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La perception

Publié le 23/05/2020

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« La perception n'atteint-elle que des apparences ? Introduction « La terre tourne », « Le soleil se couche », ce type de jugement correspond à la manière dont nous percevons des phénomènes ou le monde extérieur selon ce que nous croyons.

Même si la science a pû démentir ces affirmations, si nous nous fions à nos sens et à ce que nous croyons voir, nous pouvons continuer à dire que « cette étoile brille » ou que « la terre est ronde » dans la mesure ou nous la percevons comme telle .

Cependant la perception est toujours subordonnée aux données externes de la sensation percevoir c'est donc se représenter un objet par l'intermédiaire des sens.

En effet on peut considérer que la perception ne nous donne qu'une image sensorielle de la réalité telle qu'elle en soi.

Au contraire l'objet perçu peut être simplement imaginaire.

La perception est souvent illusion.

Faut-il alors considérer comme fondamentalement trompeuse la perception ? Faut il continuer à construire et à croire en ces connaissances en rupture par rapport à celle ci ? Doit on attribuer à la perception un autre rôle qui peut l'inclure dans la connaissance ? Ne témoigne t-elle pas de notre existence ? Si la perception n'atteint que des apparences elle est aussi trompeur et illusoire car elle manque de réalité.

Mais elle peut nous influencé. La fausse certitude de la perception peut nous faire atteindre des apparences et peut nous faire voir des illusions.

L'expérience de perception illusoires ou fausses n'est pas si rare : illusions d'optique étudiées par la psychologie, et pseudo réceptions.

L'illusion provient non de ce qui est perçu la tâche lumineuse prise pour un fantôme mais de l'interprétation qu'on fait l'esprit. D'un point de vue proche de celui de Alain Bergson considère que la perception complète les information de nos sens par l'anticipation de nos mouvements si cette anticipation échoue la perception est fausse.

Comme le cogito qu'est le modèle de tout certitude il ne faut pas définir l'opération de l'esprit d'après l'objet auquel elle se rapporte.

Pour expliquer cette thèse Descartes prend l'exemple d'un morceau de cire , la modification de ses qualités dure et froide par le passage de l'état solide à l'état liquide par la chaleur me présente un objet différent « La même cire demeure t-elle après ce changement? » demande Descartes.

Si je m'en tenais à ce que je vois je ne pourrais jamais conclure à la permanence de la cire, le monde ne serait qu'une succession de phénomènes et je ne pourrais même pas dire « je » car cela suppose la permanence d'une identité La perception peut aussi nous faire atteindre des apparences, car elle n'est pas subjectif elle implique un jugement.

La perception suscite un jugement de fait je perçois ceci ou cela qui est donc présent dans mon environnement.

Elle s'accompagne d'un jugement de valeur concernant l'objet perçu qui est rarement « neutre » et généralement porteur d'un sens.

Ce sens est relatif à ce que je ressens comme attente ou comme intention relativement à l'objet.

Dans la deuxième méditation Descartes affirme la permanence de la cire et de son identité parce que même dans nos expérience les simples, ce n'est déjà plus notre perception qui est à l’œuvre mais bien une « inspection de l'esprit » Notre jugement nous ne voyons pas la cire changer mais nous jugeons le devenir de la cire. Nous donnons donc de la permanence là ou la perception est muette par un acte de l'esprit.

Nous dépassons la perception la récusons pour affirmer une permanence que nous ne percevons jamais.

Autrement dit tout perception est une opération intellectuelle qui dépasse la sensation. Cependant la perception ne nous permet pas d'atteindre que des apparences, car la perception est une nécessité il y a donc une innocence de la perception.

Le nouveau né a bien des organes de perception mais il ne perçoit pas encore grand chose.

Ces organes demandent une maturation.

Si l'organisme a un développement « normal » celle ci s'effectue sans difficulté.

Lorsqu'il ne dispose que de quelques mots l'enfant désigne non les objets mais leur relations possible avec son corps (« maman j'ai froid ou j'ai faim »..) L 'acquisition d'un vocabulaire plus précis permet de distinguer les objets et de les isoler tout en formulant d'eventuelles attentes à leur égard.

Le sens ainsi attribué aux objets dépend d'expressions subjective donc ensuite de souvenir ou de fantasmes.

L'univers perçu s'intègre dans un univers relatif à la perception d'un sujet particulier.

L'univers perçu se diversifier ainsi en fonction des attentes formulées à son égard.. »

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