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La France pendant la seconde guerre mondiale

Publié le 02/10/2022

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« Chapitre : La France pendant la seconde guerre mondiale Discours de Pétain : 17 juin 1940, appel à la résistance de De Gaulle : 18 juin 1940, armistice : 22 juin 1940, création du STO : 1943, création du CNR : 1943, débarquement en Normandie : 6 juin 1944. Introduction : En septembre 1939, l’Allemagne attaque la Pologne.

La France déclare la guerre à l’Allemagne le 3 septembre 1939.

Après plusieurs mois sans affrontement, l’Allemagne attaque la France en mai-juin 1940.

Le territoire est rapidement occupé ; Cette défaite aboutit à une crise sociale, puisqu’environ 6 millions de civils français fuient l’armée allemande en allant vers le sud (exode), mais également une véritable crise politique.

En effet, le Maréchal Pétain, considéré comme le héros de la bataille de Verdun, qui a eu lieu pendant la Première Guerre mondiale, est nommé chef du gouvernement le 16 juin.

Il reconnaît alors la défaite française et demande l’armistice aux Allemands, qui est signé le 22 juin 1940 à Rethondes.

Depuis Londres, le général de gaulle lance les premiers appels à la résistance.

Il structure au cours de la guerre une résistance militaire et civile tournée contre le régime de Vichy et contre l’occupation nazie. Armistice.

Accord mettant fin aux combats. Exode.

Fuite des populations civiles devant la progression de l’armée allemande en mai et juin 1940. DÉFINITIONS : Camp d’internement.

Lieu regroupant les prisonniers enfermés à la suite d’une déclaration administrative. Culte de la personnalité.

Adoration organisée du chef de l’État dans un régime autoritaire. Milice.

Organisation paramilitaire créée par Pierre Laval en 1943 aidant les Allemands à traquer les Juifs et à lutter contre les résistants. Collaboration.

Politique de coopération volontaire avec l’occupant allemand entre 1940 et 1944 en matière économique, politique et policière. A RETENIR Le régime met en place une collaboration économique.

Cette collaboration a pour objectif de participer à l’effort de guerre allemand.

Pour cela : - Le régime verse des sommes d’argent, notamment des frais d’occupation de l’armée allemande ; - Des denrées agricoles et industrielles sont réquisitionnées ; - Des travailleurs sont envoyés en Allemagne, d’abord par la relève (un travailleur permet le retour de trois prisonniers de guerre) puis par le STO, qui oblige les jeunes hommes à partir travailler dans les entreprises allemandes.

En 1943, 650 000 Français sont concernés, certains s’engagent alors dans la Résistance pour y échapper.

Par ailleurs, le régime collabore aussi militairement : des volontaires s’engagent avec l’armée allemande sur le front de l’Est contre l’URSS communiste : en 1943-1944, entre 40 000 et 60 000 hommes sont concernés par la LVF, la Légion des Volontaires Français.

Par ailleurs, le régime crée une Milice, qui a pour objectif de traquer les résistants et les Juifs. STO.

Service du Travail Obligatoire, loi obligeant les jeunes hommes français de 20 à 23 ans à partir travailler en Grande Allemagne. Une collaboration idéologique et antisémite : Outre la lutte contre le communisme, le gouvernement de Pétain participe au génocide du peuple juif, en contribuant à l’arrestation et à la déportation de plusieurs dizaines de milliers de Juifs, étrangers ou apatrides (qui n’ont plus de nationalité officielle) mais aussi français (des milliers de juifs devenus Français ont perdu la nationalité française par annulation de leur naturalisation).

La police parisienne organise les 16 et 17 juillet 1942 la rafle du Vel’ d’Hiv’ (Vélodrome d’Hiver) : 13 152 Juifs sont arrêtés dans Paris et la banlieue parisienne.

Les familles sont enfermées dans l’enceinte sportive du Vélodrome d’Hiver, tandis que les couples sans enfant et les célibataires sont internés dans le camp de Drancy.

