La peste, Camus (étude et analyse)
Publié le 16/10/2022
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«
La peste, Camus
Albert Camus est né en 1913 et mort en 1969 ( première moitié du
20ème siècle) .
Il a traversé la première guerre mondiale.
C’est un enfant
qui vit dans un milieu modeste avec son père qui est mort à la guerre.
Enfance compliquée avec une mère sourde et muette.
Il à été confronté
à des périodes de tuberculose.
Les seuls moyens de se guérir était le
repos.
Problème respiratoire qui peuvent avoir inspiré la lutte contre la
maladie.
→ Absurdité du destinRaison sociale pour tomber malade.
Cela affecte
n’importe quel profil.Il à fait des études de philosophie, il n’est pas
philosophe mais il à été surtout journaliste et écrivain.
Assez tôt, il a eu
divers engagements contre la colonisation pour un meilleur traitement
des autochtones ( parti communiste ).Il commence à 20 ans à se lancer
dans l’écriture et la création théâtrale.Engagement qui pour Camus
s’accroche à une conception de l’humanité.
Scepticisme très fort de
Camus vis-à-vis de l’idéologie.Dans son livre, il nous parle aussi de la
religion.
Ce n’est pas un engagement politique.→ Représentation de la
résistance.
Le succès littéraire pour Camus est assez concentré dans le temps.
Après la guerre, il se retrouve à Paris et devient secrétaire de rédaction
sur Paris-Soir.Premier texte majeur : L’étranger et Le mythe de Sisyphe
Au milieu de la guerre, il fait une pause pour lutter contre la tuberculose.
Il jette des idées sur le papier.
En 1943, il s’engage dans la résistance, il prend la direction de combat.
Camus est souvent mit en parallèle avec Sartre ( Figure de la pensée de
l’absurde, de l’engagement et de l'existentialisme ).Camus opère dès
thèses théoriques, il n’impose pas et ne se reconnaît pas dans
l'existentialisme de Sartre, c’est donc un accompagnage.
Roman
philosophique oui mais roman existentiel non.
Camus, à gauche, est dans un position problématique car il ne se
reconnaît dans aucun courant engagé.
Il n’est pas communiste, il y a
cette difficulté qu’il peut se poser dans aucune idéologie.
Il
écrit la peste dans l'après-guerre.
Il y a dans la peste aucun camps, il y a
la résistance solidaire face à un phénomène naturel et il y a des posture
limitées ( Kota qui est dans le décor ).La consécration l’a rattrapé et
lorsqu'il est devenu connu, il à pu poser un certain nombre de choses.
Figure qui n’est pas clairement alignée sur une idéologie.
Ceci à
sûrement participé à sa réussite.
Mots-clés : Humanisme ( Confiance en l'humanité, altruisme ) , Absurde (
inutilité de l’existence ), Révolte( Affronter l’absurde ).Question du
roman.
Le peste retient certaines notion apocalyptique : Révélation,
catastrophes, sans royaume, épreuves.
Le but du roman, la dynamique de celui-ci est de pousser à l ‘examen de
confiance.
La peste, un roman Philosophique :Le roman est le genre littéraire
majeurs à l’apparition de la peste.
Le roman réaliste du XIXème siècle à
évolué.
Et la représentation du réel à laissé place à d’autre priorités, à
d’autres voies.- Accentuation de l’exploration des consciences ( Roman
psychologique )- Lieu d’exploration esthétique ( Proust )- Roman
historique engagé ( Aragon )La particularité de la peste est qu’on la
rapproche de la conscience mais elles sont mises le plus souvent à
distance.Le Roman se rabat vers le réalisme.
La peste ne s’intéresse
pas tellement au virus, il y a très peu d’éxamination de l’effet de la peste
sur la société.
On s’intéresse juste au individu et de leurs état face à
l’épreuves.Ce question philosophique réaliste croise deux possibilités
d’interprétation :- Analogique- Symbolique- AllégoriqueCamus n’est pas
idéologue et il n’est pas non plus abstrait.
Il ne nous présente pas un
récit.
Il se tient à distance de l’idéologie et de l’abstraction.
