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La montée du socialismeUne longue gestation.

Publié le 17/05/2020

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« 1 / 2 La montée du socialisme Une longue gestation Au lendemain de la guerre de 1870- 18 71, le socialisme français traverse une période difficile.

A la répression de la Commune s'ajoute la dissolution de la Ire Internationale, qui traduit l'extrême divergence des doctrines.

Si les révolu­ tionnaires restent partisans de l'insur­ rection, les réformistes sont tentés par l'action légale.

En France, l'influence de Proudhon est considérable.

Nombre de militants continuent à s'opposer au mar­ xisme, à défendre les droits de l'individu contre l'Etat, à soutenir les petits grou­ pes sociaux et à prôner l'association.

Il faut attendre 1879 pour assister à une véritable renaissance du socialisme en France.

L'amnistie, le congrès de Mar­ seille, débouchent sur la création du parti ouvrier français par Guesde et Lafargue.

De stricte obédience marxiste, le parti préconise la révolution et la dic­ tature du prolétariat.

Mais, dès 1882, un schisme se produit et du tronc primitif se détachent les possibilistes de Paul Brousse, attirés par les réformistes, le groupe d'Allemane ou allemanistes, convertis à la grève générale, à la sup­ pression des armées permanentes, les blanquistes de V aillant, restés fidèles à l'anarchisme et à la Commune, et enfin les socialistes indépendants, comme Millerand, Jaurès, Viviani, tentés par le marxisme, sans pour autant renoncer aux traditions républicaines.

En dépit de ces divergences, aggravées par l'affaire Dreyfus, et de l'entrée de Millerand dans le cabinet Waldeck­ Rousseau, les groupements socialistes s'accordent sur un programme mini- 1879-1920 mal: repos hebdomadaire, journée de huit heures, égalité des salaires, retraites ouvrières.

Aux élections, les progrès sont importants: 175 000 voix en 1889, 875000 en 1902.

Les tentatives d'unité se multiplient.

Au lendemain du congrès de Lyon (1901), blanquistes et guesdis­ tes fondent le parti socialiste de France.

Un an plus tard, indépendants, possibi­ listes et allemanistes constituent le parti socialiste français de Jaurès, prêt à une alliance avec les radicaux et à un sou­ tien conditionnel aux gouvernements bourgeois.

Il faut attendre 1905 et les lendemains du congrès d'Amsterdam pour que l'unification se réalise vraiment, avec la création du parti socialiste S.F.I.O., d'inspiration nettement marxiste.

Toute­ fois, sous l'influence de Jaurès, l'action socialiste se manifeste surtout contre la politique coloniale et la course aux armements et ne répudie pas la partici­ pation à une guerre défensive.

De fait, en 1914, les socialistes français se rallie­ ront à l'Union sacrée, et il faudra atten­ dre 1917 pour qu'une réaction minori­ taire se produise conduisant à la scis­ sion du congrès de Tours, en 1920, et à la naissance du parti communiste. 2 / 2. »

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