Ils sont ensuite livrés aux Allemands, puis la plupart sont déportés et exterminés à Auschwitz-Birkenau. Continuer la lutte : Selon de Gaulle, les atouts dont dispose la France pour poursuivre le combat sont l’appui des colonies, le soutien de l’empire britannique et l’aide industrielle des Etats-Unis.

Lucie Aubrac est une jeune femme dont le mari est prisonnier de guerre, après la défaite de juin 1940.

Elle est professeur (« de grands élèves », « une vie professionnelle au lycée de jeunes filles à Lyon »).

Elle entend le discours de Pétain le 17 juin à la radio, puis l’appel du 18 juin de De Gaulle.

Elle choisit de s’engager dans la résistance.

Les actions concrètes qu’elle mène sont des rendez-vous clandestins pour diffuser les idées de la résistance, des recrutements de nouveaux résistants, l’aide pour faire voyager des élèves vers Londres. L’organisation de la Résistance : L’affiche présente de nombreux groupes de la résistance.

Selon qu’ils travaillent en groupe ou seuls, les élèves en choisiront un ou plusieurs et mèneront une recherche sur internet pour présenter ces groupes.

Par exemple, Combat est créé à Lyon, en aout 1940.

À travers des missions multiples (diffusion de journaux, renseignement, sabotage, etc.), il participe à la résistance, puis à la Libération, tout en étant soumis aux risques de la clandestinité.

En 1943, combat est le plus important des mouvements rassemblés au sein du CNR. La résistance intérieure s’organise peu à peu autour de plusieurs mouvements et réseaux dans la zone occupée comme dans la zone libre.

Parmi les principaux mouvements : Combat, Libération ou Franc-Tireur.

La plupart publient et diffusent clandestinement leur propre journal qui leur sert à contrer la propagande de l’occupant et de Vichy et rendre publiques certaines actions de la résistance (les attentats par exemple). Dans un maquis : Le maquis montré sur la photographie est situé dans le massif du Vercors (Isère, Drôme).

Sur la photographie, les personnes sont des garçons et des hommes.

certains sont jeunes (premier plan) et ont entre 12 et 18 ans, d’autres ont l’air plus âgés et expérimentés. Ils tiennent des armes à feu et ils s’entrainent à tirer au fusil.

Le plus âgé semble apprendre au plus jeune à tirer.

Différentes actions des résistants présentées dans ces documents sont de fabriquer de faux papiers d’identité afin d’entretenir la clandestinité et ainsi de se protéger (doc.

5), de combattre en tuant des ennemis (doc.

4 : « sortez de la paille les fusils, la mitraille, les grenades , les tueurs à la balle et au couteau, tuez vite ! »), de commettre des sabotages (« ohé, saboteur, attention à ton fardeau : dynamite...

») Certains hommes décident de résister contre l’occupation nazie et le Régime de Vichy qui s’est engagé à collaborer. A RETENI La résistance extérieure Charles de Gaulle, opposé à l’armistice franco-allemande, lance un appel radiodiffusé par la BBC le 18 juin 1940 depuis Londres.

En effet, il souhaite poursuivre les combats puisque selon lui, la défaite n’est pas définitive.

Il veut s’appuyer sur les colonies, le Royaume-Uni qui continue à se battre et sur la puissance économique des États-Unis d’Amérique.

Il se place alors comme le chef de la Résistance extérieure.

Au début, il est rejoint par des militaires français, ce qui lui permet de mettre en place une armée de quelques milliers d’hommes, surnommée les FFL (Forces Françaises Libres).

Une partie de l’Empire colonial français se rallie à lui, ce qui lui permet de diriger des opérations en Afrique du Nord et au Moyen-Orient. DÉFINITIONS : Résistance.

Action menée pour lutter contre l’occupation de la France et le régime de Vichy. FFL.

Forces Françaises Libres, ensemble des organisations de résistance extérieure, sous le commandement du général de Gaulle. La résistance intérieure Quelques hommes, peu nombreux, restés en France, souhaitent résister face à l’occupation nazie et à la collaboration de l’État français.

