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LA NOUVELLE-CALÉDONIE AU XXe SIÈCLE

Publié le 20/09/2020

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Territoire français situé à l'E. de l'Australie et constitué de trois parties, la Grande Terre, l'archipel des îles Loyauté (Ouvéa, Lifou, Tiga, Maré) et l'île des Pins ; capitale Nouméa. Cook la découvrit le 4 sept. 1774. En 1843, des missionnaires français allèrent y évangéliser les Canaques, et, à la suite du massacre des marins français de l'Alcmène par les indigènes, la France prit possession de l'île en 1853. La capitale, Nouméa, créée l'année suivante, porta d'abord le nom de Port-de-France. Dépendante de Tahiti jusqu'en 1860, la Nouvelle-Calédonie servit de colonie pénitentiaire de 1864 à 1896 ; les condamnés de la Commune y furent déportés en 1872. En 1878, après une révolte des indigènes durement réprimée, les populations canaques furent regroupées dans des réserves. Ralliée à de Gaulle dès 1940, la Nouvelle-Calédonie participa à la création du bataillon du Pacifique et les troupes américaines s'y établirent en 1942 afin de prévenir un débarquement japonais. Devenue Territoire d'outre mer en 1946, la Nouvelle-Calédonie, après la mise en place de la loi-cadre Defferre (v.), confirma son statut par un référendum en 1958 et connut jusqu'en 1972 un essor économique important grâce à ses exportations de nickel (3e rang mondial). À partir de 1974, des revendications indépendantistes se développèrent. Le parti de l'Union calédonienne (UC), fondé en 1951 par Maurice Lenormand sur le programme « Deux couleurs, un seul peuple », se radicalisa sous la pression du Palika (parti de libération kanak) créé en 1975 par la réunion de deux mouvements, les « Foulards rouges » et le « Groupe 1878 ». En 1977, l'UC, dont Jean-Marie Djibaou, maire de Hienghène, était vice-président, adopta une « motion sur l'indépendance de la Nouvelle-Calédonie ». Face à l'UC, un nouveau parti, le RCPR (Rassemblement pour la Calédonie dans la République) apparut en 1977/78, sous la direction de Jacques Lafleur et de Dick Ukeiwé. Aux élections de 1979, le Front indépendantiste (FI) à peine constitué obtint 35 % des voix. Une réforme foncière proposée en 1978 (projet Dijoud) a été poursuivie par les différents gouvernements français ; elle portait sur environ 100 000 hectares dont les tribus mélanésiennes avaient été dépossédées et qui, rachetés avec des fonds publics, ont été attribués à des communautés mélanésiennes. De 1984 à 1988, le pays a connu des incidents dramatiques. En 1984, le Front indépendantiste devenu FNLKS (Front de libération nationale kanak socialiste) décida de boycotter les élections, sous prétexte de réserver le droit de vote aux autochtones, donc aux Kanaks, et créa un gouvernement provisoire de la Kanaky, dont J.-M. Djibaou était le président. Après l'échec du projet Pisani d'indépendance dans l'association (1985), les dramatiques événements de l'île d'Ouvéa furent marqués par la mort de 4 gendarmes (21 avr. 1988) et de 19 indépendantistes. Les représentants des deux principales composantes politiques, Jacques Lafleur pour le RCPR et Jean-Marie Djibaou pour le FNLKS, signèrent alors les accords de Matignon (26 juin 1988) proposés par le gouvernement métropolitain de Michel Rocard et complétés par les accords Oudinot. Le référendum de confirmation (6 nov. 1988) obtint en métropole 80 % de « oui » (mais avec 63 % d'abstentions) et 57 % de « oui » en Nouvelle-Calédonie. Ces accords repoussaient à dix ans (1998) le référendum sur l'autodétermination du territoire et mettaient en œuvre un important programme de scolarisation et de développement afin de favoriser l'apparition d'une élite mélanésienne et de rééquilibrer les trois nouvelles provinces, celles du Nord et des îles Loyauté dirigées par les Kanaks et celle du Sud à majorité européenne (les « caldoches »).  ,Malgré l'assassinat, le 4 mai 1989, des deux leaders du FNLKS, J.-M. Djibaou et Yeiwéné Yeiwéné par des extrémistes canaques, la situation semblait s'apaiser. Le 15 février 1996, le leader du FNLKS, Rock Wamytan déclara renoncer à revendiquer l'indépendance. En 1998, le référendum, limité cette fois à la Nouvelle-Calédonie transféra à un gouvernement local un nombre important de pouvoirs. Aux premières élections du congrès de Nouvelle-Calédonie en mai 1999, le RPCR n'obtint pas la majorité absolue et dut s'allier avec les indépendantistes modérés de la Fédération des comités de coordination des indépendantistes (FCCI). Un membre du RPCR devint président du premier gouvernement de Nouvelle-Calédonie, gouvernement collégial élu par le congrès et dans lequel le FLNKS n'obtint que 4 sièges sur 11.

« Article encyclopédique Situés au sud du Vanuatu (les îlots Matthew et Hunter faisant l’objet d’un litige), la Nouvelle-Calédonie et l’archipel des Loyautés se trouvent à environ 1 500 kilomètres à l’est de l’Australie.

La France prend possession de ces territoires en 1853, y implantant en 1864 une colonie pénitentiaire qui sera dissoute en 1897.

Une administration coloniale civile est mise en place en 1885. L’implantation de colons suscite des conflits pour le foncier avec les communautés autochtones (Kanaks), dont les Églises chrétiennes ont développé le dynamisme.

Des violences se répètent, dont les révoltes de 1877 et de 1917 sont les plus graves. Rallié à la France libre dès juillet 1940, le territoire est de ce fait englobé dans le dispositif stratégique allié dès le déclenchement de la guerre du Pacifique (7 décembre 1941).

L’implantation massive des forces armées des États-Unis bouleverse l’équilibre économique, politique, ethnique et culturel du territoire.

Un régime d’autonomie fort limitée est accordé en 1946, prudemment élargi en 1956.

La revendication indépendantiste se fait plus pressante et les années 1979 à 1988 connaissent tensions, répressions et violences, ponctuées de tentatives de réformes.

Un accord négocié et conclu à Paris en juin 1988, suivi d’une amnistie, approuvé par référendum, a contribué au retour à un calme relatif et a permis une évolution vers une répartition plus équitable des pouvoirs et des richesses (essentiellement le nickel).

L’échéance de l’accession à l’indépendance prévue par une consultation qui devait se tenir en 1998 a été repoussée après un nouvel accord (à Nouméa).

Dans ce cadre, d’importantes dévolutions de compétences ont été accordées au territoire par l’État français. Celui-là dispose d’une large autonomie avec un Congrès et un gouvernement.

La population d’origine européenne (Caldoches) est majoritaire dans le Sud, autour de Nouméa. Jean-Pierre GOMANE FRANCE.. »

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