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La mobilisation d'août 1914Des femmes en larmes, des hommes résignés.

Publié le 17/05/2020

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« 1 / 2 La mobilisation d'août 1914 Desfemmes en larmes, des hommes résignés Dans l'après -midi du 1er août 1914, des millions d'hommes et de femmes regar­ dent une affiche blanche, décorée de deux drapeaux tricolores et commen­ çant par ces mots: Armée de Terre et Armée de Mer ORDRE DE MOBILISATION GÉNÉRALE Les femmes pleurent, les hommes sem­ blent résignés.

Quelques officiers et anciens combattants se congratulent...

Cette affiche blanche est la conséquence de longues années de tension dans une Europe divisée en deux camps.

Elle est la conséquence d'un scénario implaca­ ble, dont le premier acte fut l'assassinat , le 28 juin 1914, de l'archiduc héritier d'Autriche, François-Ferdinand, par un sujet autrichien d'ascendance serbe, Princip .

Contrairement à ce que redoutait le gouvernement, il y a peu de réfractaires: les Français acceptent de défendre leur patrie, leurs villages, leurs femmes; l'armée inspire confiance; la puissance de l'allié russe rassure.

Les hommes empochent leur livret militaire et s'apprêtent à prendre la route de l'est.

Dans les villages , gendarmes et maires sont sur les dents; les cloches sonnent le tocsin; les tambours de ville battent la générale.

Dans les villes, plus de mon­ naie : les bonnes gens commencent à cacher or et argent; les ménagères déva­ lisent les magasins et constituent des stocks.

Dimanche 2 août , premier jour de la mobilisation : les chevaux réquisitionnés stationnent en longues files devant les casernes.

Sur les volets des boutiques fermées, on peut lire: «Le patron est aux armées», «Le patron part le deuxième jour, le dixième jour . ..

».

Dans les villes, les civils acclament les régiments qui s'en vont; les théâtres sont fermés mais, dans les rues pavoisées, les musiques militaires retentissent; on entonne tour à tour La Marseillaise et Le Chant du dé­ part.

Dans les gares, les trains de mobi­ lisés partent en plein jour, sous les fleurs et les vivats des foules .

Le gouverne­ ment français proclame: «Nous sommes pacifiques; la mobilisation n'est pas la guerre.» Mais , dans le même temps, on apprend l'ultimatum lancé par l'Alle­ magne au gouvernement belge et que les troupes allemandes ont pénétré au Luxembourg; on se demande si l'Angle­ terre marchera.

Lundi 3 août: le flot des mobilisés, vali­ se à la main, escortés par leurs familles, continue de se diriger vers les gares.

A 17 heures, Viviani reçoit le baron von Schon, ambassadeur d'Allemagne, por­ teur du texte de déclaration de guerre .

Mardi 4 août: l'Angleterre rompt ses relations diplomatiques avec l' Allema­ gne.

Malgré une mobilisation française nor­ male, les troupes allemandes sont prêtes plus vite; dès le 5 août, elles sont devant Liège: la Première Guerre mondiale commence. 2 / 2. »

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