LA NOBLESSE:La chevalerie.
Publié le 17/05/2020
                             
                        
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La 	chevalerie 	
La noblesse  est bien  antérieure  à la  chevalerie:  on la trouve 	dans 	toutes 
les  civilisations 	et elle  est fondée  sur le sang, 	l'hérédité, 	mais  le prestige 
de  la chevalerie  sera tel que  la noblesse  se 	
l'intégra.
                                                            
                                                                                
                                                                    	La 	remise 	des 	armes au futur  chevalier  était une cérémonie 	venue 	des 	anciens  Germains.
                                                            
                                                                                
                                                                     Sous les Carolingiens  on voit  de 	jeunes 	princes  suivre 
une  telle  coutume.
                                                            
                                                                                
                                                                    	L'Eglise 	moralisera  la cérémonie,  lui donnant  une 
nature  religieuse:  le 	jeune 	guerrier capable 	d'entretenir 	un 	cheval, 	d'où 	le 
nom  de chevalier, 	devra 	être  un guerrier  du Christ, 	brave, 	fidèle,  loyal, 
protecteur  de 	l'Eglise, 	de la veuve,  de 	l'orphelin 	et 	du pauvre.
                                                            
                                                                                
                                                                    	Un 	ensemble 	de prescriptions  dans le 	Pontifical  romano-germanique 	indique 
que 	l'Eglise 	était  déjà maîtresse  de la cérémonie  (vers  961).
                                                            
                                                                                
                                                                    
Après  un long  apprentissage 	des 	armes 	et 	de 	la vie  sociale, 	l'écuyer 	
devait  être 	« adoubé 	» chevalier 	en 	une cérémonie  qui se 	compliqua 	progressivement.
                                                            
                                                                                
                                                                     Cet acte  devait  avoir lieu entre  quinze  ans (Saint  Louis 
à  douze  ans, mais 	il était  roi) et vingt  et un  ans.
                                                            
                                                                                
                                                                     Après  une veillée dans 
l'église  et la 	communion 	au  petit  matin,  le 	jeune 	homme  recevait 	des 	armes bénies 	comme 	l'épée, 	les 	éperons, 	etc., 	puis 	c'était 	la réception 	d'un 	coup 	de 	poing  à 	la 	naissance  du cou  (calée  ou 	paumée), 	probable
ment 	pour 	qu'il 	s'en 	souvienne  toute sa vie  (adouber  signifie étymologi
quement  frapper).
                                                            
                                                                        
                                                                     Des exercices  militaires et une  fête  terminaient  la 
cérémonie.
                                                            
                                                                                
                                                                     Fleur  du monde  féodal,  la chevalerie  proposa un idéal  difficile  à 
pratiquer.
                                                            
                                                                                
                                                                     Les nobles  héréditaires  tinrent à 	
en 	faire partie 	et ce, 	à un 	point 
tel  que  les termes 	d'écuyer 	et de 	chevalier 	furent,  à partir  du 	XIW 	siècle, 
les  plus  connus 	pour 	qualifier  un noble,  celui 	de 	chevalier  impliquant  la 
réception  dans la chevalerie.
                                                            
                                                                                
                                                                    	On 	vit  cependant 	d'importants 	magistrats  se 
parer  de ce titre  honorifique.
                                                            
                                                                                
                                                                    	
Il était  possible 	de 	récompenser 	le courage  sur le 	champ 	de bataille: 
nombreux  furent les vaillants 	d'un 	jour 	couronnés 	de 	la chevalerie  après 
la  victoire!  Après le 	XIW, 	on considéra  que 	c'était 	un pouvoir  réservé au 
roi,  mais  la tradition  ne se perdra 	
pas: 	en 	hommage 	aux  anciens  rites, 
François 	1er 	se  fait 	adouber 	chevalier 	par 	Bayard  le soir  de Marignan 
(1515)  alors 	
qu'il 	était tel depuis  longtemps.
                                                            
                                                                                
                                                                    	Quand 	les rois 	n'admirent 	plus 	d'une 	façon  générale  que 	des 	fils de 
chevaliers 	comme 	chevaliers  (fin 	XW-XIW 	siècle), ils mirent  un obstacle 
considérable 	à l'entrée 	dans  une société  qui 	s'était 	identifiée  avec la 
noblesse  et qui  propose  encore un idéal  aux 	
hommes 	de notre  temps.
                               2 / 2.
                                                                                                                    »
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