La logique de
camus n’est pas de poser des personnages, il s’intéresse surtout au
dialogue.On fait marcher le texte avec des dialogues.
Lecture Allégorique :Déplacement complet, on associe la peste comme
transposition de ce qui à été vécue pendant la guerre.
Il faut donc se
rendre compte qu’il n’y à pas de nazis dans le roman.
C’est l’occupation
et non les nazis : Rapport à une situation d’enfermement.
Ambivalence
des position : le camps des malades, de la quarantaine n’est pas le
camps de concentration, de la mort.
Il faut lutter.
On allégorise la France
résistante face à un phénomène écrasant.
Son allégorie est coupé en
deux, il ne conserve que la nécessité du bien et fait disparaître la
question du mal absolu.
Lecture Analogique :Lecture plus restreinte.
On constate uns situation.
Les personnages sont des prisonniers, la situation relève des caractères.
Il y a un enfermement.
Pensée ceux qui sont prisonniers.
Les
personnages sont des prisonniers, ceux qui résistent et ceux qui
collaborent.
Lecture Symbolique :Il faut être sensible à la multiplicité des
interprétations possibles.
Penser la donation humaine ; l’absurde ; la
révolte ; l’humanisme ....
Lecture Réaliste :Les évènements et les personnages doivent perte
aussi pris au premier degrés, avec leurs complexité, leurs hésitations,
leurs psychologie.Très peu de personnages pourrait se ramener à une
symbolique unique.Utilisation de lecture animale ( taroux ), les
personnages sont présentés comme complexes.
Etudier un récit :Les premières question à se poser quand on aborde une
récit sont :- Enonciation : Qui parle ? De quelle manière ? Quel point de
vue ? Quel le est la nature ? Quels
sont les temps employés ?- Narration : Est-ce un passage narratif ?
Descriptif ? Un portrait ? Quel est le schéma narratif ? - Personnages et
dialogue : Qui est présent ? Qui agit ? Comment se font les échanges ?
Notion Fondamentale :1- Instances de la narration : qui raconte
( narrateur ) / qui voit ( point de vue ) 2- Temps du récit3- Organisation
du récit4- Type de description5- Fonction de la description6Transposition de l’oral à l’écrit7- Types de dialogue
Récit : Roman ( grandes questions ) ou nouvelle ( Résolution, enjeux )
Instances de la narration :-> Qui raconte ? Bien distinguer l’auteur du
narrateurDans la peste, le narrateur est Rieux qui est présenté comme
un personnage ( il veut que le narrateur vive l’expérience ), posture
surprenante pour un narrateur, on la relie à plusieurs choses :
- Une prétention documentaire ( il veut adopter une posture la plus à
distance possible )- Le Docteur parle de lui à la troisième personne.- La
représentation du choc, le dénis, la manière dont le docteur Rieux se met
à distance des
évènements, il se regarde entrain de vivre, ce qui fait penser à l’étranger.
Narrateur = personnage = narration homodiégétiqueNarrateur hors du
texte = narration hétérodiégétiqueEt dans la peste ? En apparition,
narration hétérodiégétique mais dans la révélation finale, c’est une
narration homodiégétique.
Il y a donc tension entre les deux narrations.
On sent bien que le Docteur Rieux à un rôle bien particulier tant au
niveau de ses actes que de ceux de sa pensées.
Qui voit ? Construction du point de vue :a- Focalisation zéro : narrateur
omniscientb- Focalisation interne : le narrateur nous fait entrer dans le
conscient des personnages
c- Focalisation externe : le narrateur nous fait comprendre fais et gestes
des personnages
La peste :Focalisation externe le plus souvent mais ....
indices de
focalisation interne quand le Docteur Rieux intervient.Dans les extrait du
journal de Taroux, le pont de vue de celui-ci est fournit - on passe à un
focalisation interne.
Extrait d’un journal dans lequel il nous donne accès
à son intériorité.On a parfois l’impression d’une focalisation zéro dans les
descriptions générales.
