La maison de Bernarda Alba, Frederico Garcia Lorca
Publié le 09/01/2024
Extrait du document
«
La maison de Bernarda Alba, Frederico Garcia Lorca
Questions :
1.
La pièce La Maison de Bernarda Alba dénonce l’omniprésence de la
misogyne en Andalousie au début du XXe siècle en mettant en scène
l’oppression des hommes sur les femmes à travers différents personnages
et avec une leçon de morale associée.
le personnage qui incarne aux yeux
de tous oppression mise sur les femmes n’est autre que Bernarda, la mère
de la famille.
En effet, tout au long de la pièce elle incarne l’autorité, avec
sa façon de parler, de donner des ordres, de punir, de violenter or
d’exercer cette autorité sur les femmes seulement alors qu’elle est une
femme elle même.
On peut comprendre alors, en associant la mort du
père de la famille qui semblait être celui permettant la liberté que
Bernarda est en réalité celle qui représente oppresseur,soit la masculinité.
Paradoxalement, l’homme de la famille est mort et les filles se trouvent
volées de leurs rares droits.
La pièce dénonce donc dans un premier
temps la pression mise par la société patriarcale sur les femme à travers le
personnage de la mère : c’est cette société qui dicte aux femmes la place
qu’elles doivent occuper, toujours définie par rapport à l’Homme.
Puis, la
pièce dénonce la souffrance qui résulte de cette société.
En effet, tout
d’abord a travers la situation de tous les personnages parlant : tout au
long de la pièce elles sont toutes enfermées ensemble, mélancoliques, à
attendre sans fin le jour de leur liberté sans jamais la trouver.
Puis, avec
l’intrigue principale e l’amour d’Augustias qui se trouve obligée d’épouser
un homme qu’elle n’aime pas El Romano et celui interdit de sa sœur, Adela
qui se finit par sa mort tragique, par son suicide.
Ainsi, la pièce exprime ici
les souffrances psychologiques dont souffre les femmes sous l’autorité de
cette société personnifiée par Bernarda.
2.
Amelia exprime avec cette phrase l’injustice sociale que c’est que d’être
une femme, ainsi il s’agit d’une douleur universelle que toutes les femmes
connaîtront et qui démontrée dans le livre par l’histoire de chaque
personnage.
Ce qui est flagrant dans cette pièce et qui montre bien la
misogynie et la récurrence du sujet de la place de la femme par rapport à
l’homme qui est redondant à cause de la misogynie présente elle-même
au cœur des femmes.
En effet, Bernarda est celle qui met constamment
cette pression sur les autres personnages : elles doivent se garder, rester
pure, être parfaite dans leur rôle de femme qu’elle leur dicte.
Bernarda est
une victime du sexisme qui projette ces « valeurs », si on peut les qualifier
de cette manière sur les autres femmes et sur elle-même puisqu’elle se
condamne à la tristesse du deuil par principe : « pendant les huit années
que va durer le deuil », évoquer la liberté relèverait presque le l’ironie la
femme n’est qu’un objet à la valeur définit par leur place par rapport aux
hommes.
Ainsi, les autres personnages féminins se doivent de subir ces
idées de manière violentes : Angustias est dénigrée par ses sœurs qui
estiment que l’homme qu’elle était sensée épouser ne veut d’elle que pour
son argent, paradoxalement Adela est forcé de se marier avec un homme
qu’elle n’aime pas tout comme sa sœur Augustias qui ne veut pas épouser
Romano.
Toutes au long de la pièce, Bernarda ne cesse de rappeler à ses
filles qu’elles n’auraient plus aucune valeur si elles se laissaient approchés
par des hommes ou si elles cédaient à la tentation « ici je ne veux pas
d’amour », dit-elle.
De plus, chaque femme subit des injustices en
conséquence de leur genre mais qui avèrent différentes en fonction de leur
classe sociale.
En effet, par exemple, Poncia n’est qu’une femme, ainsi elle
se résigne au travail de domestique, qui doit être celui des femmes mais
elle est aussi maltraitée par toutes et tous en conséquence de sa
pauvreté : elle se dévoila comme un personnage sage qui s’avère avoir
raison mais elle ne peut pas s’exprimer comme les autres femmes puisque
socialement, elle leur est inférieur.
Ainsi, dans cette pièce, évoquer la
liberté relèverait presque le l’ironie la femme n’est qu’un objet à la valeur
définit par leur place par rapport aux hommes.
3.
La mort est au cœur de cette pièce et de son intrigue de diverses
manières.
Dans un premier temps, dans le déroulement des événements
de la pièce dans sa globalité.
En effet, au début de la pièce c’est le mari de
Bernarda qui meurt, on ne sait de quelles raisons.
On comprend que cette
mort va entraîner des conséquences directes sur la vie de ses filles qui
vont subir, des maintenant son autorité complète mais aussi des tensions
fortes liées à héritage du père qui sera léguée à la plus vielle, Augustius.
Sans cette mort, cette dernière n’aurait surement pas été demandée en
mariage par Romano, il n’y aurait en fait pas eu de crises, qu’elles soient
personnelles ou familiales.
Puis, c’est la mort de Adela qui met fin à la
pièce, comiques de plusieurs façons qui donne la morale au récit.
En effet,
l’auteur utilise le comique de l’engage de plusieurs personnages comme la
domestique par exemple pour faire rire le spectateur tout en mettant en
scène une tragédie en cause des thèmes abordés notamment de l’amour
impossible qui se présente à travers plusieurs personnages : Adela, ou
encore se sœur, Martirio, qui aboutie à la mort.
Là intervient à nouveau la
mort, qui est celle d’une fille de la famille cette fois, Adela, qui meurt par
dépit, qui se tue par amour pour un homme qui finalement l’a abandonné
lâchement.
Peut-on dire qu’il s’agit vraiment d’amour alors ? en tout cas ce
n’est pas l’amour lui-même qui a tué Adela mais l’impossibilité de l’aimer à
cause de sa mort.
En contrôlant trop, elle a perdu tout contrôle, elle a
perdue la vie.
4.
L’éventail rond à fleur rouges et vertes que tend Adela à sa mère :
cet objet apparaît au premier acte de la pièce, alors que Bernarda donne,
encore, une leçon de morale à ses filles sur le désir d’aimer.
Dans ce
passage, aucune fille ne se révolte, comme sous l’emprise de leur mère et
de ce qu’elle représente pour elles ainsi cette « offrande » est ironique, il
s’agit d’une provocation qui....
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