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La mission de Romano Guardini et l’Église

Publié le 10/02/2022

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« La mission de Romano Guardini et l’Église par Vincent Billot Le nœud essentiel de notre vie, ce qui lui donnera, si nous devons l’utiliser à poursuivre un but, son sens et son centre, se forme dès notre plus jeune âge, de manière parfois inconsciente, mais toujours précise et juste.

Et la suite ne tient pas seulement à notre volonté : on dirait que les circonstances elles-mêmes se conjuguent pour nourrir et développer ce noyau 1 . Chez Romano Guardini (1885-1968), le nœud essentiel est un attachement indéfectible pour la réalité chrétienne qu’il chercha à scruter le plus scientifiquement possible et à exprimer avec sérieux et à un très haut niveau d’exigence spirituelle et théologique 2 . Toute autre porte d’entrée dans sa pensée et dans son œuvre prend le risque de perdre sa pertinence, si elle n’est pas finalement rapportée à ce centre incontournable.

L’unité d’ensemble de son œuvre pourrait elle-même devenir problématique sans cette pointe d’où partent tous les rayons et où le lien avec l’Église joue un rôle fondamental. Biographie succincte Romano Guardini naît à Vérone en Italie le 17 février 1885.

L’année suivante ses parents déménagent à Mayence en Allemagne où il effectue toute sa scolarité jusqu’à son entrée à l’université.

N’ayant pas d’idée claire sur ce que doit être son futur, il entreprend un semestre d’étude à la faculté de chimie, puis un autre en sciences politiques.

En 1906, il commence à étudier la théologie à Fribourg en Brisgau.

La même année, pour le semestre d’hiver, il rejoint l’université de Tübingen où commence « la période la plus heureuse et la plus féconde de toutes ses études » 3 .

Il entre finalement au séminaire et devient prêtre en 1910.

Afin de pouvoir assumer des postes d’enseignement, il prend la nationalité allemande en 1911, et prépare sa thèse de doctorat sur Saint Bonaventure. En 1915, sa famille retourne en Italie à cause de la Guerre mondiale.

Romano Guardini fait cependant le choix de rester définitivement en Allemagne.

Il soutient sa thèse intitulée La doctrine de la rédemption chez saint Bonaventure, un essai sur l’histoire et la théologie de la rédemption et obtient la meilleure mention. Pendant la guerre, il est infirmier à l’hôpital militaire de Mayence.

Par l’entremise de son ami Josef Weiger, il découvre l’abbaye de Maria Laach et noue ses premiers contacts avec le mouvement liturgique.

Son premier livre y est dédié.

L’esprit de la liturgie , publié en 1918, lie définitivement le nom de Romano Guardini au mouvement liturgique qui aboutit à la réforme du Concile Vatican II.

Ce véritable best-seller est aussi son ouvrage le plus fameux, reconnu encore aujourd’hui comme un classique de la théologie de la liturgie. De 1914 à 1939, Romano Guardini découvre le mouvement Quickborn et se lie progressivement à ces jeunes dont il devient le véritable père spirituel.

Il est élu président du Quickborn en 1926 et le demeure jusqu’à l’interdiction du mouvement par les nazis en 1939.

1 Alexandre S OLJÉNITSYNE , La Roue Rouge, Récit en fragment de durée , t.1, Août 14, Fayard, Paris, 1983, p. 555. 2 Romano G UARDINI , Berichte über mein Leben, Autobiographische Auzeichnungen , Patmos Verlag, Düsseldorf, 1984, p.

37 : « Il m’est apparu plus clairement quelle était ma tâche réelle : ne pas poursuivre la recherche d’un sujet théologique, mais interpréter la réalité chrétienne avec responsabilité scientifique et à un haut niveau spirituel ». 3 Berichte , p.

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