La divinité n'est pas insensible à la prière du juste

« Eùxijs 8L1ea(as où1e ci1'111eoos 8E6s La divinité n'est pas insensible à la prière du juste Il s'agit d'un monostique de Ménandre (217 J.), attesté par la tradition grecque et dont le sens est similaire à celui de l'expression chrétienne > ( cf.

n.

1282), elle-même précédée par un passage vétérotestamentaire des Proverbes ( 15, 29: µaKpàv ànÉXEL o 0EOS' àno àcrE~WV, Evxais- 6È ôLKGLWV ÈTTaKOlJEL, (( l'Eternel s'éloigne des méchants mais il écoute les prières des justes >> que la Vulgate tra­ duit par longe est Dominus ab impiis et orationes iustorum exaudiet) ; ce même motif -sans compter les citations de ce passage vétérotesta­ mentaire -revient souvent chez les auteurs chrétiens ( cf.

notamment Clément d'Alexandrie, Stromata, 6, 3, 29, 3 ; Epiphane, Adversus hae­ reseos, 3, 124 ; Jean Chrysostome, Non esse desperandum, 51, 366 ; ln Genesim, 54, 448 ; Didyme l 'Aveugle, Commentaire sur le livre des Psaumes, 20-21, 9 ; Eusèbe, Constantini lmperatoris oratio, 26, 2 ; Romanos le Mélode, 2, 7).

Mais on pourrait rapprocher cette for1r1ule d'un passage d'Eschyle : àTTaTTJS- 6LKa(as oÙK ànoaTaT~î 8~6,;-,. »