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La non-lecture

Publié le 15/05/2020

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« La non-lecture Le vrai problème de la non-lecture se situe au niveau des adultes et particulièrement au niveau des jeunes adultesqui sont plus vulnérables que d'autres à la rechute dans « l'analphabétisme technique » qu'entraîne l'absence depratique de la lecture.

La période de vulnérabilité se situe à des âges variables et d'autant plus tôt que les étudesont été plus courtes. Cependant la fragilité des habitudes de lecture a d'abord des causes plus lointaines qui remontent à l'enfance pré-scolaire.

C'est probablement durant cette période que s'élaborent les attitudes fondamentales envers le livre.Comme on l'a souvent montré, l'enfant qui aborde la fréquentation du livre avec le début de sa vie scolaire atendance à associer la pratique de la lecture avec le monde de l'école, surtout s'il ne rencontre pas dans son milieufamilial cette pratique.

Si la scolarité est difficile ou peu satisfaisante, cela peut entraîner un dégoût de la lecturequi se traduit par un abandon total une fois les études terminées.

Il est donc extrêmement important que le livreentre dans la vie de l'enfant avant l'âge scolaire et s'insère dès ce moment dans ses jeux et ses activitésquotidiennes. Dès la fin de la scolarité, les obstacles se multiplient.

Ils sont d'ordre très divers [...].

Parmi les premiers obstacles,le manque de temps est en général la grande excuse invoquée pour ne pas lire.

Elle n'est le plus souvent que lemasque d'une aliénation plus profonde et plus multiforme.

On peut même se demander si la lecture est jamaisvéritablement perçue comme un loisir dans la variés — § 3) qui rendent la lecture difficile, l'analyse pourrait doncconstater que la lecture est cependant parfois considérée comme une activité de loisir et proposer des moyens pourqu'elle soit plus souvent vue sous cet angle (§ 2 : familiariser l'enfant pré-scolaire avec le livre). DISCUSSION. Premières approches. Erreurs à éviter. Se garder d'accepter implicitement un préjugé que peut impliquer le texte d'Escarpit : celui qui suppose qu'un desbuts essentiels de l'humanité doit être d'ouvrir la lecture à tous. Quelques pistes. La question de la place de la lecture dans les civilisations humaines peut au contraire être posée de façonintéressante à propos de ce texte.

On sait par exemple que l'écriture et la lecture sont dissociées des activitéslittéraires dans les civilisations archaïques.

Les textes littéraires sont dits avant d'être écrits (ex.

l'Iliade etl'Odyssée, d'abord récitées dans des résidences seigneuriales, comme les chansons de gestes médiévales).Complémentairement, on peut remarquer que les premiers textes écrits sont souvent tout autres que littéraires :outre la fixation de textes sacrés, l'écriture sert en premier lieu à développer la pensée abstraite, celle du calcul(liste d'inventaires de biens) ou celle de la classification (listes regroupant des noms en cherchant des critères declassement).

Ce que l'on peut savoir de périodes archaïques permet donc, autant que des remarques sur le rôle ducinéma et de la télévision actuellement, de supposer que la lecture n'est pas le seul moyen d'accès à la littérature. Il serait intéressant aussi de s'interroger sur le paradoxe présenté par Escarpit au § 3.

Si l'on déclare à la fois lirepeu parce qu'on est fatigué, mais lire pour se reposer, cela n'implique-t-il pas qu'on n'ose pas avouer lire des textesde mauvaise qualité littéraire — ou réputés tels.

« Je lis pour me reposer » peut signifier alors : « Je consomme deslectures faciles — bandes dessinées, romans-photos, feuilletons, etc.

-que je n'ose pas citer parce que je les jugeindignes d'attention », « Je lis peu parce que je suis fatigué » signifiant alors : « Je lis peu de littérature classique.

» Pour prolonger une telle réflexion, il serait bon de se rappeler les courants de méfiance de l'époque contemporaine àl'égard, d'une part du « bon goût » (voir ce qu'en disent les surréalistes), d'autre part de la prééminence de l'écrit(voir les nombreuses troupes de théâtre qui travaillent à partir d'improvisations collectives plutôt que de textesd'auteurs : Living Theater, Théâtre du Soleil d'Ariane Mnouchkine, Théâtre de l'Opprimé d'Augusto Boal).

Se rappeleraussi les travaux de Mac Luhan affirmant que La Galaxie Gutenberg (titre d'une de ses œuvres), c'est-à-dire l'ère del'imprimerie, est morte. Sujet et plan. S'il y a des analphabètes encore aujourd'hui dans les pays « développés » c'est parce que le livre reste un étrangerpour la masse.

Cela est-il grave ? I.

Cela peut ne pas paraître grave. • Il y a des civilisations sans livres : est-il sûr que l'on vivait moins bien avant l'imprimerie, quand les livres,manuscrits, étaient nécessairement réservés à une élite. • Le rôle libérateur de l'écrit pourrait être assuré par l'audio-visuel.

Zola pourrait dire « j'accuse » à la télévision.. »

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