Au début, les Chapitre 2 : Démocraties et Totalitarismes dans l'entre-deux-guerres ? Introduction : De nouveaux régimes apparaissent à partir des années 20, comme L'URSS stalinienne, et l'Allemagne nazie.

Ils sont caractérisés de totalitaires à travers la volonté de contrôler tous les domaines de la vie des sociétés, d'utiliser la propagande, avec une idéologie of cielle qu'on ne peut critiquer et un parti unique, l'exercice de la terreur...

Manifestant une hostilité à l'encontre des démocraties, ils sont à l'origine du second con it mondial.

Ainsi, quels régimes politiques s’opposent dans l’Europe de l’entre- deux-guerres ? Dé nitions à connaître : Nationalisation : transfert d'entreprises privées à l'Etat L'URSS : Union des républiques socialistes soviétiques : il s'agit d'un Etat fédéral, composé de plusieurs républiques qui gardent une certaine autonomie. Collectivisation des terres: la mise en commun des terres dans de grandes exploitations collectives fl fi R fi Un kolkhoze : une exploitation agricole appartenant à un groupe de paysans qui ont mis en commun leurs terres, leurs outils, leur bétail. Un koulak : un paysan aisé.

Ce terme nit par désigner tout paysan suspecté de s'opposer à la collectivisation des terres.

La dékoulakisation est l'exécution, déportation des koulaks. Les camps du Goulag : les camps de travail forcé où Staline fait enfermer ceux qui s'opposent à lui ou lui déplaisent. L'antisémitisme : la haine à l'encontre des Juifs. La Gestapo : police politique nazie, chargée de traquer les opposants au régime.

La SS : Service d'ordre du parti nazi chargé de la protection d'Hitler Les SA : Service d'ordre du parti nazi jusqu'en 1934 ; Un camp de concentration : un camp où sont enfermés les individus jugés dangereux par les nazis.

Ils sont soumis au travail forcé, maltraités et souvent tués. Trace écrite :Dans les années 1920, Hitler est à la tête d’un petit parti d’extrême droite : le parti nazi (NSDAP).

En 1924, il rédige Mein Kampf, dans lequel il critique sévèrement le traité de Versailles et annonce vouloir redonner sa puissance à l’Allemagne.

Il dit aussi vouloir mettre en place une société inégalitaire basée sur le racisme : les Juifs seraient exclus de la société allemande et seules les personnes de sang allemand (appelées « aryennes » par Hitler) auraient des droits.

Hitler profite de la crise de 1929 que les partis classiques allemands ne parviennent pas à juguler pour populariser ses idées nationalistes et raciales auprès des Allemands.

Le peuple vote de plus en plus pour le parti nazi aux différentes élections.

Le 30 janvier 1933, le président Hindenburg nomme Hitler chancelier, car les nazis sont devenus le principal parti du pays. Hitler institue une dictature légale et liquide le Parti communiste à la suite de l’incendie du Reichstag, en février 1933.

Si des doutes existent encore sur l’origine de l’incendie, Hitler s’appuie sur ce prétexte pour mettre en œuvre une répression féroce à l’égard des autres partis politiques (à commencer par les communistes, principaux concurrents lors des élections précédentes) et pour se faire attribuer les pleins pouvoirs pour quatre ans lors d’un vote au Parlement le 23 mars 1933.

La dictature hitlérienne est établie en quelques mois.

S’ensuit un climat de terreur qui voit l’abolition des principales libertés civiles et aboutit, en juillet 1933, à la proclamation d’un parti unique en Allemagne. Conclusion générale : Les deux principaux types de régimes politiques qui s’opposent en Europe dans l’entre-deux-guerres sont la démocratie (comme en France et au Royaume-Uni) et les régimes totalitaires (Allemagne nazie, URSS). Les grandes caractéristiques d’un régime totalitaire sont : › un chef unique qui exerce seul le pouvoir avec l’appui d’un parti unique ; › une population contrôlée et terrorisée : les libertés sont supprimées, la police politique traque les opposants qui sont éliminés ou enfermés dans des camps ; › une population embrigadée : dès leur plus jeune âge,.... »

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