Databac

La fête de l'UnitéLa République «une et indivisible».

Publié le 17/05/2020

Extrait du document

Ci-dessous un extrait traitant le sujet : La fête de l'UnitéLa République «une et indivisible». Ce document contient 474 mots soit 1 pages. Pour le télécharger en entier, envoyez-nous un de vos documents grâce à notre système gratuit d’échange de ressources numériques. Cette aide totalement rédigée en format pdf sera utile aux lycéens ou étudiants ayant un devoir à réaliser ou une leçon à approfondir en Histoire-géographie.

« 1 / 2 La fëte de l'Unité La République «une et indivisible» 10 août 1793 Dès son ouverture en septembre 1792, la Convention décide de promulguer une nouvelle Constitution dont le projet est préparé soigneusement et longue­ ment.

Cette Constitution de 1793, dite Constitution de l'an 1, qui porte l'empreinte des idées de Robespierre et qui est placée sous l'invocation de l'Etre suprême, est ratifiée par la population de Paris qui, section par section, vient défiler à l'Assemblée et acclame le texte, jetant des fleurs et chantant des hymnes patriotiques.

Dans le reste de la France, la Constitution est approuvée à une très large majorité, dont viennent rendre compte les délégués des assemblées pri­ maires de chaque département.

La Convention, pour consacrer ·cette unité républicaine et révolutionnaire, dé­ cide d'organiser le 10 août 1793, anni­ versaire de la chute de la royauté, une fête grandiose dont le programme est confié à l'imagination du peintre David.

Dans la matinée du 10 août, les envoyés de toute la France, les membres de la Convention, les magistrats et la foule de Paris se réunissent sur l'emplacement de la Bastille où a été dressée la statue de la déesse Nature, dont les seins sont trans­ formés en deux sources d'eau claire que, dans une communion fraternelle, boi­ vent les délégués.

C'est Hérault de Sé­ chelles, président de la Convention, qui prononce alors son premier discours de la journée et exalte l'égalité.

Puis un cortège se forme, composé des membres des clubs révolutionnaires, des députés de la Convention et de nom­ breux Parisiens, ainsi que de chars qui transportent les infirmes, les aveugles, les déshérités.

Un des chars montre l'urne symbolique où reposent les cen­ dres des héros de la patrie.

Enfin, dans un tombereau, sont entassés les attributs périmés et honnis de la royauté et de la noblesse.

Sur la place de la Révolution (place de la Concorde), on brûle, sur un bûcher, devant une gigantesque statue de la Liberté, les couronnes, les sceptres et les emblèmes de l'Ancien Régime.

On lâche alors 3000 oiseaux dans le ciel de Paris, qui portent des extraits de la Dé­ claration des droits de l'homme autour de leur cou.

Enfin, la cérémonie s'achève au Champ­ de-Mars où 87 vieillards offrent chacun une banderole de son département; le président de la Convention réunit toutes ces banderoles par un ruban tricolore devant l'autel de la Patrie et aux accla­ mations de 800 000 personnes qui, après s'être recueillies devant un temple funè­ bre édifié en l'honneur des martyrs de la liberté, prennent ensemble un repas sur les pelouses, dans une communion pa­ triotique comme on n'en avait plus con­ nue depuis le 14 juillet 1790.

La Constitution de 1793, enfermée dans une urne placée derrière le fauteuil du président de la Convention, ne fut jamais appliquée, mais elle resta long­ temps le symbole de l'idéal révolution­ naire, de la fraternité et de l'unité de la République. 2 / 2. »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles