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LA NOBLESSE:Noblesse de chancellerie.

Publié le 17/05/2020

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« 1 / 2 LA NOBLESSE Noblesse de chancellerie Ces commensaux ne sont pas toujours des personnes surchargées de travail, leur charge étant souvent très honorifique, encore que bien utile pour se faire anoblir.

l) C'est dans le sein de la chancellerie de France ou grande chan­ cellerie que l'on trouve les « secrétaires du roi, maison, couronne de France et des finances » qui ont la noblesse héréditaire au bout de vingt ans de charge ou de mort en charge.

D'autres personnages (comme les grands audienciers, contrôleurs généraux, etc.) ont aussi la noblesse sous certaines conditions, mais les plus célèbres sont sans aucun doute ces secrétaires, etc., qui servent par quartier (trois mois par an) au sujet de quelques actes de chancellerie, tout en ayant la possibilité d'exercer des occupations non dérogeantes comme celle de fermier général ou de commerçant en gros : cette charge était donc aisée à remplir et on la considérait comme une parfaite « savonnette à vilain »pour laver de la roture! On compta plusieurs collèges de secrétaires (les 120 dont le roi!, les 54, les 20 de Navarre, les 66, les 36 des finances) et ils furent réunis en un collège ( 1672) de 300 membres ( 1724- 1791 qui vit leur fin).

La charge coûtait cher à acheter : 190000 livres en 1770, mais elle fit bien des heureux.

2) Les chancelleries près les parlements, cours souveraines, conseils supérieurs et provinciaux étaient des chancelleries secondai­ res qui étaient réparties à travers toute la France.

On en compte 22 auprès des parlements de Paris, Aix, Besançon, Bordeaux, Dijon, Douai, Grenoble, Metz, Pau, Rennes, Rouen et Toulouse, des cham­ bres des comptes d'Aix, Dole et Montpellier, des cours des aides de Bordeaux, Clermont et Montauban, de la cour des monnaies de Lyon, des conseils supérieurs d'Alsace et de Roussillon, et du conseil provin­ cial d'Artois, auxquelles il faut ajouter les chancelleries du conseil supérieur de Bastia, de la cour souveraine de Lorraine, qui deviendra parlement de Nancy, et toutes celles établies près des conseils supé­ rieurs de la grande réforme inventée par le chancelier de Maupeou.

On trouve dans tous ces organismes des audienciers, contrôleurs, etc., qui purent avoir la noblesse.

3) Les chancelleries près les bureaux des finances et les chancelle­ ries présidiales furent d'autres pépinières de nobles, le pouvoir n'étant pas toujours stable dans sa doctrine sur les conditions d'obtention de la précieuse noblesse. 2 / 2. »

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