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La guerre est elle toujours inhumaine ?

Publié le 16/05/2020

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« Depuis la création du monde et malheureusement encore de nos jours, la guerre semble être une fatalité. Bien que leurs motivations soient diverses telles que politiques ou encore religieuses ; bilan et conséquences sont assez semblables :un massacre humain mais aussi matériel pour parvenir à ses fins. Il est alors légitime de se demander si la guerre est inévitablement inhumaine. La réponse à cette question ne peut être catégorique.

En effet, dans un sens, la guerre va à l’encontre des principes d’humanité.

Maisdans un autre, ses origines résultent bien de la raison humaine, la réponse sera donc mitigée. Dans l’esprit de tous, guerre rime avec mort.

De soldats, mais aussi de civils, qui en étant ainsi exécutés perdent toute formehumaine. Mais l’inhumanité de la guerre va plus loin, car à bien y réfléchir et comme le suggère Céline dans Voyage au bout de la nuit , il ne s’agit que d’innocents.

Ainsi, le soldat tue l’ennemie qui n’en est pas vraiment un.

Les motivations du conflit, si elles s’appliques à la nation, nes’applique pas pour autant au simple fantassin. Les génocides mis en place durant la guerre illustrent eux aussi l’inhumanité de celle-ci.

Arméniens et juifs par exemple, furentexterminés, sans raison valable.

Un homme n’est en effet pas en mesure de décider de ses origines. A cela s’ajoute l’abolition de certaines valeurs morales qui font de l’homme un être humain.

La guerre semble ramener les hommes à unétat primitif, où tuer devient le but ultime.

Dans A l’Ouest rien de nouveau , Eric Maria Remarque décrit même une certaine animalisation de l’homme qui prouve l’influence de la guerre sur le comportement humain.

Les textes du Moyen-âge témoigne eux aussi de la barbariehumaine de la guerre, nous retiendront l’exemple de La chanson de Roland . Pire encore, ces combats épiques et héroïques sont souvent à cette époque et un peu moins à la notre, idéalisés, voulant ainsi focalisernos esprits sur le pouvoir et la bravoure qui émane de la guerre nous faisant ainsi oublier les massacres qu’elle engendre. Pour finir, interrogeons nous sur le soldat en lui-même.

Ces hommes qui défendent leur patrie sont-ils vraiment qualifiés, savent-ils ens’enrôlant ce qui les attend ? En pendant faire bien, ne signent-ils pas leur arrêt de mort ? Nous savons très bien qu’une majorité desoldat ne possède ni l’expérience, ni les qualifications requises pour combattre.

Stendhal par exemple faisait dire à son personnagedans la Chartreuse de Parme « je comprend bien que je ne sais rien […] mais je veux me battre ».

L’inhumanité des conflits se découvre une fois encore : Personne ne se lèvera et mettra en garde se candide jeune homme.

Bien au contraire, on se félicitera de cette recrusupplémentaire, formée ou non.

Quand à ceux qui pensent que les temps ont changé, que ces absurdités n’existent plus, qu’un soldatsait son métier, il faudra leur poser la question suivante : les enfants soldats comprennent-ils vraiment ce qu’ils font ? L’exemple est là,l’argument irréfutable. La guerre semble donc non seulement une fatalité, mais aussi un paradoxe intemporel : pourquoi l’homme persiste-t-il à faire la guerresi elle ne répond en rien à ses principes. Tout simplement parce que la guerre, n’est pas que inhumaine. Tout d’abord, inhumain signifie, qui n’est pas humain or, qui fait la guerre ? Les hommes.

Ce sont les hommes qui combattent, quidirigent, qui sont les acteurs de la guerre. Ensuite, ce qui pourrait différencier l’homme de l’animal est sa capacité à éprouver et faire transparaitre ses sentiments.

Dans se cas, laguerre devient tout se qu’il y a de plus humain.

Dans les témoignages écrits aussi bien par les soldats que par les civils, la guerre éveilledes sentiments.

Marcel Proust illustre bien ce ressentie dans Le Temps Retrouvé dans lequel il évoque la beauté que la guerre donne àParis.

La guerre se transforme alors en spectacle. La guerre, qui n’est autre que l’affrontement de deux pays amène forcément une culture étrangère on assiste ainsi à un mal pour unbien, un bien pour un mal.

Par la musique, l’art, les langues et livres, la guerre se trouve être une expérience enrichissante, qui permet àdeux pays ou plus de s’ouvrir. Et puis, on ne fait pas la guerre pour rien, des évènements nous amènent à la guerre.

Entrer en guerre ou non est une décisionimportante, « le jeu en vaut-il la chandelle ? » telle est la question qui mobilise avant chaque conflit un nombre considérable d’homme quiusent d’un outil qui leur est propre : la raison. Cette même raison que l’on consulte tout au long des batailles, pour élaborer des tactiques, des offensives ou décider un repli.

La guerre,même si elle se traduit par la violence est à l’origine le fruit de nombreuses réflexions. La guerre donc qui a première vue n’est qu’une hécatombe inhumaine et incompréhensible se transforme après analyse en nécessité pourl’homme qui en est l’origine, l’acteur mais aussi le spectateur.

En compensation du désastre humain et matériel, l’homme profite d’uncertain enrichissement culturel bien que dans l’absolu, les inconvénients de la guerre priment sur les avantages.. »

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