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LA NOBLESSE:Révolution et émigration.

Publié le 17/05/2020

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« 1 / 2 LA NOBLESSE Révolution et émigration Soucieux du sort des familles nobles pauvres, Louis XVI essaya de leur réserver des places dans 1 'armée, ce qui entraîna quelque animosité contre le second ordre.

Et pourtant, pas mal de familles nobles étaient acquises aux idées nouvelles, filles des «lumières», de la guerre d'indépendance américaine et de la maçonnerie.

Au Grand-Orient de France, le grand maître était le duc d'Orléans, premier prince du sang, et l'administrateur général était le duc de Montmorency-Luxembourg, premier baron chrétien! Dès 1789 des nobles participèrent au torrent qui emporta tout : le 4 août 1789 ce furent des nobles qui firent voter la fin des privilèges : tout un monde hiérarchisé s'en alla, alors que les paysans brûlaient les châteaux.

Les La Fayette, Noailles, Talleyrand, etc.

peuplèrent les organismes de la monarchie constitutionnelle et les armées qui devinrent celles de la République.

Artisan du schisme, l'évêque d'Autun était noble.

Le 23 juin 1790, le roi des Français abolissait noblesse, titres, armoiries, livrées ...

C'était déjà l'héca­ tombe : les massacres de Septembre après la chute de la monarchie indiquaient un chemin sanglant vers la guillotine.

C'est une noblesse exsangue, spoliée de presque tous ses biens, divisée, qui émergea de la période de Terreur.

Sur 40 000 victimes, et c'est peu à côté des morts de la Vendée, etc.

-une minorité était noble, mais le nombre était quand même énorme par rapport à celui de tous les nobles restés sur place.

Dès juillet 1789 une partie de la noblesse, du clergé et du tiers état avait émigré; 250 000 à 300 000 personnes dont la moitié appartenait au clergé et à la noblesse quittèrent le royaume.

Elles touchèrent souvent les abîmes de la misère, une bonne partie de l'Europe ne l'aimant pas, mais il y eut heureusement, jusqu'à l'arrivée au pouvoir de Bonaparte, quelques havres de paix.

Après les grandes rentrées en France, facilitées par le Premier Consul, il resta environ 25 000 émi­ grés en Russie, Grande-Bretagne, Espagne ...

Le temps des illusions, entretenues par le gouvernement en exil des princes à Coblence puis par le gouvernement du roi Louis XVIII en exil, devait prendre fin avec l'établissement de la paix avec la République puis celui de l'Empire.

Il faut cependant mentionner l'action de l'armée des princes, ou de Condé, et des autres unités engagées dans les armées alliées : 13 000 hommes, souvent nobles, combattirent pour le roi, tinrent garnison jusqu'en Russie et eurent parfois la tristesse de se trouver face à d'autres Français au Sacré Cœur et aux lis, mais il y eut des nobles chez les «bleus» : Biron, Thureau et tant d'autres avaient le sang ...

bleu! 2 / 2. »

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