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LA NOBLESSE:Titres.

Publié le 17/05/2020

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« 1 / 2 LA NOBLESSE Titres Les titres introduisent de subtiles distinctions entre les membres de la noblesse.

Le premier de tous était celui d'écuyer (parfois noble ou noble homme dans de rares provinces), chevalier étant une promotion pour de hautes charges et pour les décorés des «ordres du roi ».

Etait gemil­ homme un noble d'une lignée ayant déjà plusieurs générations d'ancê­ tres nobles (il fallait quatre générations au xvw s., mais on considérait aussi qu'il fallait être de famille jamais anoblie).

Le gentilhomme de nom et de race était d'une famille toujours noble.

(«Cette noblesse de nom et d'armes est le comble de la grandeur humaine et la première hiérarchie de ceux qui sont ici-bas sur la terre», dit La Roque).

La qualification de (très) haut et (très) puissant seigneur pourra être employée dans les actes officiels, les Capétiens sont de très hauts et puissants princes et les qualifications d'altesse puis d'altesse royale et d'altesse sérénissime leur seront attribuées (fin du xv1• s.

et surtout xvw s.).

Un noble peut se dire bourgeois d'une ville s'il fait partie du corps de sa bourgeoisie; ainsi, il ne déroge pas.

Un noble porte les titres des terres titrées qu'il possède; certains «grands» ont des titulatures très longues.

Une hiérarchie s'élabora en ordre décroissant: duc, marquis, comte, vicomte (rare) et baron.

Prince vint s'adjoindre au xw s.

pour de rares personnes que le roi voulait honorer sans accorder un duché qui donnait presque toujours droit à la pairie; ce titre ne doit pas être confondu avec prince du sang, réservé aux Capétiens et datant du même siècle.

La règle fut de faire asseoir tout titre sur une terre; il fallut attendre le xv1ne s.

pour voir le roi dispenser certaines familles d'ériger leurs terres en marquisats, comtés, etc.

à seule fin d'en porter les titres correspon­ dants.

Toute terre titrée retombait dans son ancien état lors de l'extinction de la famille mâle issue du premier titré.

L'héritier ou l'acheteur noble de la terre devait payer un droit de relief au roi pour récupérer le titre; roturier, il lui payait un droit de franc-fief, mais ne pouvait que se dire seigneur du comté ou duché de ...

Les titres sont attribués dans l'ordre de primogéniture des mâles: l'aîné seul peut le porter.

L'anarchie française a entraîné le port de titres fantaisistes à la cour, puis partout ailleurs: ces titres de courtoisie, non fondés sur des lettres patentes enregistrées, furent souvent employés dans les actes du roi lui-même, ce qui ne les empêchait pas d'être illégaux, encore qu'aimables. 2 / 2. »

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