Temps du récit :- Narration ultérieure ( au passé )- Narration antérieur
( prophétie )- Narration Simultanée ( reportage )- Narration intercalée
( Narration au passé/documents/histoire )Dans la peste, narration
ultérieur mais aussi modalité intercalée : panorama, documents.
Enchâssement :Cas du métarécit : le récit dans le récit correspond à
toutes les instances dans lesquelles un personnage prend le relais de la
narration.
C’est un récit qu’o peut détacher, il peut valoir en soi.
Dans la
peste, les carnets de tarot ne correspondent pas à un métarécit, mais à
une source alternative = narration intercalé.
Organisation du récit :Façon dont on va construire le récit.
•
- Scène : le temps du récit correspond au temps de l’action.
Rieux
•
- Pause : quand le récit s’interrompt
•
- Sommaire : distinguer de l’éclipse ( trois ans plus tard ) ,
•
- Ellipse : accélération sans précision
•
- Prolepse: anticipation ( on va tous mourrir ) ; Analepse : flash-
•
- Discours Direct ( dialogue rapporté tel quel ; Le narrateur n’existe
•
- Discours indirect ( il/elle dit )
•
- Discours indirect libre : transposition du discours indirect en
va quelque part et un scène se passe.
sommaire ( pendant les trois qui s’écoulèrent, il fit cela et cela ...)
back ( il ne le savait pas, mais il allait en finir avec ses jours )
Description : les différents types :- Description : Présentation des
lieux et de la période; On parle du chronotope.- Portrait : Souvent,
on a dans la peste des descriptions physique et une exploration du
caractères des personnages.
On peut se restreindre au caractère
( échoppée )Dans la peste, Camus privilégie les prosopographies
( aspect extérieur uniquement ), même s’il suggère parfois des
indices de caractère.
Les descriptions sont souvent subordonnées
au besoins de la narration.
Prêter attention à contrario aux
descriptions de symptômes et des malades, qui suspendant de la
narration.Narration expressive : décrire les émotions des
personnages à partir des lieux.
Un description peut-être :- Un
mode de renseigner sur les cadres des actions- Une manière de
fournir des informations générales- Une décoration, un passage
poétique- Un reflet de l’état d’esprit du narrateur et des
personnages Seules les deux premières fonctions interviennent
dans La Peste.
plus, il n’est plus la pour filtrer quelque chose )
intégrant la subjectivité
•
- Discours narrativisé : Rapporter le dialogue comme on le ferait
d’une action.
Camus à souvent recours au dialogue attributif, il alterne les types de
discours pour créer des effets de pauses et d’accélération.
Types de dialogues :On ne parle pas de répliques, on peut parler de
tirade de manière métaphorique mais ce n’est pas conseillé.
On parle de
séquences de dialogue.- Dialogue didactique : un personnage renseigne
un autre- Dialogue dialectique : des personnages échangent des
informations- Dialogue polémique : Opposition entre des personnages.
Dans la peste, il est le plus souvent dialectique rarement didactique et il
devient ponctuellement polémique.
On échange juste des informations
pour créer un effet de réel.
Il y a aussi des réplique isolées qui viennent
ponctuer le discours.
Lire la page 14-15 et 16-17Comparer en notant bien les singularités :
P 14-15 :Un narrateur hétérodiégétique qui se présente quand même
comme homodiégétique, flou dans la narration.Focalisation interne
Discours direct du narrateur : pas de marque.
c’est « je vous parle mais
ou sommes nous ? ou est la figure du lecteur » : c’est que dans le «
narrateur que l’on connaitra toujours à temps » Distinguer le « on » du «
nous ».
Sert à Camus d’un rapport au lecteurC’est une prolepse qui
porte sur la projection de l’action.
Dans l’exposé, le passage se situe dans la première partie du roman,
alors que le fléau commence à peine à se répandre.
C’est la première
occurrence des carnets de tarrou qui livrent « une chronique très
particulière qui semble obéir à un partit prit d’insignifiance » le jeu de
camus
c’est que la chronique que présenté rieux est rétrospective, et que
l’examen d’un journal de bord marque cette insignifiance.Présentation
contextuelle de Tarou.
I/ Des réactions mesquine face au danger
Jeu sur une double/triple....
»
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