La dent d'or

« La dent d'or Fontenelle : Bernard Le Bovier de Fontenelle (1657-1757) Il est assimilé aux écrivains du XVIIIe siècle.

Il appartient à la famille de Corneille, né à Rouen, il montre des idéesnouvelles.

Querelle entre les anciens et les modernes, en 1686 il publie un « entretien sur la pluralité des mondes »,ouvrage de vulgarisation astronomique. 1687 Il publie l'histoire des Oracles, une dénonciation de l'imposture religieuse de la religion antique et de la religionChrétienne.

Il prône l'esprit rationnel et scientifique.

Il a réuni littérature et sciences ce qui lui vaudra d'être élu à lafois à l'académie française en 1691 et secrétaire perpétuel de l'académie des sciences. Ce texte est un passage célèbre de son ouvrage qui montre la priorité à accorder à la raison.

Il a choisi la forme del'apologue (un récit avec une visée argumentative).

C'est le choix d'une méthode efficace : 1 Le choix d'une méthode efficace. L'objet du texte c'est de démontrer les dangers de l'interprétation spéculative.

Le danger c'est qu'il n'y ait aucunepreuve rationnelle. Fontenelle construit une démonstration autour d'un cas précis et de son analyse critique, la composition du textereflète cette démarche : exposé de la thèse, « assurons nous du fait avant de nous inquiéter de la cause ». La première phrase du texte est le sujet de la démonstration, l'éloge de l'expérimentation.

« observons avant detraiter », il fait ensuite une concession « il est vrai que … » pour ensuite accuser ceux qui courent à la cause et nonau fait => « ceux qui courent », « passent par-dessus » il signifie par là que le vrai savant est patient. Le mot « ridicule » donne le ton de l'exemple qu'il a choisi.

Il fait la transition entre sa thèse et le comique.

De mêmeque « ce malheur […] ici » , à la fin du siècle passé « en Allemagne » il déplace le sujet puis il emploie l'ironie : « unmalheur arriva plaisamment » ! b) l'exemple Un récit son temps et son lieu : 1593-1595, deux ans après, la même année, c'est un cadre temporel assez flou …On évoque un conflit entre les chrétiens et les turcs puis devient un récit au passé : en 1293 le bruit courut … On note ensuite la présence de personnages et ce qui ressemble à la structure d'un conte qui s'appuie sur unévènement surnaturel.

L'essentiel du récit est constitué par les interprétations des savants, ce qui s'est passéautour du miracle.

Jusqu'à l'interprétation de l'orfèvre qui donne la chute, brutalement.

Cet exemple nourrit laréflexion, l'appuie en l'illustrant. c) L'ouverture du propos.

L'erreur des savants peut être élargie à tous les domaines de la science et de laphilosophie, il fait un constat sans jugement violent.

Il constate que la nature de l'homme le pousse à aller trop vite.Il veut montrer que cet exemple doit être généralisé. Il vise les superstitions qui sont plus dangereuses que la simple ignorance. L'ignorance est moins grave que l'obscurantisme ! Il oppose les choses qui sont à celles qui ne sont pas, dont la raison nous est inconnue.

Dont nous trouvons laraison.

Le savant doit admettre ce qu'il ne sait pas.

il n'est pas honteux de douter plutôt que d'interpréterfaussement.

Il condamne les explications religieuses ou miraculeuses.

Il Scientifique admet qu'il ne sait pas tout.Fontenelle va chercher à plaire pour instruire, l'ensemble du texte est nourri d'ironie II L'art du récit. »