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LA PESTE NOIRE

Publié le 18/05/2020

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« Histoire LA 1 PESTE 1 NOIRE La peste noire fut, de toutes les épidémies qui affligèrent l'humanité, celle qui causa le plus de morts.

En six ans, de 1347 à 1352, elle fit 25 millions de victimes en Europe occidentale.

Elle emporta notamment Laure, l'égérie de Pétrarque et le père de Boccace.

Ce dernier a décrit dans son introduction du Décaméron l'étendue des ravages et des désordres entraînés par la maladie dans la cité de Florence.

C 'est en Italie, en Espagne et en Gaule que furent observés les premiers cas de peste au Moyen Age.

Apparue vers 542-543, la maladie sévit par intermittence jusqu'au milieu du vm• siècle; elle disparut pour resurgir en 1346 et déferler sur l'Europe jusqu'en 1351-1352.

Pr obablement née au pied de l'Himalaya, la maladie se serait diffusée en Mongolie et en Birmanie vers 1331; puis elle aurait atteint la Crimée, d'où elle se serait alors propagée dans presque toute l'Europe et le Proche-Orient.

L'Inde et la Syrie furent les premières contrées touchées; vinrent le tour de la Sicile puis, en 1348-1349, celui de la France, de l'Angleterre, de l'Italie et de l'Europe centrale: la Scandinavie et le Groenland furent les derniers pays atteints.

Transmis par les puces et les rats noirs, le Ftls­ teurella pestis trouva dans les navires un milieu particulièrement favorable.

Les rongeurs pou­ vaient s'y multiplier en toute impunité: les rats Cette illustration ......

du xv1f siècle représente un médecin pendant sa tournée et révèle l'ignorance dans laquelle était encore plongée la société de l'époque.

Une inscription précise • comment combattre la mort à Rome par des vêtements protecteurs vers 1656•.

' Le spectacle quotidien de la mort suscita un peu partout en Europe un sentiment d'inquiétude et de terreur religieuse.

Cette peste du xv1f siècle, montrant le retour du fléau, témoigne du pessimisme ambiant au lendemain de la grande épidémie européenne.

contaminés par les puces contaminaient d'autres anim aux, qui transmettaient à leur tour le bacille à l'homme sain; le marin infecté par les morsures de puces ou de rats le transmettait enfin à ses semblables -un éternuement ou une quinte de toux suffisait à propager l'infection.

Les routes caravanières acheminèrent également très facilement le bacille: celle des épices et de la soie, très fréquentée, était un excellent vecteur.

f4.111114{14 La guerre de Cent Ans p.

631 Les epidemies p.

1279 Les fléaux p.

1479 Les maladies infectieuses p.

1981 Le Mayen Âge p.

2671 Les animaux parasites p.

2989 Pour tenter d'endiguer l'infection, les grandes villes portuaires de la Méditerranée adoptèrent, dès 1346, des mesures de quarantaine; ces der­ nières ne furent scrupuleusement appliquées qu'aux XV" et XVI' siècles.

Ces dispositions, en limi­ tant la circulation des marchandises et des biens, enrayèrent considérablement les progrès de l'épi­ démie, sans pour autant la suppr imer.

Si les marins étaient consignés à bord, ils restaient tou­ tefois en contact avec les rats et les puces, premiers hôtes de la maladie.

Il fallut, en effet, attendre 1894, année de la découverte du bacille de la peste par le micr obiologiste français Alexandre Yersin, et 1898, la transmission du germe par la puce est démontrée par P.

L.

Simond, pour comprendre que l'éradication de la ma­ ladie passait par la destruction de ces animaux.

« Sans la miséricorde du Christ >> Le fléau fut particulièrement ravageur entre 1346 et 1350.

Partout, dans les rues comme dans les maisons, les cadavres s'amoncelaient.

La mort survenait généralement trois jours après l'appari­ tion des premiers symptômes: des bubons gros «comme des pommes ordinaires ...

(ou) comme un œuf», décrit Boccace, dont le père fut emporté en 1348, localisés sous l'aine ou l'aisselle, et par­ fois accompagnés de ((taches noires ou livides. »

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