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La lecture est-elle libératrice ?

Publié le 09/12/2021

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C'es lire pour l'envie de lire, sans contrainte, juste pour prendre connaissance d'une histoire. C'est cette façon de lire qui est expliqué dans le pamphlet la littérature à l'estomac de Julien Gracq. Dans ce pamphlet l'auteur explique les sensations apportées par la lecture d'un livre que l'on a aimé. Ill décrit des sensations de vitesses, de légèreté, mais surtout de liberté. Donc la lecture plaisir amène une sensation de liberté, alors cette lecture est une liberté.               Certaines formes de lectures sont une délivrance, mais d'autres au contraire amènent à un renfermement. « La lecture est oisiveté, l'oisiveté est mère de tous les vices, donc la lecture est un vice. » Alors d'après cette citation, se contraindre à lire, c'est se contraindre au vice. Mais nous ne nous obligeons pas la plupart du temps à lire, nous y sommes obligés par autrui. Dans les dictatures, il existe un procédé, la propagande, qui vise à montrer que ce qui est bon pour le régime en place, on supprime aussi le reste de la littérature, c'est la censure.

« « La lecture est un art et tout le monde n'est pas artiste » .

Cette citation de Madeleine Chapsal veut nous dire que la lecture a des sens que tout le monde ne peut comprendre.

C'est pour cela que nous allons nous demander, si lalecture est forcément libératrice ? Nous verrons que certes la lecture nous permet une certaine émancipation etdélivrance, mais qu'elle peut aussi nous cacher de la réalité.

Il existe quatre formes de lecture parmi lesquelles se trouve la lecture intellectuelle.

Ce type de lecture apour but de s'informer et de se cultiver.

Cette lecture est importante car comme disait Victor Hugo « lire c'est boire et manger, l'esprit qui ne lit pas maigrit comme le corps qui ne mange pas. » Cette citation montre que sans la lecture, surtout à l'époque de l'auteur de la citation, il n'y a pas vraiment d'autres moyes d'avoir une indépendancede la pensée.

Et comme les mots apportent les pensées et les mots sont la base de la lecture alors la lectureapporte des pensées.

Donc lire nous permet d'avoir un avis sur les sujets lus.

Un jour un auteur a dit que « la jouissance apportée par la connaissance n'est égalée que parcelle de la liberté.

» Donc la lecture intellectuelle apporte la connaissance et donc par la même occasion la liberté, alors lire pour la connaissance est une forme dedélivrance.

La lecture n'a pas que pour unique but d'instruire, elle peut avoir pour objectif de divertir, de faire rêver, depermettre de s'évader : c'est la lecture plaisir.

« La littérature encombre le cerveau .

» à dit Jules Renard, c'est pour cela qu'existe la lecture plaisir.

Cette lecture, n'est pas forcément de la littérature, c'est une lecture qui plait àson lecteur.

C'es lire pour l'envie de lire, sans contrainte, juste pour prendre connaissance d'une histoire.

C'est cettefaçon de lire qui est expliqué dans le pamphlet la littérature à l'estomac de Julien Gracq.

Dans ce pamphlet l'auteur explique les sensations apportées par la lecture d'un livre que l'on a aimé.

Ill décrit des sensations de vitesses, delégèreté, mais surtout de liberté.

Donc la lecture plaisir amène une sensation de liberté, alors cette lecture est uneliberté.

Certaines formes de lectures sont une délivrance, mais d'autres au contraire amènent à un renfermement.« La lecture est oisiveté, l'oisiveté est mère de tous les vices, donc la lecture est un vice.

» Alors d'après cette citation, se contraindre à lire, c'est se contraindre au vice.

Mais nous ne nous obligeons pas la plupart du temps àlire, nous y sommes obligés par autrui.

Dans les dictatures, il existe un procédé, la propagande, qui vise à montrerque ce qui est bon pour le régime en place, on supprime aussi le reste de la littérature, c'est la censure.

Cesprocédés argumentatifs sont mis en places parce que l'on dit bien que les paroles s'envolent et les écritsrestent.

Et donc nous sommes obligés de lire des livres qui sont de telle façon que nous approuvions la dictature,alors que c'est elle qui nous supprime la liberté.

Le plus connu de ces livres est « Mein Kampf » en français « mon combat »écrit par le tristement célèbre dictateur allemand Hitler.

Donc cette lecture contrainte est mauvaise car elle apporte vices et renfermement.

La dernière forme de lecture est la lecture naïve qui pour certain est la vraie lecture et pour d'autre unelecture dangereuse.

Cette lecture consiste à lire sans comprendre ou en comprenant mal.

D'après Elias Canetti « lire jusqu'à ne plus comprendre la moindre phrase, c'est commencé à lire.

» Donc pour cet auteur, la lecture naïve est vraiment de la lecture.

Mais lire sans comprendre n'est pas un problème en soit, mais lire en comprenant mal peutêtre dangereux.

Par exemple dans le roman de Flaubert « Madame Bovary », Madame Bovary va lire des romans qui vont la faire rêver et voyager, nous pourrions croire à une lecture plaisir, mais elle va lire les histoires en lescomprenant, mais elle ne va pas comprendre que ce ne sont que des histoires.

Elle ne va vivre qu'à travers sesromans, et le jour où elle comprend enfin que ce n'est pas la vraie vie, elle se suicide car elle voit que ce pourquoiet à travers quoi elle a vécu n'arrivera jamais.

Cet exemple extrême nous montre que la lecture naïve apporte uncertain renfermement du fait de la mauvaise ou d la non compréhension du livre.

Nous avons pu voir que malgré quelques contradictions que la lecture bien utilisée permet une évasion, uneliberté, une délivrance éphémère sur les problèmes quotidiens de la vie.

Un jour, Marcel Proust a dit : « la lecture est au seuil de la vie spirituelle, elle peut nous y introduire : elle ne la constitue pas. » Cette citation nous amène à nous demander si la lecture a quand même ses limites ?. »

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