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La guerre de la Succession de PologneL'annexion de la Lorraine.

Publié le 17/05/2020

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« 1 / 2 La guerre de la Succession de Pologne L'annexion de la Lorraine En 1733, à la mort du roi Auguste Il, la succession à la couronne élective de Pologne est ouverte.

Deux candidats sont en présence: l'Electeur de Saxe Auguste Ill, fils du souverain défunt, appuyé par la Russie et l'Autriche, et l'ex-roi Stanislas Leszczynski, détrôné en 1709 par Auguste Il, soutenu par la France.

Stanislas Leszczynski obtient 60000 voix et Auguste III, 4000.

Aussi­ tôt, les troupes austro-russes entrent en Pologne et imposent la proclamation d'Auguste III.

Quant à Stanislas, il est bloqué dans Dantzig par les Russes.

Il ne s'en échappe qu'à grand-peine, sous un déguisement et avec l'aide d'un petit contingent français.

Louis XV ne peut abandonner le parti de Stanislas Leszc­ zynski, son beau-père.

Il déclare la guer­ re à l'empereur d'Autriche, Charles VI.

Au traité de I'Escurial, il conclut avec l'Espagne une alliance à laquelle vien­ nent se joindre la Savoie et la Bavière.

Il est bien difficile d'envoyer des renforts en Pologne; il est aussi dangereux d'attaquer la frontière autrichienne des Pays- Bas sans inquiéter l'Angleterre dont la neutralité dépend de l'intégrité de la Belgique.

Un front s'ouvre donc en Italie, autour de Parme et dans le royau­ me de Naples, mais c'est en Lorraine que se déroulent les premières opéra­ tions.

Berwick et Villars, qui font là leurs dernières armes, obtiennent de rapides succès.

Car la Lorraine longtemps convoitée, souvent occupée et perdue, est le véri­ table but de la guerre de la France: le ministre de Louis XV, Fleury, veut 1733-1738 l'arracher aux Habsbourg auxquels elle doit revenir par le mariage du duc Fran­ çois III avec la fille de Charles VI, la future impératrice Marie-Thérèse.

La province entièrement conquise, Fleury voit son objectif atteint.

Craignant une nouvelle coalition contre la France, il propose, dès 1735, la paix à l'Autriche; après trois ans de négociations, le savoir-faire de Chauvelin, homme de confiance de Fleury, fait céder l'empe­ reur.

Le traité, signé à Vienne le 18 novembre 1738, stipule que Stanislas Leszczynski renonce au trône de Pologne et aura, sa vie durant, la jouissance du duché de Lorraine quj, ensuite, reviendra à la France.

En compensation, le duc Fran­ çois reçoit Parme, Plaisance et la Tos­ cane; l'infant don Carlos d'Espagne devient souverain du royaume de Naples; enfin, le duc de Savoie agrandit son domaine au Piémont.

L'Autriche est la grande perdante.

Avec l'installation des Bourbons à Naples, l'achèvement de l'unité française par l'acquisition de la Lorraine est le principal résultat du conflit.

Voir laplace Stanislas, à Nancy. 2 / 2. »

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