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La garçonneUne femme libérée.

Publié le 17/05/2020

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« 1 / 2 La garçonne Unefemme libérée En 19 22, Victor Margueritte (1866- 1942) fait scandale avec son roman La Garçonne.

Ce dernier donnera son nom à une mode, mais aussi au style de vie de la femme émancipée d'alors.

L'héroï­ ne du livre de Margueritte, Monique, à la suite d'une déception sentimentale, décide de quitter sa famille et le milieu bourgeois dans lequel elle évolue pour vivre de son propre travail et aimer librement.

La guerre de 1914-1918 a souvent con­ traint la femme à prendre des responsa­ bilités d'homme, ce qui remet peu à peu en question sa place dans la société et sa morale sexuelle.

Mais, comme toujours, et à quelques exceptions près, l'éveil est lent.

Les pre­ mières manifestations de ce changement apparaissent dans un domaine jugé sou­ vent marginal: la mode.

Celle-ci se mas­ culinise; les cheveux se raccourcissent «à la garçonne» (pour employer une expression qui voit le jour vers 1925), «à l'éphèbe» ou «à la Jeanne d'Arc»; la nuque est rasée.

La femme travaille, elle voyage, fait du sport, il lui faut donc des vêtements pratiques, peu encombrants et débarrassés de leurs falbalas.

La ligne commence par épouser les formes du corps; l'encolure de la robe-chemise, que l'on passe par la tête, est dégagée.

Seul un lien d'étoffe permet de la maintenir à la taille.

A cet assouplissement de la sil­ houette s'ajoute un raccourcissement de la jupe ou de la robe.

Les bottines sont remplacées par des chaussures qui lais­ sent apparaître les bas.

Bien sûr, entre 1915 et 1925, la mode connaît plusieurs développements, comme la diffusion du 1925 deux-pièces, le glissement de la taille ou l'apparition du chapeau-cloche.

On gomme encore par d'autres moyens la différence entre hommes et femmes: création du soutien-gorge, suppression du corset, aplatissement de la ligne.

A Vionnet, Doucet et Poiret, qui ont suc­ cédé à Worth, se substituent Lelong, Patou et, surtout, Chanel.

On aurait tort de sous-estimer la mode; les changements vestimentaires sont souvent le reflet de transformations sociales, malgré certains «retours en arrière», même si la haute couture reste tyrannique: la femme est encore con­ damnée à la suivre quasi aveuglément.

La presse féminine, qui contribue à la diffusion et à la copie des grands modé­ listes, se penche peu à peu sur des problè­ mes plus profonds.

Pourtant, à de rares exceptions près, le féminisme actif est encore très timide: les Françaises ne sont admises comme fonctionnaires qu'en 1919.

En 1927, les femmes mariées à un étranger peuvent conserver leur nationalité, mais leur droit au travail n'est reconnu qu'en 1935 par les syndicats.

C'est seulement en 1945 que les Françaises accèdent aux urnes, alors que les Néo­ Zélandaises votent depuis 1893, les Anglaises, depuis 1918, et les Turques, depuis 1934. 2 / 2. »

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