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La Malibran1808-1836Les quatre vers de Lamartine gravés sur le tombeau

Publié le 23/05/2020

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« La Malibran 1808-1836 Les quatre vers de Lamartine gravés sur le tombeau de la Malibran dans le cimetière de Laeken sont plus qu'un dernier hommage rendu à la grande cantatrice ; ils symbolisent en quelque sorte les dons miraculeux de cette femme exceptionnelle : Beauté, génie, amour furent son nom de femme Inscrit dans son regard, dans son c œur, dans sa voix, Sous trois formes au ciel appartenait cette âme, Pleurez terre et vous cieux, accueillez-la trois fois Combien devait être fascinant le modèle avec l'âme passionnée que nous lui connaissons et cette voix unique qui, comme l'écrivait le grand critique musical Fétis, “ par la réunion des deux voix de contralto et de soprano aigu, frappait toujours d'étonnement ceux qui l'entendaient passer de l'une à l'autre avec des traits hardis, rapides et qui ressemblaient à rien de ce qu'on avait entendu ”.

Du jour au lendemain, n'ayant pas encore vingt ans, Maria Felicia Malibran, inconnue la veille, conquit Paris un soir de janvier 1828 dans un gala donné à l'Opéra.

Elle était fille du célèbre ténor espagnol Manuel Garcia et elle arrivait d'Amérique, où son père l'avait emmenée trois ans auparavant avec toute sa famille pour fonder là-bas une troupe d'Opéra italien.

Elle y avait chanté avec succès tous les grands rôles du répertoire, s'y était mariée avec un banquier français émigré, de trente ans plus âgé qu'elle, Malibran, et en décembre 1827 elle était revenue à Paris, seule, brouillée avec son père et ruinée par un mari en faillite et sans scrupules.

C'est grâce à l'appui de la comtesse Merlin, compatriote et élève de son père, femme cultivée qui avait un des salons musicaux les plus cotés de Paris, qu'elle eut l'occasion de se faire entendre en public et qu'elle fut engagée au Théâtre Italien, où elle fit de sensationnels débuts dans la somptueuse Sémiramis de Rossini, le 8 avril 1828.

Jusqu'à la fin de la saison, elle y triompha encore dans cinq autres ouvrages, dont quatre de Rossini.

Elle aborda avec le même bonheur des rôles aussi divers que la cruelle Sémiramis, la touchante Desdémone ou l'espiègle Rosine.

Son engagement aux Italiens lui fut renouvelé pour une nouvelle saison au cours de laquelle elle se trouva en rivalité avec une autre grande cantatrice, l'Allemande Henriette Sontag.

Ce fut la période la plus glorieuse des Italiens de Paris, période qui devait atteindre son apogée les saisons suivantes, lorsque les deux divas furent affichées dans les mêmes ouvrages tels que Tancredi de Rossini, Don Juan de Mozart et Sémiramis où, cette fois, la Malibran chanta le rôle travesti d'Arsace.

En février 1830, la Malibran reprit aux Italiens le rôle de Suzanne dans Les Noces de Figaro de Mozart et au mois d'avril après la clôture annuelle du théâtre, elle alla faire la saison d'été à Londres, au Covent Garden, où elle souleva dès son apparition dans la Cenerentola le même enthousiasme qu'à Paris.

C'est au cours de ses représentations londoniennes qu'elle chanta pour la première fois avec le grand baryton Lablache dans Le Mariage Secret de Cimarosa. Elle y parut dans le rôle de la vieille tante excentrique Fidalma.

Admirablement grimée et étourdissante de fantaisie cocasse, elle en fit une composition inattendue qui divertit fort les Londoniens.

L'automne venu, elle reparut aux Italiens.

Elle devait y rester jusqu'en janvier 1832, interprète inégalable de Rossini alors à l'apogée de sa gloire.

Ce fut la fin de sa carrière en France.

Avec Lablache, ami fidèle et dévoué, elle partit à la conquête de l'Italie.

Elle débuta à Rome et y trouva le même accueil qu'à Paris ou à Londres.

De là, elle poursuivit sa route triomphale jusqu'à Naples, où elle donna une série de représentations éblouissantes au Théâtre San Carlo, malgré la cabale que mena contre elle la prima donna. »

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