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La manufacture d'AubussonUne longue tradition.

Publié le 17/05/2020

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« 1 / 2 La manufacture d'Aubusson Une longue tradition On produit des tapisseries dans la ré­ gion creusoise depuis le Moyen Age.

Dans le milieu du XV• siècle, des maî­ tres liciers flamands s'établissent en haute Marche, à Felletin et à Aubusson.

Dans ces deux centres, des petits ateliers familiaux tissent avec de la laine, sur des métiers de basse lice, des tentures de style flamand, aux sujets mythologiques ou bibliques, des verdures aux animaux réels ou fantastiques, dans des feuillages à volutes.

A la fin du XV• siècle et dans les deux premiers tiers du XVI•, les fabriques marchoises sont en plein essor.

Les guerres de religion les ruinent.

Aubusson et Felletin sont prises, repri­ ses et rançonnées tantôt par les hugue­ nots, tantôt par les Ligueurs.

En 1598, Henri IV ramène le calme.

S'appliquant à relever les manufactures, il avantage Aubusson en l'exemptant de la douane à l'entrée de Paris et en interdisant l'importation en France de toute «tapis­ serie à bocage et à verdure».

Ainsi, dé­ barrassée de la concurrence flamande, Aubusson retrouve une forte activité: sous Louis XIII, 2000 ouvriers travail­ lent dans ses ateliers.

En juillet 1665, Aubusson est érigée en Manufacture royale; Colbert accom­ pagne ce privilège d'une sévère régle­ mentation: les pièces sorties des ateliers sont vérifiées par des gardes jurés; elles portent la marque d'Aubusson (M.R.D.) et les initiales du fabricant.

Sous l'impul­ sion de Le Brun, la gamme des nuances se multiplie et la tapisserie devient peu à peu un pastiche de la peinture.

Dans les 1665 dernières années du règne de Louis XIV, les difficultés financières obligent à diminuer ou à supprimer des comman­ des royales.

En 1685, la révocation de l'édit de Nantes chasse les calvinistes, nombreux dans la Marche et dans les métiers du textile: 200 liciers quittent la région; ils vont s'installer en Allemagne et ouvrir des ateliers à Berlin, à Clèves ...

tandis que les établissements de la Creu­ se sont fermés entre 1694 et 1699.

Au XVIII• siècle, Aubusson traverse de nouveau une période brillante.

En 1748 a été créé l'office d'assortisseur de laine et soie; un «peintre du roi» est envoyé sur place et devient le maitre des tapis­ siers marchais.

Leurs œuvres sont à la mode: scènes champêtres, pastorales d'après Huet ou Vernet; les «Chasses de Louis XV» et les «Fables» de La Fon­ taine par Oudry, les «Scènes chinoises» de Boucher sont des tableaux en tapisse­ rie.

En 1768 apparaît à Felletin et à Aubus­ son le tissage des tapis veloutés «façon de Turquie», dans le genre de ceux de la Savonnerie.

A la Révolution, la plupart des ateliers ferment.

Après une lente dé­ cadence au XIX• siècle, Aubusson devient, à partir de 1930, le centre du renouveau de la tapisserie grâce à Jean Lurçat et à son équipe. 2 / 2. »

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