importe de souligner les deux principales directions qui seront adoptées tant par les penseurs du xviie s. que, ensuite, par ceux des Lumières : 1) Le rationalisme (surtout en France et en Allemagne). Ses principaux représentants posent la possibilité de connaître la structure de la réalité à partir des puis principes de la pensée. L'ordre logique du monde rend possible sa connaissance déductive. Le modèle en est la méthode des mathématiques qui déduit à partir de quelques axiomes sûrs. La réalité consiste en deux (Descartes), une (Spinoza) ou plusieurs (Leibniz) substances et est entièrement réglée par Dieu. 2) L'empirisme (surtout en Angleterre, plus tard aussi en France, parfois comme matérialisme). De Francis Bacon en passant par Hobbes, Locke. Berkeley, jusqu'à Hume, il considère que le fondement de la connaissance se trouve dans l'expérience sensible. Ne sont réels que les objets singuliers et les phénomènes. Le juste usage de la raison peut les ordonner et en tirer inductivemcnt des conclusions.

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ensuite, par ceux des Lumièes : 1) Le ra,tionalisme (sunoot en France et en Alle­ magne).

Ses principaux reprtsentants posent la pos­ sibilité de conmu"'lre la structure de la réalité à par­ tir des purs principes de la pensit.

L'ordre logique du monde rend possible sa connaissance daluctive.

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une (SPINOV.) ou plusieurs (LEœNIZ) substances et est enlimment réglée par Dieu.

2) L'empirisme (sW10ut en Angleterre, plus tard aussi en France.

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De Fk>.Ncrs BACON (cf.

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Ne sont réels que les objets singuliers et les pbmomènes.

Le jUSle usage de la raison peut les onloontt et en tirer inductivement des conclusions.

L'efficacité de ce principe tient avant tout dans la naissance de la science mais aussi dans le pri­ vil~ge accordé à la philosophie du droit et à la philosophie politique.

C'est EMMANUEL KANT (1783) qui nous donne une dffinitioo classique des Lumlà-es : « Qu' est..:c que les Lumières ? La sortie de l'homme de sa mioorilé.

dont il est lui-même respoosable .

Minorité, c'est-à-dire incapacité de se :servir de son enteodement sans la direc­ tion d'autrui, minorité dont il est lui-même respoosable puisque la cause en réside non dans le défaut de 1 'entendement mais dans un manque de décision et de courage de s'en ser­ vinans la direction d'autrui .

Sapere aude ! Aie le courage de te servir de ton propre entende ­ ment.

Voilà la devise des Lumières.~ Les Lumières sont donc détetmioécs par l'usage de la raison et par le fait pour un individu de penser de manière autonome .

Ce qui est cmctérislique des Lumims, c'est plus radicalement une distanœ avec la tradition et l'autorité, la haute estime dela libené, et la valorisation pœitive de la capacité à trouver une solution ralionoeUe à toutes les questions.

De nombreux philosophes des Lumières témoi­ gnent de connaissances imponantes dans d'autres domaines en tant que mathématiciens, physiciens, politiques, ou diplomates.

Le scepticisme vis-à-vis de la tradition et de l'auto­ rité mène à une attitude critique envers la religjoo : L'examen par la raison tente de distinguer les « supeIStitions ,.

de la religioo et de les rempla­ cer par une piété ratioonclle.

Une attitude propre à l'homme des Lumi~res est la toléranct entre les communautés religieuses.

Une manifestation typique est le déisme : Dieu a créé le monde parfait mais ensuite il n'y intervient plus.

Vue d'ensem ble 103 L'utilisation des mathématiques et la méthode d'observation conduisent à une l1IJl!Ure dans les sciences de la nature .

L'exempl e le plus frappant estNEWI'ON: Sa mécanique (1687) est une vaste explication quantitative de la nature qui fonctionne de manim strictement causale et sans hypoth~ inutiles.

A cette q,oque, se prowît wie foule de découvertes scientifiques.

Le progrès dans la ID&l"trise dela nature fonde chez les Lumières la foi dans k progrb.

Sodalanait, l'époque est dominée par la montée de la bourgeoisie, que favorise le développement écoo.omique.

Ce ~ est accompagnt par le liblra/isme qui, en tant que th6orie écooomique, réclame la liberté de l'industrie et du commerce .

Sa devise est : « Laissez faire, laissez passer .

,.

De plus.

on dlfinit les fondements philosophiques des droits de l'individu face à l'Etat et ses conci ­ toyens.

En Angletene.

d'importants textes de loi sont mis au point pour garantir ces libertés : par exemple l'« Habeas corpus,.

(1679) et la « Déclaration des Droits,.

(1689) .

Dans la philœoplùe du droit, les nouvelles for­ mulations du droit naturel et des droits de r hommt débouchent sur des résultats notables, par exemple la « Déclaration des Droits de Virginie ,.

(USA.

1776): « Tous les hommes sont libres par nature( .•.

) et ~t [ ••.

) des droits innés, tels que le droit à la vie et à la liberté, et avec cela la possibilité de se rendre proprié1aire et de le demeurer comme de tendre vers le bonheur et la sécurité et de les atteindre.

,.

Pour l'organisation de l'Etat, la pensée des Lumières a eu des effets radica,ux.

La philosophie exprime des principes importants -La théorie du contrat : la souveraineté doit être coosidérée comme un contrat passé entre le peuple et le gouvernement ; -La souveraineté du peuple: l'autorité de l'Etat repose sur le peuple ; -La séparation des pouvoirs : pour exclure tout abus du pouvoir, celui -là doit aire partagé entre différents organes exerçant un contrôle (les uns sur les autres).

L'expression classique de cette exigence se trouve chez LoclŒ et MONTES­ QUIEU; -L • exigence de la réparti1ion d6mocratique du pouvoir.

La mise en place COllClète a emprunté des chemins différents.

En Angleterre s'esl affumée la monar ­ chie coostitutioonclle (royaume avec des droits démocratiques qui sonl garantis par les textes de la Constitution).

Sur le continent a surgi le« tkspo­ tisme le/airé" obéissant au principe suivant : « Rieo par le peuple, tout pour le peuple ".

En France, la Rlvolution de 1789 tente de faire entrer dans les faits les nouvelles idées touchant à l'Etat et aux droits de ses citoyens.. »

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